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Numero 19

Numero 19

Etudiant en informatique, passionné de dessin.
Issu d’une immigration peu mediatisee et de la generation ’club dorothee’, ayant vieilli dans un monde a la technologie galopante, c’est entre nostalgie et modernite que je vis.
Sans engagement particulier, cela ne signifie pas que je sois sans avis... :)

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  • Numero 19 Numero 19 19 juin 2008 15:56

    En lisant votre article, me vient une question. Qu’est-ce qui pousse les clients à partir à chailles et y commettre des abus dépassant le bon sens commun ?
    De plus, à quoi bon les enquêtes sur la sexualité ? Pourquoi les articles se réjouissent-ils du fait que la France possède les meilleures statistiques en la matière ? En principe, nombre d’entre nous devraient avoir sa part en la matière. C’est naturel, normal. On ne s’en réjouirait pas si cela ne nous posait pas problème.

    Ces clients partiraient-ils faire leurs crimes en afrique si ils avaient leur satisfaction chez eux ? La frustration n’engendre-t-elle pas des fantasmes qui vont relativement loin, et qui ne demandent qu’à être réalisés ?
    C’est connu, quand on fout rien, on cogite. Et plus on cogite, on va loin dans sa pensée, on repousse les limites de son imagination, jusqu’à considérer comme normal l’inacceptable.

    Qui est donc coupable ? Qui accuser ? Le fournisseur de viande qui cherche à vivre ? Le client peu scrupuleux ? Une société frustrante vis-à vis de la nature humaine ? Les excès de certains qui ont conduit à l’élaboration de lois qui encadrent notre humanité ? L’oeuf et la poule.

    J’imagine que les comportements de plus en plus sordides apparaîtront avec une société de plus en plus fliquée, où l’interdit supplante le bon sens et la réflexion de chacun, où la recherche du bien de l’autre est remplacée par le simple fait de ne pas se faire attraper.

    C’est comme quand tu te retiens de péter trop longtemps. Ca pue grave quand tu te lâches après 3 heures de réunion avec ton boss. 



  • Numero 19 Numero 19 16 juin 2008 12:02

    >les ONG non toujours pas = les ONG n’ont toujours pas

    Ce genre de faute dans un titre me donne un sentiment négatif quant au contenu... bref, passons.

    Vous savez, que ce soit le nucléaire ou le pétrole, cela revient au même : globalement, les ressources nécessaires pour produire l’énergie qu’on utilise sont largement épuisables. Aux rythmes de nos consommations actuelles et à venir, une pénurie de matières premières est si vite arrivée...

    De plus, votre si cher nucléaire est d’un rendement bien faible à la production.

    Quant aux énergies renouvelables, je doute pas mal qu’elles soient suffisantes pour notre consommation industrielle. Et je ne pense pas que nous les aurons développées assez vite pour ne pas subir de pénuries d’énergie.

    Yaka yaka se mettre aux énergies renouvelables qu’ils disent...

    Au vu des déperditions considérables de nos habitations, des rendements améliorables de nos machines, je crois que ce qui permettra d’avoir un meilleur ratio production/consommation, c’est d’optimiser au mieux tout cela et de réduire au maximum les pertes. Consommer mieux pour ne pas avoir à produire plus.

    Concernant le réchauffement climatique, je dirais simplement que si ménager sa monture permet d’aller plus loin, et que cette monture c’est notre planète et ses ressources. Ben on va pas aller très très loin.

    Il n’y a pas de panacée. D’ici l’avènement de la fusion nucléaire, on aura des problèmes de ressources. On consomme tellement mal.

    La planète est comme la cuisine. Quand dans le salon tu sens le cramé, c’est que ton plat est déjà foutu.

     

     



  • Numero 19 Numero 19 12 juin 2008 23:29

    En lisant les interventions, je vois que le problème n’est plus que l’enfant soit doué, mais qu’il est simplement différent. Le problème de l’échec de cette catégorie de personne ne me semble être qu’un des symptômes d’une société tolérant de moins en moins la différence.

    C’est à l’école que l’on apprend la vie. C’est à cet âge que le politiquement correct s’apprend, et donc n’existe pas encore solidement dans la tête des écoliers. C’est dans ces petites classes que s’exprime une partie de la nature humaine, une nature crue, violente, non inhibée. Qui n’a jamais vu une classe s’en prendre au faiblard ? Au souffre-douleur ? Je pense qu’un enfant se rend bien compte qu’il vit dans une société qui n’accepte pas vraiment la différence, et cela déteint sur lui et l’influence dans une certaine mesure.

    Notre instinct nous pousse à défendre notre capital génétique, le faire prospérer... et éliminer ce qui s’en éloigne. Ceci est du moins une des théories vers lesquelles je penche pour expliquer cette "haine de l’autre".

    L’idéal est de permettre à chacun de s’épanouir dans un environnement adapté. Mais l’école est aussi là pour nous faire vivre et évoluer ensemble. L’école rassemble physiquement certes, mais elle divise aussi car on se rend compte qu’on est différents dans l’apparence et la pensée.

    Ce que je vois, c’est qu’aujourd’hui, il existe plus de choses pour séparer que réunir. En primaire, nous avions des groupes de niveaux en anglais, et des tablées de 4 avec 2 forts pour aider 2 faibles dans les autres matières. Dans les cours d’écoles, il y a toujours une ségrégation garçons-filles. Et ne parlons pas de la mode, qui est cruelle envers les parents qui doivent faire des efforts pour acheter la dernière futilité en vogue.

    Et pour réunir ? Qu’a-t-on pour réunir tous les jeunes sous une même bannière, qui nous permet de vivre ensemble, et de comprendre qu’on est tous faits du même métal ? Nous avions le service militaire qui permettait à tout un chacun de voir et comprendre que d’où qu’on venait, on pouvait travailler ensemble, s’entraider quand on est dans la même galère, que le fort pouvait etre utile au faible ?

    L’Homme a une nature combattive, de conquérant. Que fait-il une fois dans un monde débarrassé des inquiétudes vitales ? Il s’ennuie et cherche des poux... quand jojo n’attaque pas, il cherche à se défendre.

    Soyez d’accord ou pas, soyez outré si cela vous chante. Je pense qu’on a vraiment besoin d’être tous dans la merde en même temps pour nous rendre compte que certaines différences sont futiles, et qu’on fait mieux les choses ensemble. A ce moment là on pourra être convaincus de la chose et ainsi convaincre nos enfants de la nécessité d’aimer son prochain. D’ici là, anonymement au sein du groupe bien-pensant, nous continuerons de marcher sur le faible sans défense ou le fort isolé.

    Ce sont des choses qui ne s’apprennent pas dans les livres, qui ne s’imposent pas aux autres. La tolérance s’apprend à l’école de la vie, tout simplement. Une simplicité désormais difficile à trouver, j’imagine.



  • Numero 19 Numero 19 12 juin 2008 17:11

    Bonjour,
    n’avez vous pas la suite de l’histoire de ces jeunes personnes ?

    Pour ma part j’étais très à l’aise jusqu’au collège (sans travailler une ligne de cours), puis arrivé au lycée, les résultats n’ont pas bien suivi, quoique ca allait encore. Après le bac, toujours aucun travail, et le tout a été bien difficile. Et c’est quand je suis devenu branleur que je me suis senti sur la même longueur d’onde que mes camarades.
     

    Ensuite, prépa, une année en école d’ingé, viré de l’école car incapable de suivre le rythme sans méthode de travail, j’atterris à la fac.

    Pour mes dernières années de fac, j’ai vu de nombreux camarades dans mon cas : des procrastinateurs finis. Plus aucune volonté de travailler pour les cours, mais une intelligence certaine, décelables dans la façon de voir leur environnement.

    Il n’y a pas lieu de parler d’intelligence ou pas. Certains mémorisent très bien, d’autres ont une excellente logique, d’autres encore savent travailler avec acharnement.

    Pour être dans ces "surdoués", il ne s’agit pas que d’avoir de bonnes notes à l’école, mais aussi et surtout l’interaction avec l’environnement hors école. Pour avoir de bons scores, la méthode de la carotte et du baton peut faire l’affaire.

    Après, il faut savoir si notre système éducatif permet de gérer la diversité des élèves ou si l’on part du postulat que tous les élèves sont standards, ou qu’on arrivera à les faire devenir standard de gré ou de force.

    Ou bien l’école n’est pas adaptée aux élèves, ou c’est l’inverse. Question de budget et de volonté d’investir dans nos enfants. 

     

    J’ai encore ce goût amer d’avoir échoué et d’avoir raté des choses. Exactement comme Sahtellil en qui je me vois parfaitement.



  • Numero 19 Numero 19 6 juin 2008 17:24

    >cesser d’imposer l’anglais à l’école primaire

    Euh là je ne pense pas que cela soit une très bonne idée pour nos têtes blondes. Si l’idée d’avoir la liberté de choisir peut être bonne, au niveau pratique, je ne pense pas que cela soit très efficace.

    Il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui, et surtout avec l’avènement d’internet, l’anglais est devenu la nouvelle lingua franca. Lorsque je recherche une information sur wikipedia, il y a des chances que l’article en anglais soit plus complet que celui en français. Si j’ai besoin de trouver des informations rapidement, je peux discuter avec un indien, un brésilien ou un japonais en anglais. Le français ou l’allemand sont des langues qui peuvent servir à communiquer, mais pas tant que cela. Les langues régionales... ouais, c’est sympa, mais c’est pas ca qui me permettra de trouver un boulot dans un monde... mondialisé.

    Quel est le problème si l’on impose une langue pour assurer à un enfant son avenir ?

    On ne progresse pas en ayant une politique isolationniste centrée sur soi-même ! Notre pays aura du mal à progresser en nous fermant au monde !

    Il faut s’ouvrir, donner aux autres l’opportunité d’apprendre le français pour ensuite avoir un avenir dans le monde francophone. Donner la possibilité aux francophones d’aller et venir, de gagner honnêtement sa vie grâce au français.

    La promotion du français ? Cela se fait à coup de millions d’euros, et c’est un investissement rentable. Il faut aussi avoir un rayonnement économique et culturel. Tokio hotel a réussi à rallier de nombreuses personnes à la cause germanophone, Harry Potter à la cause anglophone. Vous voyez, une langue attire parce qu’elle DONNE quelque chose, elle s’ouvre, elle vit. Comme une fleur qui offre son nectar et attire les abeilles.

    A quoi bon apprendre l’esperanto quand je connais l’anglais ? On n’impose pas une langue, on offre les moyens de l’utiliser, des débouchés. Un BESOIN de connaître cette langue.

    Un anime fansubbé ? J’en aurais trouvé 10 versions anglaises et 2 françaises avant d’en trouver une en espéranto.

    Il n’y a pas de guerre linguistique. C’est une course au contenu. Et apparemment, vous avez bien plus d’oeuvres intéressantes en anglais qu’en français. Et par « oeuvre », cela comprend aussi le contenu des chats, discussions dans les jeux et autres forums.

    Simple et dure réalité. Avec du français uniquement, je m’emmerde, avec de l’anglais je m’amuse plus. Tiens, par exemple je ne capte pas france 24 avec la freebox, tandis que je capte la BBC et CNN.

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