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Luniterre

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  • Premier article le 17/05/2014
  • Modérateur depuis le 08/09/2014
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Derniers commentaires



  • Luniterre Luniterre 7 décembre 2024 20:10

    @Jason

    Effectivement, mais ce n’est pas une « erreur », simplement une approximation pour établir une comparaison qui aide à comprendre.

    Il n’y a pas vraiment d’équivalent entre la mesure de l’endettement d’un Etat et d’une entreprise, mais si l’on vous suit, et pourquoi pas, la comparaison est encore plus radicale et l’Etat devrait être déclaré en faillite aussitôt... !

    Et sinon, à propos de « la dette publique, qui va de toute façon se retrouver dans le secteur privé », question : à votre avis, où se retrouve l’argent dépensé par l’Etat, sous toutes ses formes, sinon dans le secteur privé, in fine, y compris par les dépenses de consommation des fonctionnaires ?

    Et sinon, encore, à quoi croyez vous que sert l’argent des titres de dette publique achetés et revendus sur les dits « marchés secondaires », y compris et surtout par les Banques Centrales ?

    C’est notamment le principe même du Quantitative Easing qui permet à la fois l’élargissement constant de la dette et de la masse monétaire en circulation, mécanisme de survie qui empêche l’effondrement du système depuis la crise de 2007-2008, et idem au Japon, le « prototype », depuis le début du siècle :






    Luniterre


  • Luniterre Luniterre 7 décembre 2024 18:41

    @Francis, agnotologue

    En fait, littéralement, au premier degré, cette phrase signifie donc que les français savent (encore) travailler, ce qui est rassurant... Ce qui inquiète et même « révolte » semble-t-il l’auteur, c’est l’importance, sinon la prédominance, du secteur public et « non marchand » dans l’économie.

    En fait son « mélange » consiste à y assimiler, de facto, tout travail qui bénéficie de subventions, publiques ou privées, sous une forme ou sous une autre.

    La société moderne, globalement, va vers une disparition du travail humain directement productif de marchandises. Le vrai problème est donc selon quels critères « marchandiser » la production industrielle de plus robotique.

    Tant que ce sont les critères du profit financier qui dominent, il n’y a pas d’autre « solution » au problème que l’extension de la dette, comme on vient de le voir, même si cela semble paradoxal aux esprits simplistes, et/ou passéistes, dont, éventuellement, celui de l’auteur, qui reste sans réaction à nos critiques !

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 7 décembre 2024 17:18

    @tous

    En clair, la dette publique se perd, (mais donc pas pour tout le monde), dans les sables mouvants du secteur privé, mais qui n’est pas non plus exempt de dettes, bien au contraire : dans le privé le taux d’endettement en limite de viabilité d’une entreprise est d’environ 60% de ses capitaux propres. L’Etat français en est presque au double, rapport à son PIB.

     

    Il faut donc considérer le problème de la dette globalement, et non pas seulement celui de la dette publique, qui va de toute façon se retrouver dans le secteur privé, comme on le voit dans les posts ci-dessus.

     

    Dans une économie « moderne », c’est-à-dire où le secteur tertiaire, celui des services, est largement dominant, comme c’est le cas en France, dans la mesure où ce secteur est lui-même en équilibre, entre tous les intervenants échangeant des services, il n’y a donc plus de réelle marge pour financer les productions industrielles, dans la mesure où elles sont de plus en plus robotisées-automatisées : les travailleurs de l’industrie, même s’ils ont aussi besoin de services, sont dans un rapport d’échange inégal, minoritaire, avec le secteur des services, globalement, et il faut donc nécessairement une masse monétaire excédentaire pour compenser et rendre comptablement l’industrie « rentable » pour les investisseurs, alors que sur le seul travail humain directement productif elle a déjà depuis longtemps cessé de l’être.

     

    Le « profit », à l’ère de l’économise tertiarisée, n’est plus qu’une fraction « capitalisée » de la dette, « capitalisée » au profit des « investisseurs » qui ne sont plus, en réalité et dans la plupart des cas, que des spéculateurs dont la « richesse » ne dépend plus, précisément, que de la dette, tant publique que privée.

     

    La dette n’est plus seulement un produit financier comme un autre, mais elle est carrément le produit de base qui tient le système debout depuis la crise de 2007-2008 et l’extension planétaire du Quantitative Easing.

     

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 7 décembre 2024 15:17

     

    « Le rôle du travail et de l’éducation, au niveau du citoyen comme de celui des entreprises, des administrations et du pays c’est à la fois de créer des richesses (des biens, des services) mais aussi d’autonomiser, de rendre libre et indépendant (les individus comme les organisations). »

     

    Le travail rend libre, « Arbeit macht frei », la preuve incontestable : c’était la devise des nazis à l’entrée de Dachau et d’Auschwitz ! Vaste sujet : à l’état de nature primitive, l’être humain doit pourvoir à ses besoins et accomplit pour cela un certain « travail », au sens physique du terme, quelle que soit son type d’activité : chasse, pêche, cueillette, agriculture. A mesure que les échanges économiques se développent apparaît la notion d’argent et le rapport « travail-argent ». Ensuite apparaît la machine, de plus en plus automatisée, et qui finit par remplacer l’essentiel du travail productif : la relation devient « triangulaire » : « travail-argent-machine ». C’est donc dans l’évolution de cette relation triangulaire qu’il faut replacer l’évolution de la notion de « liberté ». Votre article passe donc complètement à côté de l’essentiel de son sujet, en se situant essentiellement dans cette relation telle qu’elle était sensiblement jusqu’à la fin du XIXème siècle. Sa logique, éventuellement conditionnée par une idéologie passéiste, n’en présente pas moins un intérêt au sens où votre article est précisément « discutable » au sens premier du terme et devrait, du moins on l’espère, déboucher sur des débats intéressants et éventuellement utiles, pourquoi pas, ça nous changerait un peu du monopole « copié-collé patrice bravo », même s’il produit parfois aussi quelques infos utiles.

     

    Luniterre



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