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lionesse

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  • lionesse 27 mai 2007 08:27

    Lorsque l’on parle de censure sur le Net, point n’est besoin d’aller très loin pour en constater les effets. Notre « beau pays-la France » qui donne des leçons de liberté et de démocratie aux autres est un fief de la pensée politiquement correcte dans de nombreux domaines. Par exemple, avec l’excuse bienvenue de lutter contre le racisme et l’antisémitisme, (qui oserait s’y opposer ?), ce sont des milliers de liens qui sont bloqués par la « bien-pensance ».

    Pourquoi considérer les citoyens comme des délinquants potentiels qu’il faut encadrer plutôt que comme des adultes responsables à qui offrir tous les arguments pour se forger une opinion ?

    Nos systèmes de gouvernance ont tant de lacunes et de défauts soigneusement occultés qu’il est tout fait pour empêcher que ne soient divulguées les voies pour les découvrir.

    Ce sont d’ailleurs les parties prenantes des systèmes politiques, économiques ou moraux qui s’arrogent le droit de censure au nom de leurs concepts propres. Face aux intérêts qu’ils défendent, sont-ils les mieux placés pour imposer leur mode de pensée et leurs préceptes ?

    Quand aux sites outranciers ou dépravés, comme les livres avant eux, ils n’ont jamais eu des millions de lecteurs car insignifiants. La fourchette des genres et des possibles se doit d’être la plus large possible. A messieurs les censeurs de faciliter l’acquisition du sens aigu de la critique par les peuples.

    Utopie malheureusement, car suicidaire pour les systèmes qui nous dirigent.



  • lionesse 27 décembre 2006 08:32

    Pourquoi la parole d’un flic vaut-elle plus que celle d’un quidam ?

    Parce-que le flic est assermenté, tout simplement ! Voilà une belle mesure qui date de l’époque où violer son serment exposait l’individu aux pires tourments d’un clergé tout puissant. Aujourd’hui, que risque donc un parjure ? Une excommunication dont chacun se moque. Mais si jamais « ça passe », on a réussi à se couvrir d’une généralement belle saloperie. Et puis les procès en diffamation sont là pour éviter les contre-accusations hatives des victimes.

    Donner l’exemple ne suffit plus pour convaincre les détenteurs de l’autorité publique d’être irréprochables, il faut les destituer et les montrer à la vindicte populaire s’ils sont pris la main dans le sac d’un faux témoignage.

    Et surtout, la culture du résultat et des statistiques ne pousse-t-elle pas au mensonge, même pieux ?



  • lionesse 16 décembre 2006 18:38

    L’affaire Pascal Sevran prend une dimension internationale à présent puisque le gouvernement nigérien veut poursuivre l’animateur devant les tribunaux. L’écrivain est même comparé au Dr Goebbels pour « les insanités » relevées dans son livre, selon les autorités du Niger.

    D’ici à très peu de temps, il va être difficile pour n’importe quel français d’annoncer sa nationalité dans ce pays pauvre, sauvage et combien attachant. Mais quelle mouche a donc piqué l’humanité pour lui faire attraper la maladie de la persécution puisqu’il devient aujourd’hui impossible d’exprimer un avis qui n’est pas « politiquement correct » ou plutôt conforme au code et au mode de pensée de certains ?

    Dans les dictatures, personne n’ose exprimer le fond de sa pensée puisque les murs ont des oreilles et les prisons ne sont pas loin. Ne sommes-nous pas en train de retourner dans ce type de régime infect aux antipodes de la liberté individuelle. Une insulte, un mot de trop ou pire, une baffe et hop, la justice est saisie, les associations antiracistes se portent partie civile, la presse vous traîne dans la boue, vous risquez l’excommunication si jamais le pape venait à le savoir, alors qu’un simple, mais bon vieux duel aurait réglé l’affaire entre gens bien nés. Au moins, c’est direct et c’est une affaire d’homme réglée entre hommes.

    Porter toutes ces affaires devant les tribunaux me fait penser à ces jeunes enfants peureux qui menacent leurs camarades « d’aller le dire à la maîtresse » plutôt que de régler ça dans la cour de récré loin des yeux du surveillant.

    Allez, que toutes les personnes blessées, outragées ou offusquées par un écrivain se fendent d’un bon communiqué vengeur indiquant bien à l’intéressé les adresses à éviter et l’affaire est réglée et...oubliée en 2 jours.



  • lionesse 13 décembre 2006 20:41

    Cela fait déjà des années qu’en France, la diffamation est l’arme des lâches, mais aussi le moyen d’empêcher les révélations dérangeantes par les journalistes d’investigation. Les lois sur la diffamation, une procédure très française, supposent en effet d’ignorer l’évidence et les preuves flagrantes si malheureusement elles sont postérieures aux dires et aux écrits. Par ce moyen, l’acharnement des politiques, financiers et associations pseudo-anti-racistes pour détruire la liberté de la presse n’a d’égal dans aucun autre pays. Quand les procès en diffamation auront muselé la presse, il ne restera que la dictature de groupuscules divers pour dicter la manière de penser. Il est triste de constater que les juges se prêtent à ce simulacre de justice en rendant des arrêts indignes de toute logique cartésienne, propre aux valeurs des droits de l’homme.



  • lionesse 12 décembre 2006 08:10

    L’espace de liberté se restreint chaque jour pour toutes les bonnes et les meilleures raisons du monde. Or la liberté de dire ou d’écrire n’est pas obligatoirement destinée à plaire au plus grand nombre. La liberté, c’est parfois déranger par ses idées ou ses propos. Les extrémistes meurent rapidement sans aucun écho à leurs propos. Je ne connais pas Pascal Sevran et ne regarde pas ses émissions, donc à priori, il m’indiffère. Jusqu’au moment où il s’est trouvé attaqué pour ses propos francs, directs, peut-être même vulgaires. La bienséance, la bonne éducation aurait voulu peut-être qu’on les condamne. Peut-être ! Mais de voir diverses associations prétendument anti-racistes s’emparer d’un mot, d’une expression du présentateur-écrivain pour crier au charron, intenter des actions pour le mettre au pilori me fait penser inévitablement au prof, vous vous rappelez, celui des caricatures, Robert Redecker qui avait exprimé sa pensée d’homme libre. Les incantations de diverses associations contre Pascal Sevran ne sont pas différentes des « fatouas » lancées par les extrémistes islamiques. L’intolérance est la même. Seul le degré diffère...un peu ! De plus ces démarches qui prétendent lutter contre le racisme ne font qu’exacerber ce démon tapi dans chaque individu noir, jaune ou blanc. Aujourd’hui, le politiquement correct a réussi au-delà de toutes les espérances à ouvrir la porte à des tensions, des excès et des abus dont peu mesurent les conséquences. Qui sont donc ces Torquemada modernes qui condamnent sans appel, le fiel à la bouche et qui veulent jeter l’accusé aux lions sur les simples dénonciations de groupuscules partisans ? Il est à souhaiter que les femmes et les hommes responsables, politiques, philosophes ou hommes de loi dans notre pays prennent courageusement la mesure de ces évènements afin de calmer ces extrémistes de la pensée caricaturale, unique et formatée. Dans les années soixante, un peu ma jeunesse, aucun mot, aucune expression n’était taboue : noir, juif, arabe, blanc-blanc, chacun en prenait pour son compte, les allusions prêtaient à sourire et personne ne s’offusquait. Jamais le racisme ne faisait la une des journaux alors que les gens de France, des Antilles, de Guyanne, de la Réunion, de Tahiti ou d’autres régions de la communauté française se côtoyaient sans problèmes. Dis-moi, Victor Schloelcher, est-ce qu’ils sont devenus fous ?

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