J’ai toujours pensé que les différentes versions du « Web » étaient surtout technologiques, ce qui permettait ensuite l’usage.
Dans tous les cas je trouve l’évolution néfaste. Le principe même d’Internet est de permettre à tout à chacun de diffuser de l’information assez facilement à l’aide de langages simples (HTML, PHP dans une petite mesure...). Mais plus le temps passe, plus le niveau augmente (AJAX, etc...) au bénéfice certes de l’utilisateur mais pas du créateur, ce qui découragera à terme tout à chacun de se lancer.
Certes, il y a de plus en plus d’outls permettant de faire un site/blog/autre clé en main en quelques secondes, mais ils entraînent avec eux une standardisation croissante des interfaces et des designs, ce qui est pour moi dommage.
J’ajouterai au passage que le « Web sémantique » va à l’encontre de l’évolution actuelle. Récupérer quelques données XML pour des logiciels est contraire à la tendance où le Web remplace les logiciels (Googledocs, etc...). De plus, XML, contrairement aux propos de ses auteurs qui le désignent comme « [XML] has been designed for ease of implementation », le XML n’est pas simple à manier...
Sans être vexant, il est devenu fatiguant de lire la critique habituelle « vous n’avez aucune proposition », ce qui est généralement l’argument type permettant de critiquer, voir empêcher, tout constat ou toute critique.
Cet argument a tendance à être de plus en plus utilisé, ceci dans tous les domaines avec parfois la variante relative aux competences. J’entend par exemple : Je critique un problème sur un logiciel, c’est « T’as qu’à faire un patch » ou « Tu es développeur ? Non ? Tu n’as pas d’avis à donner alors » alors qu’en attendant, même si je ne sais pas concevoir, je suis quand même l’UTILISATEUR. Pour l’Etat c’est la même chose, on n’est pas ministre, en attendant c’est nous les citoyens dépendant de cet Etat.
Bientôt, on ne pourra plus contester les discussions parlementaires sur une loi, ou autre, sous prétexte qu’on n’est pas politique donc pas de compétences reconnues dans ce domaine, ou qu’on n’a pas de loi alternative à proposer (ce qui est le second point génant : un rejet en bloc ne semble plus possible nul part, alors que la LOPPSI v2 mériterait pas moins qu’une annulation totale).
Il est beaucoup plus simple de faire un constat sur l’évolution d’une dette publique que de trouver les mécanismes budgétaires permettant sa remise à plat. Cela ne rend pas moins ce constat indispensable pour faire réaliser aux lecteurs certains faits sur la situation actuelle. Car pour rapeller un député : « La pédagogie, c’est la répétition » or les gens oublient vite, donc il faut répéter... Surtout dans un contexte où la désinformation est devenue monnaie courante, et fonctionne encore très bien : On dit toujours que Mitterand nous a coulé, alors que les suivants nous coulent encore plus rapidement...
Mais s’il faut une proposition, alors je vais en faire une : Tenir compte même partiellement de l’avis de la Cour des Comptes ? Ça ferait retirer les « Crédits Impôt-Recherche » qui coûte des dizaines de milliards pour rien, ou encore réduire le budget de l’Elysée... Sinon, stopper le dispositif heures supplémentaire de la TEPA ? Etc...
On pourrait écrire un roman à mon avis, surtout que je suis loin de tout connaître.
Et merci pour ce rappel de tous les points actuels. Ça montrera à certains que le Mitteux n’a pas fait pire que certains. Il a même le mérite d’avoir causé ça en 15 années alors que la droite a fait autant mais en 9 années seulement (même le doublement de la dette. +550M par le Mitteux, +550 par la droite... superbe).
Finalement, le Mitteux devrait revenir des morts pour reprendre le pouvoir, car la phase terminale était plus lente avec lui.
Exact, il y a eu de la mahonnêteté intellectuelle. J’ignore qui l’a lancé, car certes ça profite à la gauche, mais souvent la droite a tendance à focaliser les gens sur un détail pour cacher le reste d’une réforme (OK, la vérité est qu’ils font tous les deux la même chose ^^), donc au final peu importe qui.
Pour les recettes, je ne vois pas de quoi vous parlez, vu qu’il n’y a aucune recette dans le TEPA à ma connaissance, juste des coûts et des déductions. La façon dont c’est fait, aucune idée, je ne suis pas à la Cour des Comptes, malheureusement ^^