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Luniterre

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  • Premier article le 17/05/2014
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Derniers commentaires



  • Luniterre Luniterre 27 novembre 2024 14:01

    Correctif coquille :

    « A noter qu’un tel organisme efficacement « revivifié » pourrait contribuer à remplacer purement et simplement une bonne partie du « millefeuille administratif » qui est une des plaies de notre pays, dans la mesure où il pourrait avoir des équivalent régionaux et locaux dotés de compétences appropriées et proportionnées. »



  • Luniterre Luniterre 27 novembre 2024 13:33

    Pour l’essentiel votre approche est la bonne et sensiblement identique à la mienne, surtout sur le point essentiel du rôle de la dette dans une économie « moderne » tertiarisée, où l’essentiel de la main d’oeuvre est employée dans les services, administratifs et autres.

     

    Une économie de services est en « équilibre » quand le coût des services est équivalent entre les acteurs qui « échangent » des services dont ils ont besoin. Même en supposant une « efficacité » optimum et un coût sensiblement « égal » des services en termes de prix de la main d’oeuvre il n’y a donc quasiment pas ou très peu de place pour une « plus-value » dans ce type d’économie.

     

    Et dans la mesure où les acteurs d’une société moderne tertiarisée consomment des produits de l’industrie plus ou moins « robotisée » et automatisée, et de plus, très souvent importés, il faut donc nécessairement une masse monétaire en circulation « excédentaire » par rapport au simple « équilibre » budgétaire d’une société à économie relativement endogène telle que celle des années 50-60, par exemple.

     

    Même en « relocalisant » une industrie désormais de plus en plus robotisée on ne réglera donc que partiellement le problème de la dette. 

     

    Le rôle de la dette, publique et privée, devient le cœur de la gestion économique, et il doit donc être pris en compte, c’est le cas de le dire, en termes d’intérêt publique, et non pas en termes de profit financier, « fictif », en réalité, puisqu’il s’agit donc de monnaie de singe électronique, produite en parasite du corps économique.

     

    C’est pourquoi je pense qu’il faut en revenir à l’idée et au principe d’un Conseil National du Crédit tel que créé par De Gaulle en 1945, mais évidemment en adaptant concrètement ce principe au monde actuel, c’est à dire en lui donnant un pouvoir constitutionnel de contrôle et de décision, et que ce pouvoir soit basé sur un système électoral démocratique et aussi représentatif que possible du corps économique et social français.

     

    Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

     

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/il-etait-une-fois-le-conseil-255728

     

    A noter qu’un tel organisme efficacement « revivifié » pourrait contribuer à remplacer purement et simplement une bonne partie du « millefeuille administratif » qui est une des plaies de notre pays, dans la mesure où il pourrait avoir des équivalent régionaux et locaux dotés de compétence appropriées et proportionnées.

     

    En somme, tirer également les leçons de l’échec du référendum de 1969 pour en refaire un autre qui soit réellement à la base d’une renaissance du pays, avec une nouvelle forme de « bicamérisme », le CNC démocratique remplaçant in fine le Sénat...

     

    Luniterre



  • Luniterre Luniterre 27 novembre 2024 03:45

    @Fanny

    Lorsque Marx a commencé à accumuler des notes (dites « Grundrisse ») en 1857, en vue d’écrire Le Capital, publié dix ans plus tard, il a passé du temps à observer l’industrie naissante de son temps : le plus souvent il n’y avait qu’un seul moteur à vapeur par entreprise, qui entrainait toutes les machines et lignes de production de l’usine par des jeux de courroies, de poulies et d’arbres de transmission de la force et du mouvement.

    Il n’y avait pas d’électricité, (autre qu’expérimentale), pas de moteur à combustion interne (essence, gas-oil, gaz), comme source de puissance motrice. Néanmoins l’usine « primitive » fonctionnait donc, avec son moteur à vapeur, comme un seul organisme « automatisé » : il suffisait de « débrayer » une simple courroie de cuir pour arrêter, isoler et intervenir sur une machine particulière, question réglage, entretien ou autre.

    A partir de cette observation Marx a pu comprendre et déduire toute l’évolution du processus industriel jusqu’à nos jours, dans les « Grundrisse », donc, même s’il s’est « arrêté », dans Le Capital, à ce qui concernait le développement industriel de son temps et en grande partie tel qu’il s’est poursuivi au XXème siècle, jusque dans les années 70, environ. Pour comprendre la « suite », c’est à dire la période d’automatisation et de robotisation que nous vivons encore, il faut donc davantage se reporter aux « Grundrisse », qui nous donnent quelques éléments de base de la transition actuelle, même si Marx espérait évidemment qu’elle se ferait dans un autre type de rapports sociaux...

    Bien entendu il ne faut pas pour autant se contenter d’une transposition dogmatique, comme certains le font encore, mais qui n’ont le plus souvent pas réellement lu Marx, et sur ce point on ne peut qu’être « d’accord » avec Minc, même si, pour sa part, il « transpose », précisément, en fonction de son intérêt de classe !

    La leçon de tout ça n’en est pas moins que les choses les plus compliquées ne sont jamais qu’un enchaînement de choses très simples, prises séparément, et qu’il ne faut donc pas les perdre de vue comme telles, lorsqu’elles se combinent entre elles, si ont veut pouvoir suivre le fil dialectique qui les relie.

    Il faut donc aussi savoir en retrouver la trace lorsqu’elles disparaissent, comme la « plus-value » industrielle, à cause des traces précisément structurantes qu’elles ont laissé dans notre monde actuel. En somme, comprendre l’histoire passée pour comprendre jusqu’à quel point elle est dépassée, et précisément pour la dépasser en comprenant mieux le présent qui en découle... !

    Luniterre


  • Luniterre Luniterre 26 novembre 2024 18:07

    @Francis, agnotologue


    En pratique, et surtout en termes d’indépendance nationale, le fait que la dette japonaise soit détenue par les japonais eux-mêmes ne fait qu’une différence peu significative, surtout du point de vue de la démocratie : même si c’est la BoJ, la Banque Centrale du Japon qui la gère, ce n’en est pas moins un pouvoir tout à fait indépendant des institutions supposées « démocratiques », qui n’ont quasiment aucun contrôle sur elle. Le pouvoir de la BoJ est donc d’autant plus grand, à la mesure de la dette, à plus de 250% du PIB.

    De plus, si l’on suit l’historique de la bourse japonaise on voit qu’elle suit assez « fidèlement » les mouvements de ses homologues occidentales, ce qui montre qu’au delà de ses propres problèmes d’évolution sociale et économique qui ne sont pas minces, le Japon reste immergé et dépendant de la mondialisation ...banco-centraliste !

    La « différence », toute relative, étant que la BoJ forme à elle seule, mais comme la BoE (GB), l’un des Cinq Piliers, si l’on peut dire, de cette mondialisation, avec donc la Fed, la BoE, la BCE et la PBoC (Chine).

    Mais l’expérience de ces dernières décennies montre que les politiques monétaires de ces « Cinq Piliers » ne peuvent pratiquement pas être durablement déconnectées les unes des autres, sauf à voir s’écrouler l’ensemble.

    Les différences ne sont pas pour autant négligeables, mais elles restent essentiellement à la marge du mouvement d’ensemble des politiques monétaires de ces Cinq Piliers.

    Les « nuances » ne sont que des adaptations du mouvement d’ensemble aux caractéristiques locales de ces cinq blocs, en termes de zones d’influences monétaires, qui se recoupent, évidemment.

    Concernant l’histoire de la BoJ, voir l’article de Richard Werner, l’un des père fondateurs « malgré lui » du banco-centralisme japonais qui a servi de « modèle » au reste du monde, après la crise de 2007-2008 :




    Luniterre


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