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miguel34

Physicien, électronicien, et cycliste.

Tableau de bord

  • Premier article le 15/02/2007
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Derniers commentaires



  • miguel34 8 mai 2009 14:23

    Le communisme visait à supprimer l’exploitation de l’homme par l’homme, non en instaurant un capitalisme d’État, mais en prenant les décisions collégialement (soviets) pour le bien public. Ça a marché, mais ça a impliqué un énorme centralisme, d’où bureaucratie inefficace et détournement des richesses par une numenklatura, et ça a partiellement bloqué les initiatives personnelles. D’où mon avis qu’il faut encourager les initiatives perso tout en bloquant l’exploitation outrancière.

    C’est quoi le capitalisme ? Si c’est avantager le capital par rapport au travail, je suis contre ! Mais si c’est utiliser la monnaie pour arbitrer entre des millions d’initiatives privées, je suis convaincu que c’est encore la meilleure solution.



  • miguel34 7 mai 2009 23:59

    « Depuis que l’humanité existe, elle n’a connue que le Capitalisme » : pas vraiment, le capitalisme tel que nous le connaissons date du 19e siècle, et sous sa forme sauvage il a culminé en 1929, puis depuis les années 1970-1980 jusqu’à aujourd’hui où il semble devoir s’écrouler à nouveau.

    La monnaie comme moyen d’échange local existe depuis des millénaires. Les échanges internationaux basés sur l’or également. Mais l’industrie financière, non. Pendant longtemps, le crédit (avec intérêts) était interdit par les catholiques et les musulmans

    On a aussi connu le communisme, la dictature, etc...

    Je ne suis trop partisan de la méthode « essai-erreur », car dans ce domaine on peut mettre 50 ans à sortir d’une expérience malheureuse. Mieux vaut réfléchir un peu avant de se lancer !



  • miguel34 7 mai 2009 19:57

    Décurion,

    Quand je dis que l’économie est à la base de toute société, c’est comme si je dis que les maths sont à la base de toute la science : ça veut dire que c’est l’outil qui permet de comprendre ce qui se passe entre des millions d’individus. Je ne veux absolument pas dire que la croissance du PIB soit forcément un objectif souhaitable, par exemple.

    Faire un SEL national avec de vrais euros : c’est amusant, mais qui met la somme initiale ? Vous devrez vous endetter pour lancer le système. Et ce sera soumis à la TVA et à l’impôt sur le revenu. Vous imposez un parcours à l’argent ? Non, car l’argent n’a pas d’odeur. Pour imposer un parcours à l’argent, il faut un gestionnaire qui tienne le compte de chacun. Du coup plus besoin que ce soit de vrais euros. Vous voulez cloisonner ces échanges avec ceux faits avec l’argent des banquiers : eh bien créez une monnaie parallèle ! Mais une économie à 2 monnaies, ça me semble instable, je ne connais pas d’exemple réussi.



  • miguel34 7 mai 2009 18:27

    La philosophie seule a ses limites, face à des financiers aguerris et qui cherchent activement la moindre activité humaine dont ils pourraient s’arroger le bénéfice. Eux n’hésitent pas à se bouger et à comprendre comment les choses s’organisent.

    Alors en face, il faut aussi oser retirer le brouillard dont ils entourent leur « domaine réservé » de la savante finance, et ne pas hésiter à renverser la vapeur. Je vous trouve bien rêveurs et fatalistes.

    Pour l’instant, en effet, la seule initiative citoyenne contre ce système financier a échoué : on a voté NON au traité européen, les politiciens ont voté OUI à notre place. Mais que je sache, il y a des élections européennes bientôt, les députés européens doivent être interpelés pour exiger que l’Europe s’affranchisse du secteur financier.

    L’Amérique du sud l’a fait, et pourtant elle était sous la coupe du FMI, de la Banque Mondiale, des USA, et de sociétés espagnoles comme Repsol. Ils ont rendu les dollars à ces gens, ils ont créé leur propre banque, et ça va mieux. Ils ont rappelé que leurs richesses étaient à eux (Evo Morales a été intraitable avec Repsol : c’est à nous, on vous autorise à travailler, ou si vous n’êtes pas contents vous partez). Serions-nous plus bêtes que les Sud-Américains pour ne pas oser faire face aux financiers ? Sont-ils tellement forts qu’ils ont pu le faire alors que nous ne pourrions même pas l’envisager ?



  • miguel34 7 mai 2009 15:18

    Je défends moi aussi le fait qu’il y a des priorités plus importantes que l’économie (je cite la protection de l’environnement et la paix, on peut en rajouter d’autres).

    Votre vision semble un peu soviétique : règlons ensemble nos problèmes, décidons ce qui vaut le coup d’être produit, etc... Je ne crois pas trop à ce modèle, car les problèmes sont nombreux et imbriqués, personne n’a une vision d’ensemble. Et bien que j’espère que la plupart des gens ne soient pas trop égoïstes, mais certains le sont, ne serait-ce que par paresse.

    Reconstruire tout par la base, c’est très bien, mais ça ne résoud pas tout. Si toutes les entreprises devenaient des coopératives ouvrières ou des associations, elles continueraient à utiliser la monnaie émise par la BCE. Il y a bien les SEL, sorte de monnaie locale autogérée, mais c’est marginal, le gros de l’activité humaine d’une société complexe passe par la vraie monnaie. Et là, ça se construit au sommet, pas à la base : le citoyen doit savoir où il veut aller, et exiger de ses politiciens qu’ils le fassent.

    Votre phrase « qu’ils se démerdent entre eux », j’y souscris partiellement : si les riches veulent même quitter le pays, c’est leur problème, ce qui compte c’est l’activité, pas le chiffre écrit sur le compte bancaire de telle ou telle personne. Mais si « ils » continuent leurs activités, « nous » ne pouvons gérer les notres que si « nous » disposons de notre propre monnaie ! C’est un des points les plus importants du problème.

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