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jean-jacques rousseau

Citoyen francais

Tableau de bord

  • Premier article le 19/04/2007
  • Modérateur depuis le 05/10/2010
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Derniers commentaires



  • jean-jacques rousseau 29 janvier 2012 23:26
     Il est faux de dire que « le premier responsable de l’occupation allemande en Grèce est Mussolini » puisque au mois de novembre 1940 le territoire grec est totalement libéré des forces italiennes. L’agression germanique du 6 mai 1941 intervient prés de 6 mois plus tard. Il s’agit donc d’une opération complètement indépendante sur le plan diplomatique et militaire et sous l’unique responsabilité de l’Allemagne.


    La guerre italo - grecque débute le 28 octobre 1940 , lorsque l’ambassadeur d’Italie en Grèce , Emanuele Grazzi présente un ultimatum au premier ministre grec , Ioànnis Metaxàs. Mussolini exige le libre passage de ses troupes afin d’occuper des sites stratégiques non définis sur le territoire grec. Metaxàs rejette l’ultimatum , l’Italie envahit la Grèce depuis l’Albanie avant même la fin de l’ultimatum.

    Les Italiens traversent la rivière Kalamas et se dirigent vers Ionnina , mais sont très vite repoussés avant d’être taillés en pieces et poursuivit par l’armée grecque , d’abord en Grèce même , puis sur le territoire albanais. Après 3 semaines d’offensive , le territoire grec est libéré et la contre - attaque se poursuit en territoire albanais. Celle - ci est menée avec succès par les Grecs , les renforts italiens n’ayant que peu d’effet. Korçë , la plus grande ville d’Albanie est prise par les Grecs le 13 novembre , Pogradec et Argyrokastro ou les italiens subissent une véritable correction le 4 décembre puis , Himarë le 24 et Kelcyre le 10 janvier.

    5- Seconde offensive italienne :

    Après des semaines de luttes infructueuses au cours de l’hiver 1940 - 1941 , l’Italie lance une seconde offensive le 9 mars 1941. Malgré la supériorité numérique de l’armée italienne , l’offensive échoue «  » lamentablement «  » de nouveau et après seulement une semaine et 12.000 tués , Mussolini met fin à cette catastrophique seconde offensive. Il quitte l’Albanie 12 jours plus tard et laisse à l’Allemagnele soin d’intervenir. Après 6 mois de combats contre l’Italie , l’armée grecque , bien que victorieuse , est épuisée et incapable de se dresser contre une éventuelle invasion allemande. De plus , la majeur partie de l’armée est massée en Albanie et ne peut lutter de façon efficace contre une nouvelle invasion


    Stratégie des troupes allemandes 
    Le plan d’attaque allemand est influencé par l’expérience de la bataille de France. Il repose sur l’hypothèse qu’après le conflit italo - grec , les Grecs manquent d’hommes pour défendre leurs frontières avec la Yougoslavie et la Bulgarie. Engager les divisions blindées directement vers les points les plus faibles de la défense devrait apporter la liberté de manoeuvre nécessaire pour s’enfoncer loin dans le territoire ennemi , davantage qu’en envoyant d’abord l’infanterie pour forcer l’accès aux défilés. Après avoir percé le système défensif du sud de la Yougoslavie , la ligne Metaxas se retrouverait débordée par les troupes allemandes entrant en Grèce depuis la Yougoslavie. La prise de Monastir et de la vallée de l’Axios se révèle essentielle dans la réalisation d’une telle stratégie.

    Le coup d’Etat en Yougoslavie apporte des changements soudains dans les plans allemands. La directive no 25 , reçue par le quartier général le matin de 28 mars 1941 , ordonne à la 12e armée de se regrouper de telle manière qu’une force constituée presque uniquement d’unités mobiles soit disponible pour attaquer Belgrade via Nis. Au soir du 5 avril toutes les troupes prévues pour l’invasion de la Yougoslavie et de la Grèce sont prêtes à passer à l’action.

    Le 6 avril 1941 à 5h30 , l’ambassadeur allemand à Athènes , le prince Erbach , remet une note au Premier ministre Alexandros Korizis. L’Allemagne annonce que la Grèce a violé la neutralité à laquelle elle était tenue et que par conséquent , les troupes allemandes sont entrées en territoire grec. L’armée allemande envahit ainsi le nord de la Grèce et lance simultanément une offensive contre la Yougoslavie.

    « Nous ne dirons pas que les Grecs combattent tels des héros, mais que les héros combattent tels des Grecs » Winston Churchill


  • jean-jacques rousseau 28 janvier 2012 20:54
    L’Empire des Habsbourg
    Parallèlement, le ministre-président de Bavière Franz-Josef Strauss a été l’initiateur de mesures destinées à détacher économiquement la Slovénie et la Croatie de la république fédérative de Yougoslavie. On s’est servi du « groupe de travail Alpen-Adria » créé à la fin des années 1970, dont le but était de rapprocher de l’Allemagne du sud, par une politique d’« organisation de l’espace », d’anciennes provinces de l’Empire austro-hongrois, dont des Bundesländer autrichiens et le nord de l’Italie (Bolzano-Alto Adige/« Südtirol »). Des représentants des parlements régionaux de Slovénie et de Croatie - les deux régions avaient elles aussi fait partie de l’Empire austro-hongrois - ont participé dès le début aux réunions de l’organisation Alpen-Adria. Un Français avait critiqué cette coopération, « officiellement subventionnée à des fins culturelles par des crédits bavarois » pour « aider, en Slovénie et en Croatie, des groupes qui se détournaient de tout ce qui était serbe » : « C’est ainsi que la séparation a été préparée psychologiquement. »[5]
    Brusqués
    L’Allemagne de l’Ouest a encouragé de plus en plus ouvertement les gouvernements régionaux de Ljubljana et de Zagreb à faire sécession, quand la Yougoslavie, en 1987, s’est trouvée au bord de la faillite à cause d’une crise de paiement des dettes, et qu’elle a dû se soumettre à un sévère programme d’adaptation des structures du Fonds monétaire international (FMI).[6] L’argument de Bonn a été que la Slovénie et la Croatie n’auraient une chance d’être admises dans l’Union européenne que si elles se séparaient du Sud pauvre de la Yougoslavie. Fortes de ce soutien, la Slovénie et la Croatie ont déclaré leur indépendance en juin 1991, en violation de la Constitution yougoslave. La première guerre de sécession en Yougoslavie s’en est suivie. Tout d’abord, mis à part l’Allemagne, l’Autriche et le Vatican, aucun Etat n’était prêt à donner son accord pour un démembrement du pays. Aussi le gouvernement fédéral a-t-il brusqué, début décembre 1991, ses alliés de l’UE et de l’Otan, ainsi que ceux de l’ONU, menaçant pour la première fois depuis 1945 d’un cavalier seul de l’Allemagne sur la scène internationale : l’Allemagne annonça que même si aucun autre Etat ne la rejoindrait, elle allait reconnaître fin 1991 l’indépendance nationale des deux républiques sécessionnistes.

    Informations sur la politique extérieure de l’Allemagne


    Scharping, son chef de gouvernement et son collègue du ministère des affaires étrangères ont justifié la guerre avec une véhémence particulière. Ils avaient de bonnes raisons de le faire, la République fédérale d’Allemagne ayant pris une place particulière à côté des Etats-Unis, parmi les 19 Etats agresseurs. Souligner la faute de la République fédérale ne signifie pas réduire celle des autres agresseurs.

    Toutefois, l’Allemagne est le seul Etat à avoir sévi contre la Serbie et la Yougoslavie à plusieurs reprises. Au cours d’un siècle, elle a participé pour la troisième fois à une agression contre le pays et ses peuples.

    Elle a violé de la façon la plus flagrante, outre la Charte des Nations Unies et d’autres documents fondamentaux du droit des gens, la convention par laquelle les principales puissances de la coalition opposée à Hitler ont accepté la renaissance d’un Etat allemand unifié.

    Par le Traité deux-plus-quatre, qui a la portée d’un traité de paix, elle avait déclaré solennellement « que le sol allemand ne générerait que la paix » et « que l’Allemagne unifiée ne recourrait plus jamais aux armes si ce n’est conformément à sa Constitution et à la Charte des Nations Unies ».1

    Et cette même République fédérale d’Allemagne a violé comme aucun autre Etat sa propre constitution qui, tirant la leçon de la guerre fasciste d’agression, prévoit sans ambiguïté à son article 26 : « Les actes susceptibles de troubler la coexistence pacifique des peuples et accomplis dans cette intention, notamment en vue de préparer une guerre d’agression, sont inconstitutionnels. Ils doivent être réprimés pénalement. »2

    Le rôle des Allemands dans les Balkans, un ancien ambassadeur témoigne 

    Le ministre allemand de la Défense de l’époque, Volker Rühe (CDU) avança, lui, l’argument, qui devait plus tard devenir la position officielle du gouvernement allemand, que Milosevic effectuait un nettoyage ethnique à grande échelle. Il dit : « Le problème du Kosovo ne peut pas être résolu en envoyant des troupes en Albanie, en fermant la frontière avec le Kosovo et en encourageant, ce faisant, les agissements de monsieur Milosevic ». Des commentaires qui revenaient à un chèque en blanc aux activités de l’UCK.

    En 1999, la Frankfurter Allgemeine Zeitung révélait que l’UCK était encouragé par l’Allemagne et d’autres pays à provoquer une crise humanitaire dont on se servirait comme justification pour une intervention de l’OTAN. Le journal citait dans ce contexte un passage du rapport général d’une session parlementaire de l’OTAN sur la crise du Kosovo : « Les répressions serbes ont diminué dans la période d’octobre à décembre 1998. De l’autre côté, il y a une insuffisance de mesures pour contenir le UCK, qui a été capable de collecter des dons aux Etats-Unis et en Europe de l’Ouest, en particulier en Allemagne et en Suisse, ainsi que d’engager des recrues et de faire passer des armes par la frontière albanaise. Sur cette base l’UCK a été capable d’intensifier fortement ses attaques contre les forces de sécurité serbes et contre les civils à partir du début de décembre 1998 ».


    « Plus encore qu’au cours des dix années précédentes dans les autres régions de Yougoslavie, l’Allemagne nouvellement réunifiée joue un rôle de tout premier plan dans le conflit du Kosovo. Après cinq décennies d’hibernation, l’impérialisme germanique réactivé revient sur le devant de la scène, profitant de la relative mollesse de son grand concurrent américain (ère Clinton) et de l’effarante naïveté de ses partenaires européens (Mitterrand). Cette fois, on ne se contente plus de discours ; on prépare activement l’agression militaire contre la Serbie, la troisième depuis 1914.   »




  • jean-jacques rousseau 27 janvier 2012 22:58

    « Le 8 mai 1945, à la capitulation allemande, les dernières délégations diplomatiques nazies sont expulsées des derniers États neutres : la Suisse, l’Irlande du Sud, l’Espagne, le Portugal, l’Afghanistan et le Chili. En tout, 52 États se sont trouvés en état de guerre avec l’Allemagne hitlérienne, état auquel aucun traité de paix après 1945 n’est jamais venu mettre officiellement fin. »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale 




  • jean-jacques rousseau 27 janvier 2012 09:28

    Vous etes « bien content de voir refleurir le bel esprit de la résistance » ?

    Je n’en crois pas un traître mot. Je pense plutot que vous êtes la victime consentante d’une vaste manipulation, le suppôt subalterne d’une odieuse fraude intellectuelle, d’une révision honteuse de l’Histoire. 

    L’Histoire que l’on nous serine aujourd’hui comme si nous étions des enfants débiles est fabriquée de toutes pièces pour nous faire croire que « tout va bien » et « qu’il n’y a pas à s’en faire ». Vous commencez l’Histoire en 1945 et les années 30 se perdent déjà pour vous dans le mystère d’une pré-histoire... Vous parlez du Front populaire ou de Louis Barthou c’est comme péter dans l’eau...
    Les forces de la démocratie et de la liberté auraient triomphé de celles de l’internationale communiste et du nationalisme raciste nazi... Et nous vivons mieux aujourd’hui qu’hier... La bonne blague !
    Pour ça il faudrait continuer à faire croire que l’Europe d’aujourd’hui n’aurait rien avoir avec la « Nouvelle Europe » du IIIeme Reich et que le libéralisme c’est la liberté et la prospérité...
    Ca va être de plus en plus difficile... préparez vous à déchanter.

    1. L’Europe d’aujourd’hui (et a fortiori le projet d’Europe fédérale que trimbalent dans leurs cartons la « droite » et la « gauche ») est le prolongement naturel de la Gross Europa hitlérienne.
    L’union européenne est un monstre juridique en tous points contraire à la Charte des Nations-unies. C’est logique puisqu’elle est construite sur le modèle et principes du Reich germanique de supra-nationalité et du Zollveiren (union douaniere) qui interdit aux peuples le choix de leur propre politique intérieure. Les nazis ne sont pas nationalistes mais impérialistes et la preuve en est (que vous essayer pitoyablement de gommer) que sa force militaire etait essentiellement composite ; formée par des troupes internationales sous commandement allemand.

    2. La cause de guerre en Europe n’a jamais été la défense du droit national. C’est a chaque reprise la tentative hégémonique impériale et la négation du droit des peuples à disposer d’eux-memes qui est la cause des conflits en Europe depuis le premier Empire germanique.
    Or la France n’a existé depuis la bataille de Bouvines et Philippe Auguste que par opposition à cet impérialisme au nom de la souveraineté et de l’indépendance nationale. C’est cela le véritable esprit de la résistance : la résistance à l’oppression impérialiste. 

    3. Le ressort de l’Impérialisme germanique, le nerf de sa guerre contre la liberté des peuples c’est la Banque. Ceci depuis longtemps puisque les Empereurs germaniques depuis les immondes Habsbourg devaient financer leur élection en achetant le vote des princes et des éveques électeurs à la Diète d’Empire qui est l’ancêtre du parlement européen. Depuis cette époque la haute finance s’est toujours associée au pouvoir impérial.

    4. Les règles du libéralisme sont contraires à celles de la liberté nationale. Car une Nation indépendante fixe ses propres règles telles le contrôle des changes ou les tarifs douaniers selon des critères de prospérité ou de développement économique et social intérieur. Des règles qui ne sont pas compatibles avec le libre échange et la libre circulation voulus par la haute finance et les milieux d’affaires impérialistes pour maximiser leurs profits et leurs réserves financières. 

    5. Il est faux de dire que l’on vive mieux aujourd’hui qu’hier. Le bien-être et l’avenir d’un particulier ne peut pas être supérieurs à la prospérité et la stabilité de l’Etat dont il fait partie. Si l’Etat français est en situation de banqueroute, toutes les familles françaises le sont également. Vous vous flattez de prétendre que « même si beaucoup a été fait à la fin de la guerre, les avantages sociaux étaient très inférieurs à la situation actuelle. » Quelle baliverne ! Les comptes de la Sécurité sociale étaient bien meilleurs avant-guerre quand les caisses maladie se permettaient de racheter des châteaux et de vastes domaines pour les cures de leurs malades alors qu’aujourd’hui on annonce qu’il faudra se préparer à faire des « sacrifices » pour éponger une dette de plus de 30 milliards d’euro. Vous faites peut-être partie de ces pauvres bougres qui pensent que c’est mieux de vivre à crédit et s’enchaîner comme débiteurs des institutions bancaires toutes-puissantes plutôt que d’avoir des comptes équilibrés et de payer comptant ? 

    Tout ce que vous prétendez est faux et pitoyable. A vous seul vous êtes une véritable agence de désinformation.


  • jean-jacques rousseau 26 janvier 2012 09:22

    « La division Das Reich n’était composée que d’allemands, y compris ceux incorporés de force dans le Reich, des autrichiens et des alsaciens. »

    Voila ce qu’on appelle une proposition paradoxale. « Que des allemands ... y compris des autrichiens et des alsaciens » Vous avez créé une contradiction interne dans votre première phrase... Je devine que le reste de votre prose sera de la même facture : une bouillie intellectuelle...

    «  il est garanti qu’il n’y a jamais eu de SS juifs, tziganes ou slaves » Amusant ! Heureusement que la Reich disposait de tests génétiques ADN efficaces...

    « Mais pourquoi appeler une telle époque pour servir votre argumentaire ? » « Cet article est un scandale, oser un parallélisme entre l’occupation nazie et le libéralisme est un crime de négationnisme » 
    Mais pourquoi pas faire ce parallélisme ? 

    Je l’ai écrit : « Le fascisme d’aujourd’hui s’est rénové. Il n’organise plus de déportation vers les camps, son action est plus discrète. Ses organisateurs sont des ministres, des directeurs en cravate qui clament de beaux principes et leur bonne foi. Mais partout il sème des graines de division et de haine, partout il pille les Etats, partout il méprise le citoyen, ses droits politiques et sa liberté. »

    Et je ne le retire pas, vous ne m’avez guerre convaincu du contraire et vos arguments sont soit faux, soit de pure convenance, soit complètement imprécatoires et quasiment hystériques.
    Vous n’etes pas qualifié pour traiter de ce sujet et refuter de maniere argumentée et crédible les reflexions et les conclusions de cet article et ses commentaires.
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