« D’abord 2/3 qui parte en fumée, et 30 % de l’électricité qui se barre dans les lignes... »
Chiffres absurdes. Les pertes sur les lignes sont de l’ordre de 5%. De plus, ces pertes sont les mêmes quelle que soit l’origine de l’électricité. Ce n’est donc pas propre au nucléaire.
« Près du 2/3 de l’énergie électrique produite en centrale nucléaire est perdue sous forme de chaleur »
Non, non et non. C’est 2/3 de l’énergie primaire qui est perdue sous forme thermique, et non 2/3 de l’énergie électrique. C’est complètement différent.
« Aux USA, le nombre de décès imputables à la catastrophe de Fukushima Daiichi est passé de 14 à 22 000 après de nouvelles analyses. »
Encore une bonne étude de propagande, ne faisant l’objet d’aucune vérification. Bref, on y écrit ce qu’on veut. Il suffit de lire le document pour se rendre compte des aberrations qui y sont mentionnées.
« D’autant plus que des travaux publiés en 2009 par l’Académie des Sciences de New York évaluent à près d’un million le nombre des morts causés par Tchernobyl. Et le bilan est loin d’être définitif. »
Une étude n’ayant fait l’objet d’aucun review, et largement critiquée dans d’autres revues scientifiques. L’Académie des Sciences de NY a pris soin de se distencier de cette étude.
« Le bilan mortifère de Tchernobyl a toujours fait débat. L’Organisation mondiale de la santé avance une cinquantaine de morts par irradiation et 4 000 cancers de la thyroïde, mais l’accord de 1959 liant l’OMS à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) laisse planer un doute concernant l’objectivité de tels chiffres. »
Il suffit de lire l’accord entre l’OMS et l’AIEA, disponible sur Internet, pour constater qu’il suit le modèle des accords passés entre l’OMS et d’autres agences des Nations unies ou d’autres organisations internationales (OMS/ONUDI, OMS/FIDA, OMS/UNESCO, OMS/FAO, OMS/OIT). Ces accords n’impliquent aucune soumission de l’une des parties à l’autre ; ce sont des accords de bon fonctionnement entre partenaires égaux ; pour s’informer l’un l’autre de projets pouvant avoir des aspects communs pour les deux parties, et même pour « éviter la création et le fonctionnement d’installations et de services qui pourraient se concurrencer ou faire double emploi. » Bref, de la bonne gestion, et il aurait été condamnable qu’il n’en fût pas ainsi.