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minijack

minijack

Auteur lui-même et éditeur virtuel pour de nombreux autres auteurs inédits, minijack est branché depuis 1997, autant dire l’aube de l’Internet en France.

Tableau de bord

  • Premier article le 23/05/2006
  • Modérateur depuis le 08/09/2006
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Derniers commentaires



  • minijack minijack 5 juillet 2006 17:26

    @Silent

    En gros, je suis d’accord avec votre post. La Constitution n’est pas intangible.

    Cependant le problème n’est pas là de savoir si la Constitution est encore d’actualité parce qu’une loi va satisfaire ou non les envies des internautes. Il est surtout de savoir si DADVSI a été régulièrement votée et si ses articles ne contredisent pas les fondements de notre société. De ce point de vue, j’ai malheureusement peur que le CC la laisse passer sans problème car, malgré la gymnastique ahurissante déployée par RDDV pour la faire voter, il n’est pas évident qu’elle aille à l’encontre de ces fondements.

    DADVSI est UNE MAUVAISE LOI ! Mais pas parce qu’elle irait à l’encontre de la Constitution. Elle est mauvaise parce qu’elle dresse les uns contre les autres deux catégories de citoyens qui ont des intérêts convergents mais qui, du fait de cette loi, se voient chacune mise en accusation par le camp opposé : On traite les internautes de voleurs, alors qu’ils ne commettent qu’une minime indélicatesse, souvent inconsciente, et réciproquement les internautes les plus libertaires ne considèrent à tort que les artistes « majoriSés » accumulant des droits considérables mais qui sont très loin de représenter la grosse majoriTé des créateurs, pour la plupart pauvres malgré le paysage médiatique richissime qu’on nous fait briller sur les écrans.

    La pose de cadenas numériques ne fait qu’accroître le fossé entre les artistes médiatisés et les autres, réduisant encore davantage la diversité de l’offre culturelle. C’est le résultat inverse de celui qu’il faudrait.

    L’application de cette loi, acceptée par personne, coûtera très cher à la collectivité sans protéger en quelque façon que ce soit les droits d’auteurs dont elle est le prétexte.

    Pire, la réaction provoquée par ce passage en force, risque d’entraîner une accélération du phénomène de rejet de tout ce qui comportera des DRMs. — Et ce sera normal, car il est impensable qu’une oeuvre régulièrement acquise ne puisse être écoutée ou vue sur n’importe quel lecteur. - De ce fait, elle n’évitera même pas la chute du vieux monde qu’elle est sensée protéger.

    Ce n’est donc pas tant parce qu’elle serait inconstitutionnelle que cette loi est mauvaise, c’est surtout parce qu’elle est très malhabile et néfaste à la cohésion nationale !

    DADVSI n’est pas une loi comme les autres, en ce sens qu’elle s’immisce dans un « nouveau monde » comme la Cavalerie chez des indiens. Elle est incontestablement liberticide. Nul doute à ce sujet ! mais est-elle pour autant illégale au regard de la Constitution ? Rien n’est moins sûr. Car la Liberté des uns s’arrête où commence celles des autres. Or, il est incontestable que dans ce « nouveau monde » un certain nombre de gens avaient pris des habitudes regrettables d’y importer (d’y « ripper », le terme est explicite) des œuvres, certes de nature immatérielle mais appartenant bel et bien au monde réel.

    Que l’on fasse des licences spécifiques au Net, telles Creative Commons, qui régissent ce site ou d’autres blogs, ne pose aucun problème à personne. Chacun écrit ici directement pour être lu et recopié si besoin est par celui qui voudra. C’est la règle du jeu communément admise par tous, et c’est ainsi qu’on conçoit le Net convivial.

    Il en va tout autrement du « rippage » d’une oeuvre de création culturelle, musicale ou cinématographique, ou d’un article de grand reporter ou encore d’un livre. Là il s’agit traditionnellement d’oeuvres qui sont sensées faire vivre leurs auteurs par la commercialisation classique de journaux, de livres, de disques, de places de cinéma ou de DVD.

    QUE CE SOIT CLAIR ! Dès lors qu’on « rippe » l’une ou l’autre de ces oeuvres — non destinée par leur auteur à circuler sur le Net —, on la fait passer indûment du monde réel au monde virtuel, et on commet une atteinte à la liberté et aux droits de l’auteur.

    DW n’est pas le troll qu’on pourrait croire. Depuis qu’il écrit « en français dans le texte », je trouve que son propos devient même plutôt pertinent, et son acharnement à défendre son point de vue de créateur est tout à fait louable. Certes, il se bat comme un beau diable et est plutôt envahissant mais (j’en ai fait moi-même l’expérience ailleurs) il n’est pas évident d’avoir raison contre une foule en colère, surtout quand elle ne considère pas tous les aspects du problème.

    .



  • minijack minijack 4 juillet 2006 17:36

    @(IP:xxx.x5.81.9)

    Un CD que je prête à un ami est-il un acte gratuit ?

    Oui, c’est un acte gratuit entre vous et votre ami AVEC LA PERMISSION DE L’AUTEUR, permission accordée dans le cadre de la sphère privée. Ca n’en est plus un si vous le prètez à 10000 soi-disants « amis » que vous ne connaissez pas.

    Aujourd’hui, oui. Demain, les DRM’s, financés sur l’achat du CD, ne me permettront plus de le faire sans voir la valeur de mon CD diminuée (nombre de copies limitées).

    Il faudrait s’entendre l’ami ! Vous parlez de prêter un CD que vous avez régulièrement acquis ou vous parlez d’une copie ? N’oubliez pas que la (ou les) copie(s) que la loi vous autorise à faire sont des copies « de sauvegarde » devant rester « dans le cadre de la sphère privée ». Pas des duplications à l’infini pour diffusion illégale.

    Personnellement, je suis CONTRE DADVSI et CONTRE tous DRMs. Mais si le CD que vous avez acquis régulièrement est VOTRE PROPRIETE, l’oeuvre qui est dessus ne l’est pas ! De l’oeuvre elle-même, vous n’avez que la licence, et vous n’avez pas à pas « prêter » ce qui ne vous appartient pas.

    Et les systèmes alternatifs, dérivés de linux, ne sont-ils pas gratuits, sans pub ?

    Et ceci n’est-il pas une oeuvre soumise à droit d’auteur (creative commons) mais entièrement gratuite ?

    Bien sûr, ceci est de la production intellectuelle gratuite. Mais quand on entre sur le site, il est clairement indiqué que tout ce qu’on écrit est sous Creative Commons. On sait exactement à quoi on s’engage. C’est donc en parfaite connaissance de cause qu’on abandonne ici sa prose, et je vous reconnais le droit de copier la mienne sans rien me demander... Mais seulement celle d’ici !... Si vous veniez à recopier mes livres je vous attaquerai sans aucune hésitation.

    http://www.lebaldesinnocents.c.la/ Il s’agit pour info du premier long métrage français sous creative. Pas de pub sur ce site.

    De plus , sur ce site : http://www.jamendo.com/es/ La publicité ne sert qu’à financer le site en lui-même, et non pas les auteurs.

    En tant qu’auteur, c’est précisément ce que je déplore. Aucune licence CC n’est prévue pour pemmettre la rémunération des auteurs (sauf par la charité publique). Par « principe » je n’ai rien contre le « libre », mais sans vouloir être méchant on peut se demander si Jamendo ne se fait pas du pognon (avec la pub) sur le dos des auteurs dont les oeuvres ne sont pas rémunérées. En somme on reproche aux majors de se sucrer sur les galettes plastique, mais dès lors que c’est gratuit pour le consommateur, on ne se pose pas la question de savoir si Jamendo partage les revenus de la pub avec les auteurs ? ... J’appelle ça se moquer du monde. Je peux vous dire que tant qu’il n’y aura pas de licence libre mais NON GRATUITE, je ne déposerai rien d’important sur Jamendo ou juste le minimum pour faire la promo d’autres choses. D’ailleurs, on voit très bien que si ce modèle économique ne parvient pas vraiment à décoller, c’est que la bonne « matière » manque... Les créateurs ne sont pas idiots.

    J’ai l’impression que vous mélangez un peu tout. Tout n’est pas que business. Si vous souhaitez rester un CONsommateur, pour reprendre votre expression, libre à vous. Moi non

    C’est VOUS qui confondez les termes. Je n’ai pas dit que tout était BUSINESS, j’ai dit que RIEN N’EST VRAIMENT GRATUIT. C’est très différent.

    .



  • minijack minijack 4 juillet 2006 16:32

    Voilà au moins une analyse calme et pondérée de la situation. Même si à mon sens elle reste un peu partisane.

    Le problème est que vous partez du point de vue que cette terre est la vôtre, l’autre parti aussi, et je crains que ce différent soit éternel. Les symboles sont trop puissants à manipuler les foules de tous côtés. Faudra-t-il pour en sortir classer Jérusalem « ville internationale » sous mandat ONU ?

    Effectivement, après 67 ça aurait pu devenir une zone de paix si personne n’autre ne s’en était mêlé. Mais la politique internationale a ses raisons que la Raison ignore. Tant que l’Amérique gouvernera la politique israélienne pour conserver un porte-avion dans le Golfe, j’ai peur que la Paix ne trouve jamais sa chance.



  • minijack minijack 4 juillet 2006 16:15

    @Liore

    Tout de suite les noms d’oiseaux n’est-ce pas ? Faut pas toucher aux juifs même avec des mots... mais Israël peut bombarder les autres et même enlever leur représentants légalement élus... ca c’est normal... Et c’est moi le nazi ?... Vous me faites gerber !

    Je n’ai pas à me justifier de qualificatifs qui vous empoisonnent la bouche et l’esprit, mais sachez que je ne suis ni anti-quoi que ce soit, ni (encore moins) nazillon, ni machinchose-iste quelconque. J’ai déjà eu bien du mal a me débarrasser du dogme chrétien de mon enfance pour enfin regarder les réalités en face et sans oeillières. Vous devriez faire de même.

    Dès qu’on touche aux religions, on est « anti ». Eh bien non ! Ce terrorisme là est un terrorisme intellectuel et vous n’êtes pas prête de me faire changer d’avis avec ça. Vos insultes confortent au contraire mon jugement, mais je sais que la plupart des jeunes Israéliens ne pensent pas comme vous, c’est ce qui me rassure.

    Quand vous vous serez « libérée » vous-même de tous les embrigadements qui vous encombrent l’esprit, peut-être prendrez-vous le temps de lire sans aménité des avis indépendants et objectifs, même s’ils ne flattent pas votre égo. Vous avez depuis trop longtemps le nez dans la m.... pour encore vous sentir vous-même. Prenez un peu de recul.

    Ceci dit, inutile de répondre, je ne prendrai pas la peine de vous lire.

    .



  • minijack minijack 3 juillet 2006 17:09

    C’est vrai, c’est cynique, j’en conviens volontiers. Mais c’est surtout réaliste.

    Ce n’est pas moi qui ai conduit à cet état de fait, c’est le consommateur lui-même qui s’est laissé mener par les paillettes comme un mouton de Panurge à l’abattoir. Je le constate c’est tout. Et en l’attente de la réforme indispensable du système, il faut bien ’faire avec’ dans notre quotidien.

    Et ceci est valable pour les « auteurs » tout autant que pour les autres travailleurs, intellectuels ou pas, car tout le monde « consomme ». La bonne question est de le faire avec parcimonie et justesse, pour ne pas dire Justice.

    .

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