Ça catalogue sec. Mais ça montre surtout votre capacité de réflexion, ce qui est un point commun de nombre d’anti-racistes, chose que j’ai dénoncé plus haut d’ailleurs...
Il y a une différence entre « se replier » et « profiter de notre nombre » qu’un petit nombre réalise maintenant pour semer la zizanie. En l’occurence, se replier permet de gagner du temps.
40 années vous dites ? Je n’étais même pas né donc je ne me sens AUCUNEMENT concerné par l’affaire. Vous sortez l’histoire pour justifier une loi du Talion. Désolé mais je m’en fous, je n’ai aucune dette de conscience.
Il faut bien comprendre que les générations actuelles ne se comportent plus vraiment comme les anciennes... Or à l’époque, que je sache, on sortait d’une période où le racisme et autres était au maximum. Ça ne disparait pas comme ça en une victoire militaire, mais avec le temps et les nouveaux arrivants.
L’autre point quand on vous lit, c’est la tendance forte dans notre société à croire qu’il faut un résultat immédiat pour tout, ce qui est surtout une preuve que vous n’êtes pas sur Terre.
Donc oui c’est exigeant de demander de la patience, mais c’est nécessaire. Or à l’ère des médias de masse, ce n’est pas l’action d’un petit nombre de crétins d’une communauté, qui va permettre de corriger le choses et d’améliorer l’image d’une communauté, au contraire.
CHACUN doit mettre du sien, et ce n’est pas parce qu’il y a un passif plus lourd d’un côté que ça dispense l’autre de mettre du sien aussi. Ce que les anti-racistes ne veulent pas comprendre, préférant la facilité et mettant toute la responsabilité sur le premier.
En l’occurence dans le cas de l’apéro et à en croire Rue89, la communauté musulmane tente de faire le maximum. C’est la bonne chose à faire.
Ce n’est pas toujours la faute de la société comme ce n’est pas toujours une faute individuelle.
Il y a aussi la faute de la communauté visée. Le communautarisme entraîne inévitablement chez certains de ses membres, une politique de préférence qui n’est qu’un racisme déguisé. Surtout, ça peut leur donner une sensation de pouvoir car le nombre fait la force.
Difficile de ne pas commencer à se voir émerger des idées « racistes » comme l’impression de ne plus être chez soi en France, quand on se fait insulter gratuitement de « sale français ! », comme ce fut le cas pour ma part dans ma commune de 2.5K habitants... Heureusement, j’ai une éducation qui m’a permis de considérer ces gens comme de simples crétins finis qui n’avaient rien d’autre à faire.
Le racisme n’est pas toujours de la faute du raciste. Il y a potentiellement du conditionnement mais l’éducation est là pour contrer ça. Ça peut aussi être une conséquence de son expérience de vie, et là donc une faute de la communauté en question.
Le commentaire de Valentin est particulièrement conformiste. J’imagine que « niveau intellectuel bien affligeant » vise toute personne qui dit ce qui dérange.
C’est justement parce que des gens pensent par eux-même qu’on arrive à des constats comme celui de « Internaute » au dessus, constat que je partage par ailleurs.
Mais l’ennui c’est que peu importe la validité des arguments, les personnes se disant « intellectuels » pratiqueront la politique TINA (There Is No Alternative), et du coup rejetteront en bloc ce qui se passe, à la manière des politiques... Au final, ils contribueront à faire grimper ce dont ils luttent... Cette tactique a pour but d’individualiser le problème sans dire où il est, donc forcément ça ne marche pas. Et aussi, ça leur évite de réfléchir encore, tout en croyant être auréolé par sa réponse.
Les anti-racistes sont donc les pires racistes qui soient. Pour le coup de l’apéro encore je dis pas, mais le mot « Racisme » a dérivé de nos jours vers « Haine contre des groupes d’individus ayant un ou des points communs » (cf dico) au lieu de simplement groupe éthnique ou couleur... Du coup il est utilisé à tous les sauces même quand il ne faut pas, et de fait un anti-raciste est un raciste contre un autre groupe d’individus.
Compte tenu qu’un certain nombre d’humains peuvent se comporter comme des renards, on risque d’en trouver davantage dans un poulaillier sans clotûre que dans un poulaillier avec clôture. Après, le plus dur est de trouver un compromis pour éviter que la protection ne soit contre-productive.
A vous lire, je vois donc davantage du malthusianisme que du libéralisme, ou alors un constat d’échec : Le liberalisme ne cherche pas à corriger les défaillances, mais à « faire avec ». Ça explique encore plus les levers de boucliers car beaucoup pensent qu’il est sûrement possible de « faire sans » sans pour autant grever les libertés. Un libéralisme raisonnée qu’il reste à créer.
Je suis d’accord avec le constat des variables qu’on ne peut satisfaire dans leur totalité, mais il est toujours possible d’essaier de remplir le maximum, chose qu’on ne cherche plus à faire malheureusement.
Mais considérer que le SMIC est un problème, c’est délirant et incroyable à lire, au même titre que dire que les HLM font grimper les loyers.
Je suis certain que les pays qui ont été forcé de céder au libéralisme le plus pur à cause des impératifs exigés par certains prêts financiers, seront d’accord avec jesuisunhommelibre.
Je pense à Haïti et autres qui se sont cassés les dents et où la pauvreté a grimpé. D’autres ont préféré être plus réaliste comme l’Argentine (politique de relance avec renforcement de l’Etat) ou la Bolivie (nationalisation des ressources pétrolières)...
L’exemple du Chili est d’ailleurs amusant. La première venue du libéralisme l’a été sous Pinochet, et je doute qu’à cette époque, ça a permis « au maximum d’idées de s’exprimer »... C’est d’ailleurs suite à cette expérience que certains ont osé dire qu’une période de dictature peut être nécessaire pour passer à un système libéral... Belle publicité.
On rétorquera les excuses habituelles de la corruption, qu’il faut encore du temps, et autres pour expliquer ces échecs. Je dirai que ce n’est pas faux, les cas ne sont pas rares.
C’est pourquoi le libéralisme ne pourra jamais être considéré comme un système ayant fait « le résultat d’études sérieuses et documentées sur le mode de fonctionnement de la société humaine le plus acceptable ». Car le libéralisme refuse de prendre en compte UN paramètre qui est pourtant essentiel dans la grande partie des théories qu’il a généré : L’être humain n’est PAS un être rationnel, or il persiste à penser le contraire. Il y aura donc toujours des levers de boucliers car trop de libéralisme tue le libéralisme, certains intêrets privés pouvant en tentant de maximiser leur utilité, amener à une nuisance collective.
D’ailleurs les exemples cités sont intéressants. La Suède offre un compromis entre le libéralisme et le socialisme, ce qui permet de corriger partiellement les déficiences inhérentes au facteur humain. Le Canada tient pas mal compte de l’avis de son peuple ce qui n’est pas trop le cas en Europe, etc...