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Luniterre

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  • Premier article le 17/05/2014
  • Modérateur depuis le 08/09/2014
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Derniers commentaires



  • Luniterre Luniterre 12 décembre 2024 13:32

    @Soucougnan

    Les contradictions internes de vos propos étant une confirmation involontaire des miens, à quelques nuances « idéologiques » près qui sont spécifiquement les vôtres, je laisse aux lecteurs le soin d’évaluer et d’apprécier...

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 11 décembre 2024 21:06

    @Soucougnan

    Faire encore mieux en humour, pourquoi pas, mais faire mieux en termes de réflexion, ça semble donc plus difficile pour vous…

     

    L’effondrement du régime Bachar vient pour l’essentiel de lui-même, incapable de relativiser sa « victoire » précédente, qui était loin d’être totale, et donc précisément, relative.

     

    Ce dont ses ennemis, eux, ont donc été capable de profiter.

     

    Une victoire relative nécessite de préparer la phase suivante de la guerre, inachevée, et non pas de se reposer sur des lauriers illusoires.

     

    En Ukraine, la lutte, mal engagée sur les bases erronées définies par l’ex-ministre de la Défense Choïgou, aurait pu tourner aussi mal, à l’automne 2022, avec l’effondrement du front de Kharkov, mais ça n’a pas été le cas, grace à quelques initiatives « subalternes » mal comprises au départ, mais qui ont sauvé la situation et arrêté le recul du front.

     

    La poche de « Koursk », qui n’a donc jamais atteint cette ville, est une autre défaite relative, mais pour l’instant, au-delà du fait d’avoir déjà été réduite de moitié, elle « mobilise », pour des raisons politiques évidentes, le « meilleur » des troupes ukrainiennes restantes, et donc incapable de freiner l’avance russe ailleurs, lente mais régulière, et qui a su tirer les leçons de ses échecs précédents.

     

    Le mieux serait évidemment que cette guerre se termine, mais si c’est sur un « Minsk 3 » qui ne fait que préluder à une nouvelle guerre dans quelques années, il vaut mieux aboutir à une solution radicale, dans un sens ou dans l’autre. C’est la question en débat en Russie, semble-t-il. Il n’est donc pas du tout certain que le « gel » du front sur une base plus ou moins « 80%/20% » soit finalement la solution prochainement négociée par la Russie.

     

    Contrairement à vos assertions concernant l’OTAN et l’UE, la guerre actuelle vient du refus de négociation sérieuse exprimé par Biden en 2021 lors de sa rencontre avec Poutine à Genève, que vous avez sans doute oubliée.

     

    C’est à partir de là que les « accords de Minsk 2 » ont cessé de faire illusion et que la guerre, sauf revirement diplomatique US, devenait inévitable.

     

    Luniterre




  • Luniterre Luniterre 9 décembre 2024 17:04


    Et si Macron se nommait Premier ministre ?

    Dans le même esprit d’« impertinence » au sens provocateur du terme...

    Sous l’égide du Président Macron, La Destruction créatrice En Marche...

    La Ve République est-elle morte avec son fondateur le Général De Gaulle ? C’est possiblement une question pour l’Histoire, avec un grand H, vu ce qu’en ont fait ses successeurs, mais c’est désormais tout à fait une question d’actu, et même d’actu urgente, depuis la chute de l’éphémère gouvernement Barnier.

    Mais déjà, depuis bientôt un quart de siècle, que reste-t-il de la Ve République ? Le « quinquennat » instauré par l’ensemble quasi unanime de la classe politique française en 2000, sur la base d’un référendum calamiteux qui révélait déjà une cassure assumée entre cette classe politique et la population française, avec seulement 30% de participation, dont 16% de votes blancs et nuls, et encore près de 27% de votes NON : il « restait » donc 73% de suffrages exprimés en faveur de cette « réforme constitutionnelle », une véritable « révision », en fait, de son esprit gaulliste originel.

    C’est donc sous ce régime, formellement une République V1/2 , mais qui redevient donc aujourd’hui plutôt une République IV1/2, que la « véritable Ve » a donc continué de sombrer, lentement, mais inexorablement.

    En un sens, c’est peut-être le seul « mérite historique » de Macron, que d’avoir en quelque sorte « révélé » cette impasse de l’état actuel de notre constitution, en nous y conduisant lui-même, même s’il aura précisément fallu, pour en arriver là, la distance historique …d’un pseudo « septennat », originellement un double « quinquennat », mais dont le reliquat ne peut hélas plus guère être autre chose que l’agonie, non seulement de la macronie, mais, manifestement, de cette « République hybride » qui n’a plus ni queue ni tête, et seulement les derniers soubresauts d’un avorton de l’histoire, même s’ils sont l’œuvre de l’enfant prodige, le « Mozart de la Finance », qui a livré au pillage mondialiste les restes du doux pays de France.

    L’impasse de cette situation, oscillant entre « vacance du pouvoir » et potentielle « dictature présidentielle » n’échappe plus, désormais, aux chroniqueurs systémiques de la presse « mainstream » qui se doivent donc absolument d’en toucher deux mots à leurs lecteurs, sous peine de se voir totalement discrédités et leurs « sponsors » avec !

    Parmi ces « chroniqueurs » on a donc choisi, sur Ciel de France, de republier comme particulièrement révélatrice de cette impasse la chronique de Serge Raffy, initialement parue sur « Le Point ».





    [ +LIENS SUR LE THÈME À LA SUITE ]

    Luniterre

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  • Luniterre Luniterre 8 décembre 2024 14:37

    @Soucougnan

    Je ne cherche pas spécialement, voire même pas du tout, à mettre en « défaut » votre analyse : je cherche simplement à comprendre.

    Dans un post, on ne peut pas développer une analyse complète et il faut donc résumer au maximum, ce qui peut entraîner quelques approximations.

    Pour simplifier à l’extrême, donc, ici, mais pourquoi pas, on peut résumer la différence entre secteur des services et secteur productif par les proportions respectives et le rôle du capital fixe : dans les services la main d’œuvre, capital variable, est prépondérante en proportion mais peu ou pas du tout productive, et donc à faible valeur ajoutée, (sans même parler de « plus-value », un autre « chapitre »…), comme le souligne Eric F, dans son post de 09 :57.

    Même si sa proportion est réduite, l’amortissement du capital fixe y reste donc lent et difficile.

    Dans le secteur productif, au contraire, le cycle de renouvellement du capital fixe est particulièrement rapide est il est même devenu à la fois la base de la productivité et de l’endettement.

    Et même si sa valeur ajoutée y est forte, la main d’œuvre y est en proportion réduite par rapport au capital fixe, et ne compense donc pas toujours, et même de moins en moins, avec la robotisation, pour l’amortissement de la dette.

    Ce qui explique que dans un pays où les deux secteurs restent dynamiques, comme aux USA, la dette globale croît donc des deux côté à la fois, et que cela peut durer tant que ce dynamisme est entretenu, ce qui semble être l’un des objectifs de Trump.

    Ce qui n’empêche donc pas les risques de récession, voire même, de chute brutale, au cas la monnaie viendrait à dévisser, vu le poids de la dette.

    En France, par contre, nous n’avons plus guère que les services, et souvent à faible valeur ajoutée, comme le souligne Eric F, et donc notre dette est tout de suite un poids mort considérable, en proportion, et même en valeur absolue, au point où on en est !

    Luniterre




  • Luniterre Luniterre 8 décembre 2024 12:56

    @Soucougnan
    @Ouam

    Les inégalités du prix de l’énergie selon les pays reflètent actuellement essentiellement les rapports de forces géostratégiques, et non la supposée "liberté du marché". Ces inégalités sont déjà à elles seules et entres autres la preuve de la mort du libéralisme économique mondial.

    Pour l’instant ces inégalités jouent relativement en faveur des USA, en fonction du rapport de forces qu’ils imposent aux autres nations.

    Malgré tout, cela n’empêche pas la dette publique US de continuer à croitre de façon quasi exponentielle, actuellement à hauteur de 35 800 milliards de dollars.

    Et ce n’est pas Trump, malgré quelques bonnes intentions, qui va arranger cela, bien au contraire. La réussite de son projet politique repose au moins autant, sinon davantage, sur l’expansion de la dette US, que ce n’eut été le cas avec Harris. Quel que soit le parti au pouvoir, aux USA comme ailleurs, ce sont les Gouverneurs des Banques Centrales qui sont les véritables « maîtres des horloges », pour employer une expression à la mode, mais fort bien vue, dans ce cas précis.

    Il faut donc arrêter de se complaire dans des luttes idéologiques « droite/gauche » ou autres qui ne sont que des luttes de pantins et de guignols destinées à amuser la galerie pendant que les affaires réellement déterminantes se règlent en coulisses, et notamment dans les Conseils de Gouverneurs des Banques Centrales, qui échappent quasiment à tout contrôle démocratique, ne reposant que sur la cooptation entre membres significativement influents des « élites » réelles de la finance mondiale, complètement dépendantes, par contre, de toutes leurs décisions de politiques monétaires, notamment en regard de la dette mondiale, publique et privée, qui est leur seul réel ballon d’oxygène depuis le début du siècle et singulièrement depuis les crises de 2007-2008 et 2020-2021.

    Tant que les peuples du monde resteront incapables de comprendre cela ils resteront les esclaves de la dette, publique et privée.

    Pour l’instant la Russie est le seul pays d’importance géostratégique mondiale a avoir tenté d’échapper à ce syndrome et c’est pourquoi tout est fait pour étouffer son économie et réduire son influence géostratégique. L’Ukraine n’est qu’un pion parmi d’autres de ce jeu, même si le mieux placé sur cet échiquier mortifère et la Russie n’avait donc pas d’autre choix que de tenter de le faire sauter.

    De ce côté, donc, la bataille est toujours en cours.

    Luniterre

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