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L. D. T.

L. D. T.

J’ai grandi dans les banlieues pourries du 93 dans la désillusion grandissante avec l’âge sur les racailles qui étaient dans la même merde sociale que moi.
Je suis passé de gauche à droite au centre et aux extrêmes avant de laisser tomber tous les camps politiques aussi incapables les uns que les autres.
Passionné de psychologie, de philosophie et de sociologie depuis tout gosse, j’ai trop étudié ces trois domaines pour ne pas en faire mon métier.

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  • L. D. T. L. D. T. 18 novembre 2009 20:10

    Non mais sérieusement, vous allez arrêter avec le coup de ’OOOOOOO ma France va mal, j’ai mal à la France, je veux ma France. STOP aux gamineries dignes des plus cons des soixante-huitards !

    Tout d’abord, si votre nation ne vous plaît pas, changez-en. Non, pas en passant la frontière ! Exigeant comme vous semblez l’être, vous ne trouverez jamais meilleur ailleurs. Quand je dis changez-en, je veux dire changez-la. Cessez de geindre que ca va mal, que tout va mal, que tout fout le camp, non aux panygériques maléfiques, non à la litanie de saloperies...

    Ensuite, jamais, contrairement à ce que beaucoup d’héritiers volontaires ou pas de mai 68 croient, jamais rien ne tombe du ciel, pas même les malheurs. Ce qui tombe du ciel en revanche, c’est l’ignorance, car après tout nous naissons tous aussi ignorants les uns que les autres.

    La liberté, on s’est toujours assis dessus. En toutes époques. En guerre, on était libres de crever après avoir parlé, en paix libres de ne pas parler du tout. La liberté telle qu’elle est conçue populairement n’existe que dans une certaine marge admise, autrement dit vous être libre de dire ce que l’on vous permet de dire. La liberté c’est une blague inventée par ceux au pouvoir après l’avoir pris pour prétendre avoir enfin obtenu ce que les précédents ne leur laissaient pas. La liberté c’est le synonyme imprononçé de la victoire...

    L’égalité, tant que le capitalisme néolibéral sera au pouvoir, on pourra toujours courir après...

    Et la fraternité, elle, ne se porte qu’avec ses frères. Tant que les Français combattront les français, la fraternité sera tout ce qu’il y a de plus introuvable, et apart la guerre, l’union des français ne peut se faire que sur quelques thèmes très vagues. La fraternité socle de la société se trouvera à la porte du changement qui livrera la France à un nouvel avenir.

    Votre longue plainte de la France qui va mal n’est que sophisme s’il n’est suivi d’un plan, d’une idée au moins, de changement. Changer vers quoi, ça, nous n’avons pas manqué de bons penseurs pour l’imaginer, même si aujourd’hui il est vrai que la sécheresse neuronale est très bien symbolisée par le virus de l’intellect BHL$.

    Ah, un dernier truc, venant d’un sociologue autodidacte, toute société existe selon des règles dites ou sourdes, qui contrôlent la bonne marche de la société, c’est le principe éternel de domination. Dans une société mondiale, les seuls critères qui permettraient de contrôler la société seraient définis, comme il se doit, par le plus fort des organismes ou la plus puissante des personnes...

    Etes-vous sinophile, citoyen du monde ?



  • L. D. T. L. D. T. 18 novembre 2009 19:44

    Honnêtement ça tient presque du complotisme. Il n’y a aucun contrôle direct qui n’est jamais effectué dans une organisation médiatique, à moins d’être officielle ! Ce qui en revanche est présent, et clairement présent, c’est une menace permanente de la part des sionistes et de beaucoup d’autres lobbys médiatiques qui éliminent toute voix qui chercherait à les définir, ou même à les nommer ouvertement. Dans ce cas, les sionistes ne contrôlent pas plus Zemmour que les autres mais ils n’ont aucune intention de le laisser parler contre eux. De plus Zemmour n’est pas particulièrement pro- ou anti-sioniste, il me semble bien plus asioniste, désintéressé de la relation juif-sioniste qu’autre chose. Son entretien, toujours écoutable, avec la RVL passe aussi sur son roman ou il parle de sionisation de la communauté juive, sans pour autant sembler s’attarder sur la question. On pourrait presque dire qu’il a le syndrome du juif qui ne veut pas devenir sionisé, qui ne veut pas ni devenir pro ni anti, mais seulement rester un juif. Après qu’il craigne le lobby sioniste et les actions qu’ils pourraient entreprendre, c’est tristement naturel pour quiconque connaît la politique française en profondeur.

    Il veut probablement rester en marge du sionisme en général, d’Israël, ou de toute forme de sionisme. Ca existe, les juifs individualistes qui ne se sentent pas bien avec leur communauté.

    Quant à sa vision du soi-disant nouvel antisémitisme banlieusard, je pense qu’il ne réagit que comme il le fait ailleurs, avec l’analyse générale de l’immigration non assimilée, ou de la violence qui y règne ; Il ne se pose pas de questions, il voit un ennemi, et l’attaque. C’est son attitude face aux banlieues en général, et il se trompe comme Lévy, en voyant une haine particulière contre les juifs alors que la dernière génération de banlieusards hait tout ce qu’ils n’ont pas, victimisation et pouvoir entre autres.



  • L. D. T. L. D. T. 6 novembre 2009 00:32

    La problématique de l’intégration impossible et de l’assimilation trop coûteuse est effectivement à l’origine du blocage des immigrés qui restent aux portes de la société française, mais ce n’est pas pour autant qu’elle est composée de racistes, fachos ou xénophobes. Sortez-vous donc la tête des conneries de SOS-Racisme.
    C’est un fait que l’intégration est une doctrine faux-cul importée des anglo-saxons quand l’assimilation n’a plus pu se faire pour cause de trop grand nombre d’immigrés. En plus d’être un échec obligatoire, l’intégration implique l’admission par l’état de l’égalité des immigrés et des français présents, en reconnaissant un devoir qui n’est pas le sien, celui de négocier d’égal à égal avec des immigrés toujours étrangers à la société. Ce faisant, il admet que les immigrés peuvent vivre comme tels, étrangers internes différents du français X. Or sociologiquement le multiculturalisme est impossible, ou tout du moins limité aux points communs des cultures.

    Ce que la situation actuelle donne, c’est une sorte de lutte larvée entre des immigrés qui ne peuvent pas s’assimiler d’eux-mêmes et pire, qui considèrent que l’assimilation est une trahison envers le peu d’identité qui leur vient de leurs origines, et des français qui considèrent les immigrés au mieux comme des inutiles qui n’apportent rien à la France, au pire comme des boulets.

    Ce genre d’engrenage entre les deux positions, les Français d’un côté et les immigrés sans réelle attache culturelle ou identitaire de l’autre ne peut conduire qu’à un renforcement de plus en plus marqué, jusqu’à l’extrémisme. Ce qui risque d’arriver, c’est que des immigrés noirs ou arabes, éduqués à la sauce antiraciste(tous les blancs sont racistes s’ils ne sont pas avec nous, et au nom de la sainte justice antiraciste tu peux les haïr) se mettent à entrer dans la violence dans les prochaines années. C’est à voir, mais tant que le statu quo restera avec ces deux camps, la France se déchirera un peu plus chaque année.

    Armand, l’identité française n’existe pas pour personne, apart celui qui peut attester de posséder le terrain de son habitat depuis Clovis. Pour moi, la seule façon de se françiser reste par la culture, celle de tous les jours-manières, principes, attitude, philosophie si l’on en a-comme celle des salons(littérature, cinéma, histoire, et je regrette que la musique ne soit pas si importante dans la culture française).

    Quant à notre fierté, elle est comme notre drapeau. On la porte haut dans les victoires et on la met en berne dans la défaite. Cherchez d’abord à savoir pourquoi vous voulez vous battre, français et vous saurez de quoi vous pouvez être fiers.



  • L. D. T. L. D. T. 5 novembre 2009 22:17

    La grande majorité des étrangers installés ne se posent jamais la question de leur position par rapport aux autochtones, et c’est particulièrement vrai depuis les débuts de l’immigration économique de masse dans les quarante dernières années.

    Ceux qui ont immigré, comme mes grands-parents républicains espagnols fuyant la victoire de Franco il y a 70 ans, ont tenté tant bien que mal d’apprendre la langue, de s’intégrer et de ne pas faire de vagues dans un pays ou ils étaient toujours un peu étrangers quoique sans problème face à leur voisinage. Le traitement des étrangers par les français passe plus par une acceptation contrainte des premiers par les seconds que d’autre chose.

    Ce qui était vrai et ne l’est plus, c’est que les étrangers intégrés sont inévitablement attachés, par un accent, une culture ou une certaine façon de penser, à leur terre d’origine. La petite différence entre un Français de souche et un Français récent se trouve là.
    Aujourd’hui, les immigrés ont une autre difficulté, beaucoup plus grosse que la précédente : ils ne s’intègrent plus à la société française. Pour des raisons variées, mais qui tournent toujours autour de la question de la culture française. A mon sens, le terme ’identité française’ ne peut convenir au peuple d’une nation qui s’est construite par conquête et par assimilation des étrangers et surtout des enfants d’étrangers. Un identité pareille ressemble plus à un peinture faite au lance-pierre qu’à une réelle unité populaire. La seule chose qui rassemble les français dans leur nation, au-delà de leur territoire, de leur état(qu’ils l’aiment ou pas), ou de leur peuple très métissé, c’est leur culture.

    La culture française qui se transmettait à l’école et ne transmet plus était ce qui soudait les français, d’origine immigrée proche ou pas, ensemble. Cette culture est aujourd’hui ignorée au profit de la sous-culture télévisuelle commerciale. Evidemment, les cas d’étrangers non intégrés et jamais assimilés ne vont qu’aller de plus en plus fort, et ceux-là ne pourront jamais être français étant donné que la seule chose qu’ils apprennent ici c’est comment bien consommer.

    Ce qui est vrai, c’est que les étrangers pourraient n’avoir qu’une petite différence ou deux, mais qu’ils ont maintenant le choix entre leur culture d’origine, ou plutôt le peu auquel ils ont accès, et la sous-culture consumériste ambiante en France. Ce qui les place dans un dilemme entre modernité consumériste inculte et conservatisme culturel qui les rattache inévitablement à leur pays d’origine.

    Sinon pour ceux qui, comme moi, se sentent français sans en avoir le physique ou sans avoir abandonné totalement la culture d’origine de leur famille, ceux-là cherchent surtout à ne pas sortir du rang et à ne pas être autre chose que des français normaux, ce qui n’est pas si difficile à qui sait garder les origines à la famille.

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