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miguel34

Physicien, électronicien, et cycliste.

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  • Premier article le 15/02/2007
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Derniers commentaires



  • miguel34 7 mai 2009 12:54

    La démocratie est menacée, voire sacrément écornée, et tout ce que vous trouvez à dire c’est qu’il faut s’en satisfaire ? Sur le plan financier, c’est en grande partie l’ignorance des citoyens et des politiciens qui fait qu’on en est arrivé là, c’est pour cela que ce n’est pas inéluctable à mon avis. Dans notre société, quand les politiciens souhaitent quelque chose, il est rare qu’ils ne puissent pas obtenir satisfaction, je leur demande donc de reprendre le pouvoir qu’ils ont imprudemment cédé aux financiers : habituellement, quand on demande aux politiciens de récupéré un bout de pouvoir, ils n’hésitent pas à le faire.

    Sur la question de la démocratie dans les médias, c’est une autre histoire, la situation de la France et de l’Italie est assez particulière par rapport à nos voisins européens.



  • miguel34 7 mai 2009 11:44

    C’est en effet un de points qui montrent que l’Europe n’est pas démocratique : elle prétend donner force de Constitution aux principes qui offrent le pouvoir aux banquiers, non seulement les banquiers indépendants de la BCE, mais même à la moindre banque pourrie d’un obscur paradis fiscal, sans aucun contrôle ! C’est mauvais pour le peuple, pour les entreprises, et pour les banquiers honnêtes.



  • miguel34 7 mai 2009 11:28

    Monsieur, nous sommes en démocratie oui ou non. Si c’est le cas, le peuple décide comment tournent les choses, et entre autres ce que les banques ont le droit de faire. Depuis 30 ans, ce sont les banques qui imposent leurs choix aux États, c’est anti-démocratique.

    Aux USA la Fed (qui est la banque centrale américaine, et non le sommet de la pyramide, j’aime beaucoup le terme que vous avez choisi) est privée, mais l’État américain contrôle ce qu’elle fait, car les USA sont une démocratie. Peut-être qu’Obama la nationalisera un de ces jours, ça clarifierait les choses. En 1936, la Banque de France aussi était encore privée, mais elle a bien fini par être nationalisée.

    NB : sur un tel sujet, je sais bien que certains de mes lecteurs sont des financiers, et qu’ils seront profondément mécontents de ce que je dis car je veux les déposséder de leur pouvoir et de leur poule aux oeufs d’or, mais j’assume.



  • miguel34 28 décembre 2008 20:26

    Le boulanger vous propose aujourd’hui un beau gâteau pour 20€, mais il ne vous garantit pas que ce sera encore le cas la semaine prochaine, c’est-à-dire qu’il ne garantit pas la valeur de la monnaie.

    La BCE essaye effectivement de maintenir la valeur de l’euro. Mais ce n’est pas une garantie, c’est une intention. Et d’autant plus difficile à tenir qu’elle utilise un seul paramètre ajustable (son taux directeur) pour maintenir 2 grandeurs différentes : l’inflation à un niveau bas, et la masse monétaire à un niveau stable. D’ailleurs c’est impossible, la BCE et la Fed ont donc laissé gonflé la masse monétaire de 10% par an, d’où la crise actuelle car il s’avère qu’une grosse partie de l’argent créé ne recouvre absolument rien (escroqueries type Madoff, ou ingénierie financière risquée genre subprimes).

    Notez que je n’ai jamais dit que la monnaie devrait être garantie sur des actifs réels, bien au contraire.



  • miguel34 28 décembre 2008 12:36

    C’est simple, allez à la Banque de France avec un billet de 20€ et demandez ce qu’on vous propose en échange. Je vous donne la réponse : rien, ou alors une pièce commémorative de 20€.

    La seule garantie de la monnaie actuelle, c’est que la banque qui a emprunté l’argent à la BCE s’est engagée à rembourser cet argent plus tard, avec des intérêts.

    Autrement dit, l’argent n’est effectivement garanti sur aucun avoir réel. Cela dit, pas de panique, le danger immédiat n’est pas la perte de valeur de l’argent, mais au contraire sa rareté (la déflation) et donc sa valeur un peu excessive. À part pour ceux qui ont fait confiance aux sommes monstrueuses affichées par les financiers, en particulier dans les produits financiers dérivés : là on se doute bien qu’il y a un grand nombre d’escroqueries, car les sommes affichées sont énormes par rapport à l’économie réelle : le scandale de Madoff pourrait bien n’être que le début d’une série.

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