• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

miguel34

Physicien, électronicien, et cycliste.

Tableau de bord

  • Premier article le 15/02/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 3 60 98
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique






Derniers commentaires



  • miguel34 16 février 2007 20:26

    Jean-brice est hors-sujet (il parle de la présidentielle).

    Jacques Rueff était un économiste monétariste et opposé à Keynes. Disons que son école est actuellement la plus en vogue. Rueff a sans doute eu un rôle utile, quand le franc était vraiment trop peu solide et non convertible. Mais il est mort en 1978, avant l’explosion du chômage et des inégalités, avant même la fin de l’inflation, à l’époque de la stagflation (dont j’explique l’origine dans l’article) : qui peut dire ce qu’il penserait aujourd’hui de l’action dogmatique de ses disciples auto-proclamés ?



  • miguel34 16 février 2007 12:38

    Bien entendu que la politique monétaire ne fait pas tout. Le manque de motivation (population et patronat) ou la corruption sont des facteurs très importants parmi tant d’autres, je parle de politique monétaire mais cela ne doit surtout pas faire oublier tout le reste !!!

    Je n’attaque pas l’Europe, j’aurais écrit la même chose sur le franc, mais il se trouve qu’aujourd’hui c’est géré au niveau européen.

    Le fait que les meilleurs (comme la Finlande) s’en sortent n’est pas un scoop. On pourrait dire la même chose sur le chômage : certains n’ont pourtant aucun mal à trouver un emploi, et pourtant on ne peut nier que globalement pas mal de gens sont dans l’incapacité de trouver un emploi. On doit prendre exemple sur ceux qui réussissent, mais également penser qu’un problème plus général existe.

    Si le système monétaire est mauvais, il faut le savoir et se préparer à le modifier, nous vivons en démocratie et je ne vois pas pourquoi ce serait impossible. Le système monétaire a déjà été modifié beaucoup de fois !



  • miguel34 16 février 2007 09:47

    Je suis téméraire, j’en conviens. Mais je parle abondamment du crédit, vous ne pouvez le nier. NB : la monnaie émise N’EST PLUS contrepartie d’un actif réel !

    Un comptable pourrait-il mieux parler que moi du système monétaire ? Pas forcément, il manipule l’argent, sans savoir comment cet argent a été créé. Idem pour le banquier du guichet, ou l’économiste en entreprise. Le directeur de banque, lui, connaîtra certains détails (ses relations avec la banque centrale), sans forcément saisir tout ce que cela implique au niveau national. Moi j’ai au moins une qualité : un sens mathématique assez développé, je sais compter et voir le lien avec la réalité, mon métier me l’a appris.

    Les économistes monétaristes détiennent-ils la vérité divine ? Je ne vois pas pourquoi. D’ailleurs, ils ont souvent été opposés à d’autres grands économistes dont les opinions étaient divergentes (les Keynésiens ou les Marxistes, par exemple). Ça ne fait que 30 ans qu’ils ont pris le pouvoir absolu, y compris dans les facs d’économie et dans la commission du Nobel d’économie. On a encore le droit de ne pas être d’accord avec eux, surtout quand on voit les conséquences qui s’accumulent depuis 30 ans ! (la croissance généralisée des inégalités, et le chômage dans pas mal de pays).

    Les profs d’économie ont en général une grande modestie dans ce domaine, la majorité d’entre eux (du moins les gens à qui j’ai posé des questions) admettent surtout avoir un peu de mal à comprendre l’évolution de l’économie et être dans l’incapacité totale de deviner les évolutions futures (par exemple sur l’équilibre entre Yuang, Dollar, Euro). Si la Chine revend ses dollars, qu’arrivera-t-il ? On n’en sait rien, d’ailleurs ça dépend de décisions politiques (les USA peuvent honorer leur dette, ou se mettre en faillite, ou dévaluer leur monnaie,...).

    J’ai même demandé à quelqu’un de la Banque de France, qui m’a dit, je cite, ne pas être très compétent dans le domaine de l’émission monétaire. Alors, à qui se fier ? Certainement pas aux grandes gueules qui prétendent avoir toujours raison, que l’arrêt de l’inflation va apporter la croissance (alors que ça fait 20 ans qu’on constate que ce n’est pas le cas), etc...

    Cela dit, si par miracle quelqu’un qui connait bien la question (et il y a très peu de gens dans ce cas) lit un jour cet article, ce serait sympa qu’il réagisse, soit ici, soit en m’envoyant un message via les coordonnées indiquées sur mon site web.



  • miguel34 15 février 2007 21:45

    Ah oui c’est vrai, les énergies renouvelables n’amèneront jamais LA solution, au sens des nucléocrates, c’est-à-dire la quantité illimitée d’électricité (comme si c’était le cas avec l’énergie nucléaire !!!).

    On parle des dépenses de R&D chez nos « malheureux » voisins allemands qui ont abandonné le nucléaire ? Eh bien on trouve quand même chez eux :

    - quelques quartiers sans voitures ou presque (à Fribourg) - des transports en commun qui marche, quelques pistes cyclables - des maisons très bien isolées, incomparablement avec ce qui se construit en France - des matériaux performants et pas trop coûteux : fenêtres à triple vitrage, capteurs solaires thermiques, cellules photovoltaïques (ça c’est encore assez cher quand même), éoliennes de grande taille mais également à échelle humaine...

    C’est déjà pas mal, non ?

    Alors que ITER, ça sert à quoi ? Le projet ITER ne cherche pas à résoudre les points blocants : - l’impossibilité à maintenir la réaction plus d’une seconde (ensuite, les impuretés font rayonner le plasma et abaissent la température, et ça s’arrête) - l’inconnue sur la méthode de récupération de l’énergie produite par un plasma en lévitation - la radioactivité produite par les neutrons de la réaction utilisée (tritium + deutérium => hélium + neutron) - la grande toxicité du tritium, dont de gros volumes seraient manipulés, et qui est fort difficile à contenir - l’impossibilité de faire la réaction (propre et bien plus intéressante du point de vue énergétique et des réserves d’énergie) deutérium+deutérium => hélium

    Quand on promet que le prototype va marcher « dans 50 ans », et que ce proto n’apporte même pas de solution aux vrais problèmes, c’est qu’on se moque du monde. La réalité, c’est qu’on ne pense avoir aucune solution.

    Il y a certes des points positifs : 1) ITER fait de l’activité en France (des chercheurs étrangers viendront probablement) 2) si ITER pompe des sous à la recherche destinée au nucléaire, peut-être que ça en fera moins pour les centrales nucléaires classiques.

    Et des points négatifs : 1) le danger, surtout à cause du tritium (pour les déchets radioactifs, ce sera pas moins pire qu’une centrale normale) 2) la vitrine médiatique que ça apportera aux nucléocrates.



  • miguel34 15 février 2007 21:10

    Attention, il ne faut pas mélanger inflation et dévaluation, même si l’une peut entraîner l’autre.

    L’inflation, c’est la hausse des prix, c’est un problème interne à chaque pays, et c’est de ceci que je parle dans mon article.

    La dévaluation, ça concerne le taux de change avec les autres monnaies, ce n’est pas directement lié aux prix (comparez le prix des biens industriels en Chine et en France pour le vérifier !). Le taux de change est fixé par le marché, mais une banque centrale qui le souhaite peut facilement dévaluer sa monnaie sur le marché (alors qu’il lui est difficile de soutenir sa monnaie). Mais si tous les pays font des dévaluations, eh bien au final on se retrouve au point de départ. Enfin, je ne parle pas de ce sujet dans mon article.

    Je rebondis sur la remarque « la valeur de la monnaie est fixée non plus sur l’or mais sur le dollar » : ceci a été vrai entre 1946 et 1971, mais depuis cette époque c’est fini, vous le sauriez si vous aviez lu mon article.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv