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knail

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Microscopiques, macroscopiques, les questions qui grattent là où ça démange m'intéressent au plus haut point. Je me réjouis de la découverte de la valeur des choses qui en principe n'en ont pas et m'agace des revendications de celles qui pensent en avoir. Un peu compliqué je recherche une simplicité surtout pas trop frontale.

Tableau de bord

  • Premier article le 17/05/2016
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Derniers commentaires



  • knail knail 3 juin 2016 12:22

    Vous êtes bien courageux de vous atteler à ce sacré personnage.

    J’avais déjà apprécié votre premier travail d’analyse, que je rejoignais d’ailleurs sur bon nombre de points. Je profite de ce second pour vous l’exprimer.

    Pour le présent article je ne peux dire : je n’ai visionné qu’une quantité relativement modeste de Vidéos de Soral qui a fini assez vite par me fatiguer. C’est d’ailleurs un peu dommage, parce que comme vous je le perçois brillant, interpellant, et m’efforce donc de passer par dessus tout ce qui se présente chez lui de rébarbatif et d’affligeant, que je perçois trop bien comme le résultat, malheureux d’une bataille qu’il livre avec lui même. Il en découle d’ailleurs un grand charisme. Ce charisme qui dérange tant. On se demande d’ailleurs si l’intérêt du personnage ne tient pas autant à ce qu’il raconte, qu’à la fascination qu’exerce cette lutte terrible qu’il effectue à chaque instant, en direct devant la camera, avec lui même. Dans ce combat on ne peut le trouver qu’honnête.

    Je repense à ce propos, par goût prononcé du paradoxe, dans un tout autre registre, et une expression diamétralement opposée à celle de Soral, à un autre charisme exceptionnel, qui pour la première fois dans l’histoire du Concours Reine Elisabeth avait couronnés de tous les prix ( Jury, Reine, Pesse, Public...) la personnalité hors du commun, c’est le moins que l’on puisse dire, du pianiste français Pierre Alain Volondat...

    Au delà de cela je me demande s’il n’est pas un peu rapide de déduire d’une seule séance de frotte menton la crainte d’un tarissement de son inspiration, et à contrario comment ne pas avoir perçu au travers de ses thématiques de prédilection un radotage récurent de longue date.

    Comme vous je pense que vraisemblablement il est accusé à tort d’antisémitisme, en tout cas d’anti-sémitisme primaire, avec toutefois une réserve de taille. En effet, comment un penseur si brillant ne nous explique t-il pas une fois pour toute, ainsi qu’à lui même, que, priver seulement les sinistres individus, qu’ils soient juifs, sionistes, Lapons , Papous, ou encore Belges, de la possibilité d’accumuler de la richesse et du pouvoir, et vous reléguez de facto leurs mythologies propres au rayon des curiosités.

    Ses analyses au millimètre de la pensée juive pour nous démontrer où s’enracinent les systèmes de dominations, au-delà de l’intérêt intellectuel relève pour moi d’un fourvoiement. Fourvoiement superbe et magnifique, brûlant de mille feux mais vain.

    A la lumière de ceci je m’interroge donc si tout de même cette fascination de Soral pour la culture juive et ses textes sacrés ne s’enracine pas dans le plus pur des anti-sémitismes : version de haute culture, complexe,raffinée ... crâne rasé et veste de cuir.

    Simplement et naïvement exprimé, ce que les peuples doivent parvenir à faire, et ce qu’ils tentent sans succès définitifs depuis l’aube de l’humanité, c’est de supprimer les possibilités de concentration de richesses et de pouvoirs dans les mains d’une minorité, et détruire tous les systèmes qui le permettent. Certains pourront alors encore penser librement qu’ils descendent en droite ligne du Soleil et qu’ils sont en droit de dispenser leurs rayons comme ils l’entendent, cela ne fera plus que sourire.



  • knail knail 2 juin 2016 15:05

    @simpesanstete

    Merci pour les liens.

    Le premier ne marche pas. j’ai trouvé ceci :
    https://lectures.revues.org/5578
    A l’occasion dites moi si cela correspond.
    Lorsque j’aurai pris connaissance de tout cela, je vous en donnerai un retour.



  • knail knail 2 juin 2016 10:30

    @politzer

    Merci !

    Concernant « le point de vue de classe » que vous citez, c’est effectivement un des tout gros problèmes et difficultés à surmonter. j’y suis constamment confronté encore. Je parle de mon propre regard de classe ou de celui de mes amis d’occident qui me rejoignent de temps en temps en Pologne. Nous avons les yeux fameusement crottés et les méninges grippés, conditionnés par une vie sous propagande capitaliste, consumériste, guerrière etc. Mes séjours en Europe centrale jouent pour moi comme une désaliénation, un déconditionnement.
    Je suis tout de même surpris du temps considérable nécessaire pour parvenir à se libérer de ces mauvais réflexes, même avec la meilleure volonté. Comme je l’écrivais sur un autre fil à Toma, qui relatait son expérience de vie à l’est, plus libre, plus légère pourtant au sein d’une grande déglingue, je crois que l’efficacité inouïe du capitalisme l’est parce que sa main mise s’inscrit jusqu’au plus profond de nos corps et de nos esprits. Il est de la plus grande urgence de prendre conscience de cela. Comment nous libérerions nous sinon d’un système qui nous habite au plus intime de nous même ? En ce sens, comme vous le dites, des séjours plus à l’est, ou des amitiés nouées avec des gens de l’est sont un bon début pour une thérapie de libération. Sans compter les liens nécessaires à créer pour renverser collectivement ce qui doit l’être.

    Au plaisir.

    Knail



  • knail knail 31 mai 2016 23:13

    @Kasia

    Bonjour Kasia,
    Votre commentaire me va droit au coeur, vous pouvez bien l’imaginer.
    Je tremblais un peu en imaginant ceux que je recevrais de la part de Polonais.

    Je reconnais bien dans tout ce que vous dites la perception difficile de la Pologne à l’Ouest. C’est affligeant, mais c’est aussi, heureusement purement superficiel, c’est à dire basé sur des clichés, et une totale méconnaissance. Finalement cela est dépassable. Il ne faut pas non plus se laisser impressionner. Surtout des Français qui sont comme on dit gentiment, un peu « grande gueule ». Mais c’est principalement un style. Toute les Français et Belges que je croise qui ont séjourné en Pologne en gardent un souvenir inoubliable, et tout particulièrement de leurs rencontres avec les gens, de l’atmosphère, de la chaleur humaine, de ces envolées d’enthousiasme qui vous emportent sur des voies inconnues chez nous : tout d’un coup on y a l’impression que l’on voudrait vous offrir le monde. C’est une expérience fantastique et unique, qui nous bouleverse. On y a constamment l’impression de rencontrer des amis qui nous attendent.
    Mais c’est vrai aussi, les clichés ont la vie dures et c’est parfois fatiguant ou décourageant.
    Je suis Franco-Belge, et j’ai vécu en France à l’époque ou les Belges étaient constamment moqués. Gentiment, mais cela finissait par être rasant. Surtout que j’étais ado à l’époque ! Ce qui est très drôle, c’est que dans mes rencontres avec les jeunes Français de mon âge, ils pensaient que je plaisantais quand je disais que j’étais Belge. Ca les faisait d’ailleurs beaucoup rire. Comme ils n’en avaient à l’époque jamais vu dans leur coin de campagne, superbe, en Charente Maritime, ils pensaient sans doute qu’un Belge avait forcément des traits reconnaissables, des formes particulières, et plutôt un peu ridicules. Comme je paraissais à peu près normal, c’est à dire comme eux, je ne pouvais pas être un Belge ! En plus, je parlais ... français !
    Tout cela était superficiel, j’adorais la région que nous avions investie et j’y ai toujours bon nombre d’amis.
    Pour la Pologne, c’est un peu la même chose dans un autre registre. Vous savez, toute ma jeunesse on n’a pas cessé de me demander en France si en Belgique nous avions le téléphone, la télévision, l’eau courante et que sais-je encore... On en rigolait beaucoup entre nous à la maison évidemment !
    Qu’est ce que les Français que l’on imagine pourtant si cultivés, si au fait de choses du monde, peuvent être provinciaux ! Mais bon, je dis ça dans un esprit de taquinerie parce que je sais qu’il risque d’y avoir l’un ou l’autre français de passage dans le coin, parce que vous savez, à Bruxelles, concernant la Pologne, ...c’est la même chose... Tout le travail d’éducation est à faire. Il y a du pain sur la planche (sic).

    Une chose qui m’a particulièrement touché dans votre commentaire c’est de rappeler ce trait de caractère des Polonais, de craindre en général de ne pas être bien perçus, d’avoir l’impression de devoir plus que les autres prouver leur valeur. D’ailleurs cette modestie, cette sorte de timidité m’a parfois joué quelques tours, au début de mes voyages. La discrétion au départ était parfois telle que je pouvais avoir l’impression de déranger ou d’être la source d’un malaise. Je dis toujours que les timides s’intimident. Et comme je le suis un peu moi même...
    En même temps cela contrastait tellement avec les explosions de sympathie, que j’en était décontenancé. J’ai réfléchi dans mon coin et je me suis dit : ça ne peut être qu’une sorte de timidité.
    Le jour où j’ai compris que c’était cette satanée crainte de ne pas être à la hauteur dont vous parlez, la base de cette retenue, de cette réserve, et que je n’y ai donc plus prêté attention, toutes les apparentes barrières sont tombées instantanément. D’ailleurs les personnalités plus directes de certains de mes amis belges en visite, ne sont pour ainsi dire jamais confrontés à ce phénomène, et dés qu’il y a des enfants présents, c’est le décollage immédiat. Cela tenait à ma propre timidité qui entrait en résonance avec le sentiment des Polonais de ne pas être à la hauteur.
    Lors d’un séjour à Zakopane avec des amis belges, dans une grande pension de famille où nous passions les vacances et le réveillon de Nouvel an, des habitués Polonais, toujours au départ un peu discrets à notre égard,nous observant de loin, sont venus nous trouver pour nous demander un peu embarrassés, en français, si nous nous plaisions vraiment bien durant notre séjour, parce qu’ils souhaitaient inviter des amis Belges ou Français depuis longtemps, mais qu’ils craignaient que cela ne leur plaise pas !
    Toute cette délicatesse, ça me touche beaucoup, mais c’est vrai qu’à vivre au jour le jour, pour les Polonais ça doit parfois être un peu lourd à porter. Mais ça fait aussi partie d’un grand charme je vous l’assure.

    Vous vous dites inquiète en ce moment. Dans ce dernier chapitre que vous évoquez, je vous suis totalement. Nous sommes, les peuples, les jouets de projets machiavéliques. Le projet Européen par exemple, nous semblait une évidence. Les conquêtes sociales ne pouvaient que profiter de l’ouverture et du partage. Il paraissait logique qu’en solidarisant les pays d’Europe le bien être et la sécurité en augmenteraient d’autant pour tous. C’était le principe de la mutualité. Le projet nous a été vendu sous cette forme. Mais en réalité il ne visait pas à nous offrir une vie meilleure, à entraîner le développement du bien être vers le haut, mais au contraire, à confronter les hauts salaires au bas salaires, pour les faire tous baisser, les pays riches aux pays moins riches pour en tirer profit etc . C’est à dire en plus à se servir des peuples pour les jeter les uns contre les autres. Une véritable guerre en quelque sorte. Et nous sommes en plein dedans.
    Tout est à recommencer maintenant, et je ne sais pas comment nous allons faire. On a l’impression de se retrouver face à la cabine de pilotage d’un boing 747 sans aucune formation en aéronautique. Les peuples européens doivent se soulever pour exiger ce qui avait été promis initialement, du moins en parole, les traités eux, cela a été dénoncé en long et en large par les observateurs les plus vigilants, étaient frelatés.

    La situation politique en Pologne est particulièrement préoccupante c’est ertain, et lors de mon derniers séjour il y a quelques semaines lorsque j’ai pris connaissance de ces nouvelles lois et projets j’en ai réellement eût des sueurs froides dans le dos, en me demandant ce qui se passait. C’était impensable. Et cela l’est toujours pour moi.
    En même temps je crois que l’esprit de la Pologne veille. Bon, cela paraît un peu superstitieux et facile dit comme cela, mais lorsque l’on est là bas confronté à toute cette énergie vitale, je me dis que quelque chose comme cela existe peut être bien réellement. La Pologne a tellement traversé d’épreuves en restant elle même que je me dis qu’il n’y a pas de raison que cela s’arrête aujourd’hui.

    Il y aurait encore beaucoup à dire, mais il faut être raisonnable, d’autant que dans la nuit je décolle justement pour mon petit coin de paradis et que j’ai encore des choses à préparer.

    Heureuse rencontre en tout cas.

    Au plaisir.

    Knail



  • knail knail 31 mai 2016 20:35

    @foufouille et @tf1Groupie

    plus t’es libre plus t’es riche

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