Je ne connais pas la fiabilité du site news24, mais le comité sanitaire Covid d’AfSud (MAC) semble donc dire quelque chose qui m’a semblé vrai depuis le début (dès mars 2020) :
à savoir que le SRAS-CoV-2 se dissémine beaucoup plus qu’on ne le croit, qu’il est presque impossible à arrêter par des mesures d’isolement social, (et j’ajoute : que le taux de létalité est donc bien plus bas qu’on ne le prétend), et enfin que le nombre de cas positifs est essentiellement le résultat du nombre de tests effectués à un instant donné.
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Comme tout le monde ne regarde pas les liens, je mets une partie de leur texte en anglais et traduit en français.
« Crucially, it appears that efforts to eliminate and/or contain the virus are not likely to be successful. Therefore, it is critical that the role of containment efforts like quarantine and contact tracing is re-evaluated. » [...] « The inability of the current testing strategy to identify the bulk of cases is illustrated by the high SARS-CoV-2 seropositivity rates seen across multiple provinces in serosurveys, implying that only a fraction of cases (perhaps one in 10, or even less) are ever diagnosed. It added : It stands to reason that if the vast majority of cases are not diagnosed, then the vast majority of case contacts are also not diagnosed. This means that quarantining and contact tracing are of negligible public health benefit in the South African setting »
en français : « Surtout, il semble que les efforts pour éliminer et/ou contenir le virus ne soient pas susceptibles de réussir. Par conséquent, il est essentiel que le rôle des efforts de confinement comme la quarantaine et la recherche des contacts soit réévalué. » [...] « L’incapacité de la stratégie de test actuelle à identifier la majeure partie des cas est illustrée par les taux élevés de séropositivité pour le SRAS-CoV-2 observés dans plusieurs provinces dans les enquêtes sérologiques, ce qui implique que seule une fraction des cas (peut-être un sur 10, voire moins) sont jamais diagnostiqué. Il a ajouté : Il va de soi que si la grande majorité des cas ne sont pas diagnostiqués, alors la grande majorité des contacts de cas ne sont pas non plus diagnostiqués. Cela signifie que la mise en quarantaine et la recherche des contacts présentent un avantage négligeable pour la santé publique dans le contexte sud-africain. »
@Eric F Si en trois semaine le variant Omicron a atteint une part de 14% des séquençages effectués aux USA, on peut penser qu’il va faire disparaître le Delta ou les prédécesseurs assez rapidement (le seul exemple de l’Afrique du Sud aurait pu être une singularité locale, mais ce n’est donc pas le cas). On a donc un variant qui échappe largement aux vaccins (c’était un peu prévu, et c’est peut-être de notre faute par la vaccination indifférenciée), et qui semble beaucoup moins dangereux (ce n’est a priori pas grâce à nos actions, mais voir ci-dessous). * On pourrait presque émettre l’hypothèse de savants fous, et néanmoins humanistes, ayant concocté/amélioré/sélectionné/dispersé ce variant pour mettre fin au Covid. Je me permets de dire ça non pas parce que j’aurais des preuves dans ce sens, mais parce que demain ce genre de projet de vaccination sauvage (par libération d’un agent infectieux et immunisateur dans la nature) pourrait tout à fait être défendu par des médecins. En l’état actuel de la loi française ce serait sans doute illégal, mais les lois changent vite et un tel agent infectieux ne respecterait pas les frontière s’il était libéré par un autre pays.
Supprimer la démocratie au nom du Covid, comme en tant de guerre, c’est ce qui a permis de massacrer des millions de gens lors de deux guerres mondiales. Sans que les soldats ne puissent jamais exiger de rentrer chez eux pour cesser ce carnage auquel ils n’avaient aucun intérêt. Les partisans du totalitarisme supposé ’nécessaire’ sont des criminels contre l’humanité qui ne demandent qu’à passer à l’acte.
Une moins rigolote : « Terroriser les gens, puis leur dire qu’on va les protéger, c’est la technique de la Mafia. »
Terroriser les gens pour les obliger à accepter un changement de régime politique (et en tuer un certain nombre en passant) c’est même du terrorisme. Le terrorisme a une visée politique et militaire. La Mafia se contente de votre argent tant que vous ne résistez pas. La révolution française a effectivement pratiqué la Terreur, mais contre une minorité d’ultra-privilégiés : les nobles et leurs soutiens religieux. Lorsque la peur devient l’outil principal des politiciens nous sommes tous menacés.
Au sens strict, cette déclaration affirme que tous les allemands attraperont le Covid d’ici la fin de l’hiver, ce qui est bizarre puisque le cumul total des cas depuis le début 2020 est de 5.8 millions en Allemagne. Le message implicite est lui parfaitement clair : si vous ne nous obéissez pas vous êtes en danger de mort. Mais il ne faut pas généraliser, tous les Allemands ne sont pas aussi nostalgiques.
« Au fur et à mesure que le coronavirus évoluera, il sera de moins en moins agressif »,
a ajouté le professeur Granot. Omicron pourrait donc, à terme,
supplanter Delta par sa grande capacité de transmission mais
parallèlement faire chuter drastiquement l’impact sur le système de
santé. Selon l’immunologue, le virus sera probablement encore présent
pendant de nombreuses années, avec de nouvelles variantes, de moins
enmoins capables d’atteindre le statut d’épidémie mondiale.
Le problème est que les seuils épidémiques sont, semble-t-il, déterminés par le nombre de cas détectés pour 100.000 personnes, et non par le nombre de décès, ni même par le nombre de patients hospitalisés pour cette maladie. Dans ces conditions la notion d’épidémie est très subjective : il y a des épidémies de rhumes standards en hiver mais on ne s’en préoccupe pas plus que ça. Plus on teste pour une maladie, plus on aura de cas détectés pour 100.000 personnes (si on refuse de faire un taux = (nb de tests positifs)/(nb de tests total) dans le cas des tests de masse, qui ne sont pas basés sur des symptômes mais des obligations réglementaires diverses, comme pour le Covid). De plus le seuil épidémique (nb de cas détectés pour 100.000) est différent pour chaque maladie... Il y a énormément de marge pour garder un pays en situation d’urgence sanitaire épidémique si on le désire, quelle que soit la gravité du variant actif.
Le seuil épidémique se définit comme l’incidence d’une maladie à partir de laquelle il peut être considéré qu’une épidémie est en cours, l’incidence étant le nombre de nouveaux cas sur une période.
En France, en 2016, le seuil épidémique des syndromes grippaux était de 173 cas pour 100.000 habitants et celui de la diarrhée aiguë (gastro-entérite) était de 194 cas pour 100.000 habitants.
Vous noterez que gastro-entérite=diarrhée aiguë et non pas gastro-entérite=diarrhée asymptomatique comme c’est le cas pour le Covid.