Les journalistes de France-télévision qui cherchaient depuis toujours, allez disons 30 ans au bas mot, à obtenir des royalties pour les droits d’auteurs de leurs reportages revendus à des tiers, viennent soudain de voir régler ce litige en deux temps, trois mouvements.
Tous les arguments « contre » de la direction ont été soudain « oubliés ».
Mais, de toutes façons, ce ne sont que des dizaines d’Euros annuels, parfois quelques centaines qui sont en jeu.
Pas de quoi se payer des vacances royales ou....présidentielles.
Bien des commentaires lus ici relativisent l’influence de l’internet.
Dans les sites comme Agoravox, les articles et les textes sont majoritairement très intéressants et bien écrits mais souvent passés les premiers commentaires, étudiés et posés, la dérive s’installe et dégoute les internautes de lire plus loin les autres commentaires d’un article.
Truffés la plupart du temps de fautes d’orthographes et se résumant trop souvent à des règlements de comptes ou à des astuces vaseuses, ces textes discréditent le « papier » d’origine au lieu de l’enrichir.
Voulu ou pas, ce genre de verbiage déconsidère le web alors que rien d’équivalent ne se passe pour les textes d’agences de presse ou ceux des quotidiens nationaux ou régionaux.
Quelle fabuleuse façon de discréditer le web que de permettre à des ignares ou des aigris de laisser libre court à leurs rancœurs, à moins que l’opération ne soit délibérée !!!
Pour que continue de vivre un média citoyen en concurrence avec les médias patentés et officiels, il est essentiel de ne pas le discréditer et seuls les commentaires en rapport avec le texte d’origine devraient être permis. Les réponses entre critiques n’apportent vraiment pas grand-chose au débat sinon d’allonger le nombre de réponses indigestes propices à donner envie de zapper.
La liberté d’expression est et sera ce que nous permettrons qu’elle devienne. La bataille est engagée et les armes de l’adversaire « big brother » sont insidieuses, la stratégie bien au point et l’article de Bruneau l’explique parfaitement.
Les défenseurs d’une autre info doivent prendre acte qu’un minimum de rigueur est indispensable pour continuer de crédibiliser le média citoyen.
Le dopage des coureurs du tour de France n’est que la partie émergée d’un mal qui ronge toute notre société. Un syndrome qui veut toujours plus de performances tout en maintenant chacun au top de ses capacités à chaque instant.
D’abord, contrôle-t-on autant les joueurs de rugby, de tennis, de tir à l’arc,... que les coureurs du tour ?
Et aussi les employés de n’importe quelle entreprise dont le patron aura poussé ses membres à la performance ou à la cadence infernale maximale en organisant scientifiquement une tension et une compétition de chaque instant ?
Chacun constate que ce stress là est général et pousse tout un chacun à l’usage de dopants ou de calmants pour s’en sortir ou satisfaire les « vœux » ou le « diktat » du chef...pour être ou devenir le meilleur ou plus simplement pour garder son emploi, comme l’athlète qui sait qu’en cas de performance médiocre, il sera « viré ».
Notre société a organisé la performance-minute et oblige chacun à être au maximum de ses possiblités à chaque instant du jour, de la semaine ou de l’année, ou plutôt lorsque le moment choisi par d’autres l’exige.
Tout cela est simplement inhumain. Le corps n’est pas une machine.
Les coureurs du tour ne sont pas à condamner, c’est le systême qu’y l’est.
L’accident de Charm el cheik est dans toutes les mémoires, bien sûr, mais ici, il s’agit du crash de TAM qui s’est produit avant hier seulement et pour lequel chacun essaie de comprendre sans tirer de conclusion hâtive.
Les autorités brésiliennes ont prévenu qu’elles ne communiqueraient d’aucune manière avant que l’enquête ne soit terminé, dans 1 an ou plus. D’ici là, tout le monde aura oublié le drame. Alors, il ne reste que quelques toutes petites journées avant qu’une autre actualité ne prenne la une des journaux, pour parler de cette hécatombe de 200 morts et peut-être d’une procédure et d’une technique qui amène trop souvent au crash par temps de pluie.
Essayons de recentrer le débat. Dans cette période, et de vacances et d’orages et de pluies abondantes dans certains pays, le sujet reste bien d’actualité.
Lorsque le mauvais temps s’en mêle, même en cas d’approche convenable, l’avion peut subir un effet de sol ou une inversion du vent qui le maintien en l’air ou sur une seule jambe.
Et catastrophe sur Airbus, si les deux amortisseurs du train principal ne sont pas enfoncés à fond, les reverses et les freins ne répondent pas.
Il ne reste qu’à remettre les gaz, mais entretemps, on a avalé de la piste et si on est au régime de ralenti, l’avion ne va pas pouvoir redécoller sur une piste courte. Exemples que l’on connaît le plus : Varsovie et à moitié Toronto et peut-être maintenant Sao Paulo.
Les automatismes de l’avion au lieu de sauver l’avion dans les cas extrêmes peuvent ainsi empêcher l’équipage de brutaliser un peu la machine pour l’obliger à faire ce que décident les pilotes.