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kimbabig

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  • kimbabig 16 avril 2011 11:49

    M.Cabanel,

    Je ne suis pas vraiment satisfait, non...

    En commençant par parler d’isolation, vous retombez, sans le résoudre, dans le problème que j’ai cité dans mon précédent commentaire : compter sur une meilleure isolation, cela revient à refaire tout l’intérieur de tous les logements. Or personne, ni les proprios, ni les locataires, ni l’état, n’a envie de mettre la main à la poche pour cela. L’état pourrait certes imposer les normes HQE les plus strictes... pour le neuf. Pour l’existant, la mise aux normes pourra prendre des décennies... Avec un résultat plus qu’aléatoire. Un très grand nombre de logements ne satisfont pas déjà aux normes actuelles, y compris en matière de sécurité : on en trouve encore avec des systèmes électriques antédiluviens, ou avec la boîte à fusibles au dessus du lavabo, ou avec une plomberie passoire qui répand ses effluves, ou avec des infiltrations que le proprio fait réparer au bout de plusieurs années de demandes insistantes avec des rustines...Et vous voulez du HQE dans tous les logements ?

    Vous pouvez déjà retirer 50 MTeP de votre compte. Une fois encore, oubliez l’isolation.

    Pour ce qui est de l’économie des pertes du transport, je crois que vous voyez beaucoup trop gros (vous le reconnaissez d’ailleurs vous-même). D’après l’article Wikipédia sur les THT, les pertes par effet Joule sur le transport d’électricité se montent à 2,5 % de la consommation globale d’électricité. Mais si vous parliez des pertes dues au transport pour la totalité de l’énergie consommé, il est clair que ces pertes pourraient sembler plus importantes pour le pétrole transporté en camion citerne jusqu’à la station. Cela dit, si le camion brûle 700 l de gazole pour en amener 35000 à la station... Ce n’est pas non plus énorme (2%). Il faut aussi ajouter les trains citernes et les pétroliers, mais leur consommation rapportée au volume transporté est encore plus faible que pour les camions.
    C’est bien beau de produire l’énergie sur place, mais quand la production locale est insuffisante, il faut bien en importer, non ? Surtout si vous souhaitez un recours massif à des énergies intermittentes...
    Voilà donc 67 MTeP qui n’ont plus leur place dans ce compte.

    Pour ce qui est de la géothermie, vous exagérez encore, en particulier avec cette nappe parisienne :
    "la ville de Paris redémarre l’exploitation du potentiel géothermique de la nappe du Dogger, plus grande nappe aquifère de France. Elle y pompe une eau à 57°C et y réinjecte une eau à 20°C en moyenne. Mais, avec 300.000 logements approvisionnés, une limite sera atteinte au bout de 30 à 35 ans et une bulle froide se formera sous les installations de pompage. Cette bulle froide mettra 100 à 150 ans à pour se réchauffer.« , dixit Ekopedia.
    La région parisienne, c’est 12 millions d’habitants qui ne rentrent pas dans 300 000 logements. De plus, 30 ans de chaud pour 150 de froid, ce n’est guère intéressant. On oublie.

    L’hydraulique produit environ 6 MTeP par an, et cette énergie est déjà exploitée à 90 % en France.
    Imaginons que l’on puisse tirer 54 MTeP du biogaz (cela dit, si c’était vraiment possible, on serait complètement stupides d’acheter du gaz aux russes et aux algériens), notamment en valorisant les déchets. Soit dit en passant, la combustion de 42 % des ordures ménagères produit seulement l’équivalent énergétique de 2% de l’électricité consommée.
    Imaginons aussi que l’on puisse tirer 52 MTeP avec l’éolien + le solaire (douce France couverte d’éoliennes produisant seulement 2000 h par an).

    On est à 112 MtEP, vous êtes dedans M.Cabanel, et vous n’avez ni le 10 de der ni belote rebelote pour sauver la mise. Heureusement que vous n’êtes pas ministre de l’énergie ! Vous surestimez beaucoup trop le potentiel des énergies renouvelables, surtout dans la façon dont vous les concevez.

    De plus, vous avez omis une variable importante : le coût. Combien coûtera le KwH avec de telles mesures ? Et quid de la péréquation tarifaire avec de l’énergie produite localement ? Des tarifs régulés et de la garantie d’approvisionnement avec 40% d’énergie intermittentes ? Pendant que le biogaz est utilisé pour produire l’électricité les jours sans vent, on roule pas ?

    Je vous invite à lire ce lien et faire le deuil de vos illusions.
    http://fr.ekopedia.org/Limites_des_énergies_renouvelables

    Toutes les solutions que vous préconisiez y sont listées, et il y est notamment expliqué que le seul moyen viable de recourir massivement au solaire et à l’éolien est celui que je vous décrivais, un réseau mondial qui compenserait l’intermittence par le foisonnement.

    Si vous voulez vraiment du 100% renouvelable, au moins pour l’électricité, sans les inconvénients de prix et d’intermittence, c’est la seule solution à peu près viable. Sinon... dans les années 50 de ce siècle, ce sera : »Superphénix, reviens, on a plus de pétrole ni d’uranium ! Plus que des fûts radioactifs à plus savoir ou les mettre !"



  • kimbabig 16 avril 2011 06:09

    Ainsi, des mères et pères la pudeur, des féministes décrépies à la vulve desséchée par tant de misandrie, alliées objectives de moralistes immondes sortis du caniveau du puritanisme judéo-chrétien le plus abject voudraient en finir avec la prostitution, le plus vieux métier du monde...

    Non contents que les pratiquant(e)s de cette profession d’utilité publique soient injustement méprisé(e)s et ostracisés en dépit des services qu’ils rendent, ces néo-puritains souhaiteraient maintenant blâmer les clients, dont certain(e)s n’ont que les services des prostitué(e)s pour assouvir leurs légitimes besoins sexuels.

    Ces pères et mère la pudeur récolteront ce qu’ils auront semé : la prostitution continuera de s’exercer en s’enfonçant un peu plus dans la clandestinité, c’est à dire dans des conditions toujours plus glauques pour ceux qui la pratiquent, avec en plus un recrudescence du nombre de nombre de viols, d’abus sexuels encore plus glauques...

    Regardez ce qu’est devenue la religion qui s’obstine encore à imposer la chasteté à ses représentants : une usine à pédophiles...
    http://www.rue89.com/2010/03/27/pedophilie-la-deviance-de-leglise-catholique-144675
    Brillant, continuons dans la voie de la morale triomphante, acharnons nous à cacher ce besoin de sexe que l’on ne veut pas voir. Le désir sexuel, satan l’habite ! Alors, chassons le par la grande porte, il réapparaîtra... par la porte de derrière... des premier(e)s communiant(e)s.

    Et que dire de ces gens prétendus « de gauche », ces sociaux-traîtres qui osent soutenir pareil projet de loi, alors que leur rôle devrait être d’oeuvrer à l’amélioration des conditions de travail des prostitué(e)s, réclamer pour eux la sécurité sociale et un système de retraites avantageux, car ce métier est délicat à exercer passé un âge arrivant très vite, la gérontophilie restant quand même un marché de niche dans le secteur.

    La réouverture des maisons closes, comme en Espagne et en Allemagne, est le combat à mener pour les progressistes, avec l’établissement d’un tarif réduit social pour les allocataires des minimas sociaux. Tout le monde a droit au sexe ! Les pauvres, les petit(e)s, les gros(ses), les moches, tout le monde ! Qu’on ouvre aussi des bordels à gigolos pour les clientes, pas d’inégalité des sexes.

    Bien entendu doit être mené en arrière plan un autre combat visant à désinfecter la société du puritanisme et de toute diabolisation du sexe. Il faut apprendre aux jeunes gens parvenant à l’âge de s’adonner aux plaisirs charnels qu’il est normal d’en profiter, que les délices de la chair sont nobles, et qu’au contraire les tabous dans ce domaine sont à proscrire, de même que les complexes.

    C’est n’est pas la pimbêche sainte-nitouche se refusant à tout le monde qui doit être sanctifiée, mais bien la gourmande peu avare de ses charmes. Ce jeu grotesque et hypocrite que l’on nomme séduction et l’ensemble des comportements afférents doit être ringardisé, la multiplication des expériences valorisée, et avec tout le monde : grand(e)s, gros(ses), petit(e)s, peu importe qu’ils correspondent aux prétendus canons de beauté vantés dans les magazines, peu importe la quantité de muscle ou de graisse, seul compte le plaisir de la chair.

    Il doit devenir, pour n’importe quelle femme ou n’importe quel homme, aussi naturel de demander franchement et abruptement une relation sexuelle à un(e) inconnu(e) rencontré(e) dans la rue que de lui demander l’heure ou du feu. Combien de gens sont capables, actuellement, lorsqu’ils ressentent une attirance physique envers un(e) inconnu(e), de lui exposer clairement, honnêtement leurs intentions ? Chacun(e) doit être en mesure de le faire, et d’accepter qu’autrui le propose sans pour autant le juger comme un obsédé ou une nympho.

    Une fois que cette oeuvre salvatrice aura été menée à bien, la prostitution aura perdu beaucoup de raisons d’exister. Mais d’ici là, son existence est salutaire ! Les prostituées devront rester là pour éponger le trop plein de semence que le reste des femmes se refuse d’absorber pour diverses raisons parmi lesquelles on trouve nombre de mauvaises : puritanisme, pudibonderie, effet des modes, snobisme, l’impression de profiter du seul pouvoir que la société laisse aux femmes sur la gent masculine... Tout est une question d’éducation.



  • kimbabig 16 avril 2011 02:39

    M.Cabanel,

    Si le début de mon commentaires est bourré de contre-vérités sur les énergies renouvelables, pourriez-vous me dire lesquelles ? Il ne me semble pas avoir inventé inventé les conséquences dramatiques que peut avoir la rupture d’un barrage, comme la catastrophe du Vajont.

    Je ne pense pas non plus me tromper en disant que l’éolien et le solaire ont des productions intermittentes, c’est évident : sans vent, une éolienne ne produit rien, de même qu’un panneau solaire ne produit rien la nuit. Ce qui ne veut pas dire que l’on a pas besoin d’électricité, et il faut donc la stocker, par exemple dans des batteries remplies d’acide. Cela, je ne l’invente pas. Certes, cela pourrait aussi se faire dans des condensateurs géants ou dans des stations de pompage turbinage.

    Etes-vous certain que les solutions que vous prônez permettront de satisfaire aux besoins de villes de plusieurs millions d’habitants, de faire rouler des trains à 160 km/h, de faire tourner des usines, en se passant du nucléaire, du pétrole et du charbon ? J’ai de sérieux doutes.

    Vous dites que l’éolien peut répondre aux besoin d’une seule habitation, certes, mais d’un immeuble ? Tout le monde n’a pas les moyens de se payer un pavillon avec jardin, et ceux qui les ont n’ont pas tous envie d’y mettre un gros ventilateur bruyant.

    Quant à reloger toute la population dans des bâtiments à énergie positive... J’avais vu un reportage sur une habitante d’un de ces Bepos, dépourvus de chauffage grâce à leur bonne isolation. Le bailleur lui interdisait d’accrocher quoique ce soit aux murs (étagères, tableaux...) pour ne pas abîmer et rendre inefficace le revêtement supra-isolant, et lui déconseillait d’ouvrir les fenêtres. Est-ce là votre vision du confort moderne ? un appart à 15° en hiver qui pue le renfermé, et qu’il est interdit de personnaliser sous peine de transformer l’immeuble en igloo ?

    La tâche serait colossale, rien que pour isoler convenablement tous les bâtiment existants. Cela reviendrait à refaire tout l’intérieur des logements, en touchant l’intimité du cadre de vie personnel de chacun. Imaginez un peu les résistances, notamment avec tous ces immeubles classés qu’il faudra s’abstenir de défigurer. Et qui paiera ça ? L’état ? Les propriétaires ? Les locataires ? Ou peut-être voudriez vous raser la France pour reconstruire ensuite en Bepo ? Un vieil immeuble haussmannien, ou datant de l’ancien régime, a quand même plus d’allure qu’un Bepo.

    Pour ce qui est de la géothermie, la France n’est malheureusement pas l’Islande.

    Je suis de même très sceptique sur l’idée de consommer sur place l’énergie produite. Je crains une limitation drastique de l’énergie disponible et par conséquent une sévère augmentation de son prix, et la fin de l’égalité tarifaire garantie sur l’ensemble du territoire (mais ça, il est vrai que la privatisation et l’ouverture à la concurrence s’en chargent déjà).
    Pensez vous vraiment que des mégapoles comme Paris, Toulouse, Marseille ou Nice pourraient produire sur place l’énergie qu’elles consomment ?

    De plus, les panneaux Graetzel que vous évoquiez, si leur technologie est novatrice, ne sont pas sans inconvénients :
    "L’électrolyte actuellement utilisé majoritairement est instable. Les solvants le composant sont volatils et présentent un risque d’évaporation et même d’explosion de la cellule. Les sels d’iodure offrent un risque de corrosion de la cellule, entraînant ainsi des fuites de produits dangereux."
    dixit : http://fr.ekopedia.org/Cellules_graetzel
    Vous souhaitez remplacer une centrale nucléaire, qui risque certes d’irradier dans un rayon de 100km, mais qui se situe à plus de 200km de chez moi, par des par des panneaux dont les solvants volatils risquent d’exploser chez moi ?

    Par contre, l’idée du biogaz est sympathique, j’imagine bien GDF branchant ses tuyaux au cul de toutes les vaches de France. Après tout, une vache produit quotidiennement 400l de méthane qu’il serait dommage de laisser s’envoler sans les brûler. Peut-être cela suffira-t-il à faire fonctionner toutes les gazinières du pays, histoire de bien saisir les entrecôtes. Cuire une vache avec les gaz de ses pets, voilà une ironie bien savoureuse.

    Pour l’abandon de l’obsolescence programmée, je partage totalement votre avis, car ce principe s’apparente à de l’escroquerie. L’obsolescence programmée fut introduite par les fabricants d’ampoules qui limitèrent volontairement la fiabilité de leurs produits. Mieux vaut une ampoule centenaire qu’une ampoule basse conso chère et peu fiable !
    http://www.centennialbulb.org/cam.htm



  • kimbabig 15 avril 2011 22:55

    Il me semble que toutes les sources d’énergie sont potentiellement dangereuses. Au rayon des catastrophes écologiques et humanitaires, le nucléaire est loin d’être seul à avoir fourni sa contribution.

    Les énergies fossiles ont montré elles aussi leur nocivité, notamment avec les problèmes liées aux émissions de CO². L’exploitation de ces énergies dans des centrales électriques peut aussi être source de problèmes, d’inquiétudes, comme dans cette centrale http://levante.fr/vaziu/vaziu_dossier_280602.html peu appréciée des corses, ou ce problème rencontré aux USA http://www.enerzine.com/12/9168+unc-centrale-thermique-explose-aux-etats-unis+.html . Bien que l’explosion d’une centrale thermique soit bien moins grave qu’un accident nucléaire de type Fukushima ou Tchernobyl, les conséquences d’un accidents liés à la production et au transport du pétrole comme Deepwater Horizon, l’Exxon Valdez sont très loin d’être insignifiantes.

    Les énergies renouvelables ne sont pas en reste : elles peuvent être les plus meurtrières à court terme (précision importante). Cela pourra paraître surprenant, mais c’est pourtant la vérité. L’énergie renouvelable la plus utilisée est en effet l’hydro-électricité, une énergie durable et maîtrisée depuis très longtemps, comme par exemple dans cette centrale lyonnaise, en fonctionnement depuis 1899 et qui fournit toujours le courant d’environ 100 000 foyers :
     http://www.photo-seb.net/lyon/autour_de_lyon/index.html
    ou cette centrale toulousaine, ancien ensemble de moulins à eau du 12ème siècle reconvertis fin 19ème pour la production électrique, alimentant seulement 4000 foyers : http://lieuxoutsita.free.fr/Lieux%20tolosa/bazacle.htm .

    C’est une énergie puissante, car sur les 5 plus puissantes centrales du monde, les 4 premières sont des barrages (la 5ème étant une centrale nucléaire... japonaise, qui fort heureusement n’a pas encore explosé). http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_plus_grandes_centrales_au_monde

    Mais c’est aussi potentiellement une énergie incroyablement destructrice, comme par exemple lors de l’accident du barrage du Vajont, en Italie, une des pires catastrophes industrielles d’Europe Occidentale, qui toucha une des plus puissantes centrales électriques du monde à cette époque :
    http://blogperso.univ-rennes1.fr/arthur.charpentier/index.php/post/2009/12/29/Grandes-catastrophes%3A-le-barrage-de-Vajont-%281963%29

    Les 2000 morts causés par cet accident n’ont pas eu le temps de fuir en espérant échapper au cancers qui les rattraperait 10 ans après une exposition aux radiations, comme les riverains de Fukushima ou de Tchernobyl. Ils ont été tués par le choc de la vague ou noyés dans les minutes qui ont suivi l’accident. Au moins, le renouvelable, c’est en cas d’accident une mort rapide et directe, ou les victimes ne sont pas dévorées lentement et insidieusement par le crabe. Plus propre, pour ainsi dire.

    Mais l’accident du Vajont avait l’avantage de se dérouler dans une zone montagneuse peu peuplée. Si le barrage des Trois-Gorges, la plus puissante centrale électrique du monde avec ses 18 gigawatts, venait à lâcher, c’est en centaines de milliers voire en millions que se compteront les victimes, vu la densité de population en aval. Mais il vrai qu’une telle catastrophe n’aurait pas le mauvais goût de cracher dans l’atmosphère des particules radioactives dont certaines auraient une infime probabilité de finir dans notre potage en France. Il y aurait juste bon nombre de chinois en moins

    Comme je l’énonçais au début, tout énergie peut être dangereuse. Plus l’énergie est concentrée, plus elle est potentiellement dangereuse. Les barrages illustrent bien ce phénomène : un vieux moulin à eau avec une petite retenue, c’est mignon, bucolique et durable, et ne peut générer en cas de problème qu’une petite inondation sans gravité. Un gros barrage avec une grosse retenue peut quant à lui générer des catastrophes dantesques.

    L’énergie nucléaire est une énergie extrêmement concentrée, et par conséquence potentiellement très destructrice. Mais avec cette énergie, vaut-il mieux en concentrer encore l’utilisation comme c’est le cas actuellement dans les centrales électriques, ou laisser se produire sa dissémination, comme cette société qui vend des centrales nucléaires miniatures, de la taille d’une cuve à mazout ? http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/des-reacteurs-nucleaires-miniatures-en-vente-libre_17323/
    Ceci dit, le site de cette société ne parle pas de maintenance ou de service après-vente.

    De plus, toutes les pistes d’utilisation de cette énergie n’ont pas encore été exploitées, notamment la production d’eau chaude sanitaire et de chauffage, comme expliqué dans ce lien :
    http://www.ecolo.org/documents/documents_in_french/cogeneration_nucleaire-07.htm même si cela a failli se faire en France, à Grenoble :
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/thermos_sv.html

    D’usages, plus insolites, ont bel et bien été trouvés à cette énergie, comme le pacemaker http://www.dissident-media.org/infonucleaire/pacemaker.html
    Reste à savoir si ceux qui en sont équipés passent sans encombre les contrôles des aéroports.

    Une des applications les plus prometteuses, et les moins susceptibles d’occasionner des soucis écologiques est certainement la propulsion spatiale (irradier l’espace, ça ne gênera pas grand monde, l’espace est déjà radioactif). C’est d’ailleurs le seul moyen actuellement disponible avec les technologies actuelles d’effectuer des voyages interplanétaires ou interstellaires (12% de la vitesse de la lumière pour le projet de vaisseau interstellaire britannique Daedalus)
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Propulsion_nucl%C3%A9aire_puls%C3%A9e

    Malgré sa dangerosité, les utilisateurs de l’énergie nucléaire ont quand même le bon goût de mettre ses déchets dans des fûts (vu la nature des déchets, c’est un minimum), contrairement au déchets de l’utilisation du pétrole qui vont... directement dans l’atmosphère. Maintenant, il est clair que je voudrais pas de ces saletés de fûts chez moi, même si des indélicats (anglais, pour la plupart) se sont déjà permis d’en jeter dans la mer quelques milliers de tonnes :
    http://atomicsarchives.chez.com/tcherno_sous_marin.html

    Ceux qui se fréquentent les plages de l’Ouest devraient savoir dans quoi ils se baignent. Notons l’intelligence stratégique (perfide ?) qui consista de la part de nos voisins anglais et belges à jeter leurs fûts de déchets nucléaires par dessus bord au large de l’usine de la Hague (toujours plus discret de se soulager près de la fosse sceptique du voisin, on risque moins d’être accusé de la puanteur).

    Contrairement aux fumées de nos bagnoles, les déchets nucléaires peuvent être éliminés dans certains équipements comme celui-ci, qui n’était pas très populaire, bien qu’en avance sur son temps : http://generationsfutures.chez-alice.fr/energie/superphenix.htm
    C’est d’ailleurs pour pallier à la fermeture de cet équipement qu’a été conçu et exporté le MOX, que la centrale de Fukushima dégueule dans son environnement

    Le réacteur couplé à un accélérateur de particules, permet aussi d’éliminer les déchets http://www.laradioactivite.com/fr/site/pages/Principe_ADS.htm

    Parmi les produits issus de la fission nucléaire, certains peuvent même vous être injectés chez le médecin : c’est le cas du technétium-99
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Techn%C3%A9tium_99m

    L’énergie nucléaire est est une énergie puissante et donc dangereuse, qui demande une énorme maîtrise technique. Elle est utilisée depuis seulement 60 ans et de nombreux progrès peuvent être faits dans son usage. S’il faut surveiller de près ceux qui l’utilisent, et s’abstenir de laisser cette énergie entre les mains de gens plus concernés par le profit que par l’intérêt général, faut-il la bannir totalement ?

    Faire un référendum sur la sortie du nucléaire maintenant, en profitant de l’émotion suscitée par l’accident du Japon, ne reviendrait-il pas à faire un référendum sur le rétablissement de la peine de mort, ou l’obligation de se faire implanter une puce d’identification sous la peau, le jour ou des morceaux de cadavres de fillettes violées sont retrouvés dans la cave d’un tueur en série ?

    Tout ce que je sais, c’est que nous avons besoin d’énergie. Il est une constante que je retrouve bien souvent chez les partisans de la sortie du nucléaire, c’est le recours aux économies d’énergie, c’est à dire la culpabilisation des « vilains inciviques » qui laissent leurs lumières et leurs ordis allumés. Je ne veux pas que l’on vienne me parler d’économiser l’énergie comme si l’on vivait au temps ou l’électricité devait être achetée à un prix abusif à des compagnies ou régies locales. Je ne veux pas voir mes factures d’électricité augmenter inconsidérément ou être soumis à des pannes pour cause de défaut d’approvisionnement, sous prétexte que des gens ont voulu renoncer à une énergie puissante dans une réaction de peur.

    Et quand au remplacement de cette énergie, ce lien détaille assez bien cet éventuel scénario :
    http://www.manicore.com/documentation/petrole/Charbon_nucleaire.html
    Si on arrête le nucléaire pour passer au charbon, je ne pense pas que ce soit un gros progrès en matière d’écologie. Car tous les pays du monde ne sont pas le Brésil ou le Canada, et ne peuvent recourir à l’hydro-électricité pour couvrir la majorité de leurs besoins. De même, construire de grandes cuves remplies d’acide de batterie pour pallier à l’intermittence du solaire et de l’éolien n’est pas non plus une panacée écologique. Et je suis sûr que le recyclage du CO² par des bactéries OGM rencontrera aussi des résistances :
    http://vulgariz.com/nature/environnement/des-bacteries-capables-de-transformer-le-co2-en-carburant/

    Maintenant il est sûr que dans un monde idéal, il y aurait un service public mondial d’électricité qui installerait 10000 km² de panneaux solaires dans le Sahara, autant dans les steppes kazaques et dans le désert du Nevada qui alimenteraient 24h/24h l’ensemble de la planète via des lignes de transport de courant longue distance. Encore qu’il faudrait des volontaires pour les nettoyer régulièrement...



  • kimbabig 27 mai 2010 04:21

    M.Asselineau a entièrement raison, la France ne peut retirer aucun bénéfice à lier son destin à celui de ses voisins européens, dont :
    -quasiment aucun ne parle notre langue (à l’exception d’une moitié de Belgique, et d’un tiers de Suisse, hors UE), ce qui nous impose la pratique du globish
    -aucun n’est capable de renouveler sa population, contrairement à notre pays, la démographie française progresse tandis que celle de ses voisins décline inexorablement (et dire qu’on veut prendre exemple sur eux pour la question des retraites ! quelle sottise !)
    -bien peu ont des intérêts économiques concordant aux nôtres (voir tous les problèmes de gestion de l’Euro)
    -quasiment aucun n’a su mettre en place une société laïque comme la nôtre, ayant relégué les questions religieuses dans le domaine privé ( beaucoup trop de pays voisins sont gangrénés par les bigoteries de tous genres, qui s’y étalent en place publique).

    Ce Monsieur a brillamment mis en évidence le fait qu’une France débarrassée de ses chaînes européennes pourra mieux défendre ses intérêts en se choisissant librement ses partenaires parmi les 197 nations de cette planète au lieu de systématiquement devoir marchander de mauvais compromis avec ses voisins, et que notre pays pourrait aussi renouer des liens étroits avec les autres pays francophones afin de mieux se préserver de l’influence anglo-saxonne.

    Comme il le dit si bien, l’Union Européenne est une sorte de syndic de copropriété intrusif qui s’arroge un droit de regard sur ce que vous faites chez vous. J’ajouterais qu’à l’échelle de la planète, c’est le syndic de la résidence de petits bourgeois retraités.

    Contrairement à M.Asselineau, je ne suis pas trop de droite, mais son discours est fort intéressant et ses propositions utiles, d’autant plus qu’il affiche une volonté de rassembler autour du rejet de l’Europe. Dans un autre registre, je partage son indignation contre la mise sous surveillance privée d’espaces publics et leur infestation par la publicité.
    http://u-p-r.fr/?p=713

    L’Europe n’a aucun avenir à l’exception de celui de musée décrépi, la France en a un car elle est jeune, elle a su exporter sa culture sur les 5 continents et est encore présente sur les 3 océans. Enfermer la France dans l’Europe c’est un vrai gâchis.

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