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Mwana Mikombo

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  • Mwana Mikombo 17 janvier 2013 23:43

    @Musavuli - Le rappel de l’anniversaire de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, porte-étendard de l’indépendance du Congo, est un geste très estimable d’affection patriotique à l’égard du peuple Congolais. Vous avez su trouver les mots et les expressions justes pour dépeindre les qualités extraordinaires que ce grand homme réunissait et qui font de lui le modèle le plus achevé de vertu pour tous les congolais d’aujourd’hui et des futures générations de congolais.

    A toutes ces grandes qualités servant d’aiguillon au sentiment national du peuple congolais, s’ajoutent encore d’autres qualités non moins extraordinaires, sinon même plus, qui témoignent de la puissance exceptionnelle de Lumumba. Par cette puissance dont seuls les hommes de génie ont le secret, Lumumba a su se démarquer du nationalisme néocolonial, ce faux nationalisme qui condamne les pays africains à jouer le rôle de gardien joyeux de leur propre prison dans leur propre maison. Lumumba a su ainsi se hisser au niveau du panafricanisme et du pan-négrisme pour en être l’un des principaux ténors. Et c’est sans aucun doute cette dimension qui fait de Lumumba, l’un des fils les plus emblématiques du Continent et du Monde Noir contemporain. Il ne faut surtout pas oublier, ni amoindrir cette imposante stature de Lumumba. Ce serait entériner la bassesse de ses assassins.

    Dans cette optique, les paroles suivantes de Patrice Eméry Lumumba prononcées à l’occasion de la première conférence panafricaine d’Accra au Ghana du 5-13 décembre 1958 doivent aujourd’hui éclairer la vision et l’action politiques de nos générations :

    « Malgré les frontières qui nous séparent, nous avons la même conscience, les mêmes soucis de faire de ce continent africain un continent libre, heureux, dégagé de toute domination colonialiste. Nous sommes heureux de constater que cette conférence s’est fixé comme objectif : la lutte contre tous les facteurs internes et externes qui constituent un obstacle à l’émancipation de nos pays et à l’unification de l’Afrique. Parmi ces facteurs, on trouve le colonialisme, l’impérialisme, le tribalisme et le séparatisme religieux qui, tous, constituent une entrave sérieuse à l’éclosion d’une société africaine harmonieuse et fraternelle. ».



  • Mwana Mikombo 14 janvier 2013 23:16

    @Serpico. « Mwana « le monde judéo-islamique ». (…)Tu risques la lapidation, mon gros. C’est moi qui te le dis et tu la mérites largement. Les juifs vont se fâcher que tu les mêles aux musulmans, les chrétiens et occidentaux ont déposé la marque « judéo-chrétien » et les musulmans ont de l’urticaire à la seule évocation d’une telle parenté. ».

    Les dépositaires de la marque islamique sont les arabes, branche sémite issue d’Ismaël fils mulâtre d’Abraham. Les dépositaires de la marque judaïque sont les israéliens, branche sémite issue de Jacob alias Israël, fils blanc du même Abraham. La marque islamique et la marque judaïque sont donc deux branches d’une même souche sémite abrahamique. Ces deux branches s’accordent parfaitement pour disputer et diffuser leur héritage abrahamique commun. Les querelles entre ces deux branches sont des querelles internes de la famille abrahamique. Mais c’est le même héritage doctrinaire qu’ils représentent et diffusent quant à sa forme essentielle et à son contenu. Entre les judaïques et les islamiques, il ya donc une alliance sacrée pour conserver et répandre l’héritage Abrahamique commun. Cette sacrée alliance entre les judaïques et les islamiques pour défendre leur héritage commun s’appelle tout simplement alliance judéo-islamique. L’alliance judéo-islamique est de même nature que l’alliance judéo-chrétienne que vous avez évoquée.

    Il faut toujours de longues explications détaillées pour des abrutis.

    « …l’Algérie a combattu les islamistes depuis 1990. ».

    L’Algérie en particulier, le Maghreb en général, les ont déversés sur le continent Noir et cela arrange parfaitement qu’ils y soient, y restent et y fassent des conquêtes au bénéfice du Maghreb. La preuve : on ne voit pas tellement l’Algérie se précipiter pour aider à les déloger. Quand il s’agit des mondanités comme le football, le Maghreb se dit africain. Quand il s’agit de l’immigration, de l’économie ou de la culture, l’adoration de Mahomet par exemple, le même Maghreb se dit soit arabe, soit euro-méditerranéen. On connaît ce double ou triple jeu du monde Maghrébin.



  • Mwana Mikombo 14 janvier 2013 14:06

    @vlane. On a du mal à suivre votre raisonnement avec vos phrases kilométriques qui n’en finissent pas. Un exemple de ces phrases : « Qu’a-t-on vu dans le J.T de dimanche sur France2 : tout l’attirail mélangeant islamique et islamistes, soit dit en passant il faudra un jour se mettre d’accord pour appeler ces bandes armées terroristes ou islamistes, car d’ailleurs de quel droit entacher l’islam de pareils présumés porte-étendards dont on ne sait pas même s’ils sont illuminés, ignorants, hypocrites, narcotrafiquants ou sincèrement convaincus de mener une guerre pour l’islam car ce dernier cas est le pire qui puisse arriver pour la France, la Cédéao et tous les amis d’un Mali débarrassé de ces bandes armées, car alors ces bandes armées auront petit à petit le soutien des peuples musulmans pour qui l’occident ne représente plus que la terre de racistes ne voulant plus des étrangers qu’ils humilient pendant que leurs entreprises pillent les richesses africaines et arabes alors que leur culture est celle de sociétés décadentes comme ces peuples le voient tous les jours via les seules fenêtres sur l’occident qu’ils ont à savoir la télévision et l’internet où il est question de mariage d’homosexuels, de femmes traitées comme de la viande via les pubs choquantes pour ce monde-là etc. ».

    Qu’à cela ne tienne. On peut quand même se baser sur quelques extraits de votre charabia pour faire quelques remarques.

    1) Vous dites ceci :« A ce rythme, bientôt ces bandes armées vont gagner le cœur des peuples musulmans. (...) et dans le monde musulman, les peuples ne voient pas ça du tout ! Ils ne voient que des combattants musulmans prier qui se battent avec leurs moyens contre des barbares tatoués et surarmés or le coran est plein d’exemples de situation pareille où grâce à Dieu, un petit nombre réussit à vaincre un ennemi plus puissant ! La preuve c’est que ces terroristes ont même réussi à tuer un pilote de cette armada ! »

    C’est justement ici que le bât blesse avec ce que vous appelez « le monde musulman », c’est-à-dire le monde judéo-islamique, c’est-à-dire l’Islam. Tous ces exemples du Coran que vous évoquez, où soi-disant « grâce à Dieu » alias Allah, alias Yahvé, alias l’Eternel, alias Jéhovah, « un petit nombre arrive à vaincre un ennemi plus puissant », montrent le caractère profondément prédateur de cette doctrine mystique. Au nom d’un mythe malfaisant, un « petit nombre » se donne le courage, la force et le droit d’aller s’emparer des biens d’autrui. Cela s’appelle le brigandage, le pillage. Vous confirmez que c’est bien la culture inculquée par le Coran au monde Islamique.

    On le sait, le prophète du Coran, Mahomet, lui même n’a d’ailleurs été qu’un pillard meneur d’une bande de pillards, « un petit groupe qui est arrivé à vaincre un ennemi plus puissant » grâce à « ALLAH », c’est -à-dire grâce à sa convoitise, sa cupidité, sa puissance de violence et de terreur. C’est par la violence, la terreur d’un petit nombre, par le terrorisme groupusculaire, que les peuples du « monde islamique » ont été soumis à Mahomet et sa descendance. Les Touareg, ces berbéro-pillards, sont bien les dignes apôtres de Mahomet. Voilà pourquoi le « monde islamique » les soutient.

    Le « monde islamique » n’a pas attendu l’intervention de la France pour soutenir les berbéro-touaregs ses conquérants du désert saharien. Le « monde musulman » les a toujours soutenus dans leurs aventures de conquête depuis toujours et de mille et mille façons, par le laisser-faire, les fournitures matérielles, les couvertures diplomatiques et autres ruses.

    2) Vous écrivez encore :« La seule bonne nouvelle du jour, c’est que l’Algérie laisse à la France le droit de survoler son territoire ce qui montre que les généraux commencent à en avoir sérieusement marre qu’on les accuse d’être les ennemis de la liberté et de l’indépendance de leurs voisins immédiats voulant toujours diriger par les intrigues sanglantes la politique de la région. ».

    Bien évidemment que c’est un geste de l’Algérie de laisser la France survoler son territoire. Mais c’est en même temps de l’hypocrisie. L’Algérie ne devrait pas se contenter de ce geste dérisoire dont la France aurait pu se passer en cas de refus de la part de l’Algérie.

    Comme d’ailleurs tous les pays du Maghreb, l’Algérie est en effet l’un des pays impliqués dans les menées des islamo-berbéro-touaregs dans la région. Une bonne partie de ces pillards sont en effet des ressortissants algériens venant d’Algérie. Ce qui veut dire que l’Algérie, comme la Mauritanie, le Maroc, la Tunisie ou l’Egypte, aurait dû depuis très longtemps se joindre au Mali, à la CEDEAO et à l’UA pour neutraliser ces bandes de pillards.

    Mais, par solidarité de race et de culture islamiste, les pays maghrébins soutiennent plus ou moins discrètement leur cheval de Troie du désert, dans l’espoir d’une extension territoriale du Maghreb. Il en est de même du « monde musulman » dans son ensemble".

    C’est ainsi que les jihadistes du Sahara, ces pillards au nom d’ALLAH, reçoivent des financements en particulier du Qatar et se font ravitailler en carburant par les pays du Maghreb pour leurs gros véhicules militaires. Il suffirait que les pays du Maghreb arrêtent ce ravitaillement en carburant pour paralyser cette armada de brigands.

    On le voit bien, le Maghreb en particulier, et le "monde islamique arabe" sont bien partie liée avec les arabo-berbéro-touaregs leur tête de pont pour la conquête territoriale du Sahara aux dépends du Continent Noir qualifié de « subsaharien ».



  • Mwana Mikombo 11 janvier 2013 15:31

    @Musavuli

    Mon cher Musavuli, votre article ci-dessus met bien à nu les enjeux et les manoeuvres qui se passent sous la table des négociations prévues ce weekend entre le mouvement rebelle M23 et les autorités de la RDC. L’itinéraire aventurier des régimes ougandais de Yoweri Museveni et rwandais de Paul Kagamé, parrains du M23, est rappelé avec assez de pertinence.

    Ce qui est ici surtout dénoncé, c’est le processus de balkanisation de la RDC (ex-Zaïre de Mobutu ou Congo Belge). Ce thème de balkanisation du Congo RDC est le chiffon rouge propre à éveiller le « nationalisme » congolais et à le canaliser derrière la bannière de la défense de l’intégrité territoriale de l’ancienne deuxième patrie du roi des belges. Il est tout à fait naturel que ce « nationalisme » congolais, qui lutte pour préserver les frontières de la deuxième patrie du roi des belges, trouve un écho plus que favorable auprès du roi des belges appelé en renforts pour recouvrer sa deuxième patrie, dans l’ambiance chaleureuse des souvenirs de la Conférence de Berlin de 1884-1885.

    Ce « nationalisme » africain, gardien des frontières issues de la colonisation, n’est rien d’autre que le métal fondu qui coule dans le creuset récupérateur du colonialisme européen. Ce « nationalisme » africain, qui glorifie et entend perpétuer la balkanisation de l’Afrique au sein des empires coloniaux, est un nationalisme de façade, le nationalisme néocolonial.

    Le vrai nationalisme africain, celui de Patrice Lumumba, Kwamé Nkrumah, Modibo Keita, Steve Biko, Sékou Touré, Thomas Sankara, Cheikh Anta Diop, Marcus Garvey..., est le nationalisme qui endosse et pose le principe d’abolition des frontières coloniales et de la fédération des peuples africains sur la base des entités administratives précoloniales, dans le cadre du panafricanisme anticolonial. Dans son carquois, ce nationalisme africain véritable, le panafricanisme anticolonial, doit disposer des moyens de vigilance à l’égard du nationalisme néocolonial.

    Parfois aussi, et même c’est la mode, dans le cadre de leurs rivalités, les impérialistes opèrent la conquête des territoires de leurs concurrents par l’intermédiaire des régimes néocoloniaux autochtones chargés de susciter et entretenir des conflits de voisinage. Ces régimes néocoloniaux agissant pour le compte des pays coloniaux leurs commanditaires peuvent alors parfois utiliser quelques accents du panafricanisme. Un exemple de ces caricatures du panafricanisme est précisément l’Alliance Museveni-Kagame-Kabila qui repose sur l’accord de Lemera signé en 1996.



  • Mwana Mikombo 1er janvier 2013 18:18

    @MUSAVULI. Mon cher Musavuli, le Rapport ONU-Rwanda M23 15-11-2012 que vous avez indiqué est très indigeste. Ce rapport ne fait que recenser la galaxie anarchique formelle et informelle des divers mouvements de lutte armée dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Ce rapport apporte très peu d’informations sur l’ampleur des massacres et autres exactions commis par les groupes armés dans cette région du Congo.

    Cette absence d’évocation de l’ampleur des massacres est très curieuse de la part d’un groupe d’experts de l’ONU qui, apparemment, doit avoir passé la région méthodiquement au peigne fin pour arriver à déverser une telle foule de menus détails sur chaque groupe et groupuscule armé. Même les réseaux nationaux et internationaux de contrebandiers, qui organisent le pillage des ressources économiques de cette région, sont décortiqués par ce rapport. Et même le RAPPORT MAPING, plus de 550 pages consacrées aux « violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la République Démocratique du Congo », tourne presqu’en dérision la notion de génocide concernant le chao du Congo.

    Ce vide documentaire sidéral sur le présumé génocide du Congo actuellement en cours depuis 1996 contraste singulièrement avec le génocide rwandais auquel le monde entier a assisté en direct à la télévision. Nous étions alors dans l’âge de l’adolescence. On voyait et entendait quotidiennement, pendant trois mois, à chaque flash radio ou télévisuel d’informations, des flots de cadavres boursoufflés et sanguinolents (hommes, femmes, enfants, bébés) flottants sur tous les lacs et les étangs, entassées dans des fosses communes, les champs, les édifices éventrés, et charriés en masse par tous les cours d’eau du Rwanda. On entendait en direct les émissions radiodiffusées par les génocidaires. Beaucoup de nos parents ont gardé des documents audio-vidéos des scènes d’horreur apocalyptique du génocide rwandais qu’ils avaient enregistrées en direct.

    Les massacres et exactions rwando-ougandais au Congo sont bien réels compte tenu du climat d’anarchie totale et de guerre. C’est un fait. Mais le doute subsiste dans l’opinion quant à leur ampleur qui, en intensité, serait comparable et dépasserait ceux du génocide rwandais. Le contraste du vide documentaire total sur les massacres de masse et le présumé génocide en RDC avec le génocide rwandais est d’autant plus incompréhensible que le présumé génocide du Congo se passerait sous les yeux de l’ONU et de la Communauté Internationale. Or, depuis le génocide rwandais en 1994, l’effervescence de la Communauté Internationale au Congo est le facteur dominant de la scène politique du Congo et même de la région. En effet, l’ONU est militairement présente en RDC par la MONUC. C’est la MONUC qui coiffe la scène politique congolaise en organisant notamment les élections présidentielles tandis que les ONG européennes quadrillent le terrain sur le plan humanitaire. Le sommet de la francophonie s’est même tenu dernièrement en grande pompes à Kinshasa. Même les journaux et télévisions en Afrique font très peu état de la guerre du Congo. C’est très paradoxal.

    Or, c’est l’ONU qui, dans la région, pilote la RDC tout en entretenant et en protégeant les rivalités des pays occidentaux fournisseurs d’armes, importateurs des minerais et matières premières (Etats-Unis, France, Angleterre, Belgique...). A ces pays prédateurs coloniaux, il faut ajouter les autres pays non moins importateurs et organisateurs des trafics contrebandiers tels que les monarchies pétrodollariennes arabes. Il convient de lever le ton beaucoup plus envers l’ONU, les pays occidentaux et les monarchies arabes qu’envers les régimes rwandais et ougandais leurs pantins sans pour autant épargner ces derniers

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