Très facile et porteur d’aller en remettre une couche sur les « méchantes troupes allemandes » et leurs actes de sauvagerie contre les « héros de la résistance » et « les populations sans défense » etc…..
Il ne sert à rien de répéter ce que tout le monde connait et reconnait depuis plus de 60 ans, sinon peut-être pour se délecter dans le rôle de justicier d’occasion.
Seule la contradiction, toute la contradiction, même celle que je condamne, peut apporter quelque chose au débat, alors qu’elle reste interdite dans notre beau pays.
Si Dieu me préserve des foudres de la pensée du politiquement correct, un nouveau débat pourrait naître sur l’ensemble des évènements des 6 derniers mois de 1944 (les premiers mois de 1945 peut-être aussi) qui se sont déroulés en France, car une telle chape de plomb est tombée sur cette période que les découvertes risquent d’être bouleversantes. Mais au risque de déranger certaines idées et « images d’Epinal » inculquées aux petits Français sur quelques « vérités historiques ».
A-t-on tellement peur en France de connaitre la vérité de son histoire ?
N’oublions pas que le but de la manoeuvre est d’accaparer tous les pouvoirs par des méthodes indolores. Ceux qui peuvent le plus en être conscients sont les parlementaires, mais tellement tentés et circonvenus par de petits avantages ponctuels qu’ils en oublient qu’ils sont aussi les élus de la Nation.
Dommage que la guillotine soit au musée.
Pour que la presse bouge, il faut qu’un journaliste commence par écrire un premier papier pour que ses confrères lui emboitent le pas. Beaucoup n’attendent que le top départ...lancé par d’autres.
Problème : qui va faire ce premier papier et dans quel journal, connaissant les propriétaires des médias français ?
Pas plus qu’aucun rédacteur en chef ne veut "monter au feu" alors que la mitraille Sarko-Gouvernement-UMP tire sur tout ce qui bouge.
Il est probable que la presse va se réveiller quand il sera trop tard, quand les autres verrous actuellement à l’étude seront installés comme EDVIGE, le contrôle des sites "bien pensant" Internet, suppression du référendum, etc...
Il restera alors les yeux pour pleurer et les regrets d’avoir laissé s’envoler notre démocratie.
Dans les années 30, les Allemands ont plébiscité le NSDAP pour retrouver leur fierté rabaissée par le traité de Versailles, redynamiser l’économie, créer du travail et moderniser le pays. On le leur avait promis et on l’a fait, mais ils ne se rendaient pas compte qu’insidieusement d’autres choses se mettaient en place qui ont abouti à ce que l’on sait.
Pareil pour les belles promesses au paradis des soviets en Russie. Le peuple là encore a été abusé et fait prisonnier par un système.
Pareil encore pour toutes les lois sécuritaires adoptées par le gouvernement américain dans le but avoué de lutter contre le terrorisme après le 11/9. N’importe quel contestataire est devenu « anti-américain ».
Quand certains ont voulu réagir, il était trop tard.
A voir les multiples écrits sur la situation actuelle chez nous, de nombreux citoyens ont conscience qu’on les dirige doucement vers une impasse catastrophique dans tous les domaines. Dans les hautes sphères de l’état, la critique est absente, voire dangereuse…pour la carrière. Entre les discours passés et les actes d’aujourd’hui, il y a eu tromperie, même si la dithyrambe est encore là.
La prise de conscience populaire n’est pas générale, mais elle existe et les moyens de faire savoir existent bien plus qu’au cours de l’autre siècle.
Il ne faudra pas dans quelques temps dire : on ne savait pas, comme d’autres l’ont dit.
Aujourd’hui, on sait et on voit.
Quoi faire alors ? Stopper la langue de bois et le politiquement correct, ne plus user de respect envers nos responsables qui ne le méritent pas.
Chaque jour, quelques mots, des phrases bien dites, bien placées dans un environnement de ronron général peuvent faire prendre conscience à notre entourage que le réveil a sonné.
A chaque occasion, chaque jour même, interpeler nos élus sur leurs actes, leurs votes, leurs soutiens afin d’étaler au jour ce qu’ils n’ont de hâte que de cacher.
Même la « Grande muette » parle, alors il ne reste aucune excuse aux autres.
Le jour du grand questionnement, il faudra pouvoir dire : j’ai fait quelque chose.
Les euro-fanatiques, les euro-bornés et les euro-aveugles sont tellement en colère qu’ils envisagent tout en n’importe quoi contre ceux qui les empêchent de poursuivre leurs petites magouilles pour l’avènement de cette mondialisation anti-sociale dont l’Europe ne serait qu’un tremplin.
On lit même des menaces chez certains responsables de mouvements européens qui jusqu’à présent nous faisaient des sourires pour nous amadouer.
« La situation devrait amener la présidence française à tirer les leçons du non irlandais » estime Sylvie Goulard, présidente du Mouvement européen France, selon laquelle « toute consultation future de ce type devrait se faire "avec une sanction à la clé en cas de non ». (repris de l’AFP)
Triste à pleurer de voir un tel mépris vis à vis des euro-citoyens qui ont mis tant d’espoir depuis 50 ans dans une europe des peuples.