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Nycolas

Auteur de romans et nouvelles, naturopathe, blogueur occasionnel et "mystique", utilise son temps à observer le monde et la société par le petit bout de la lorgnette, essayant de mieux les comprendre tant il a parfois l'impression d'y être un étranger... mais au fond, ce n'est qu'un homme... Un homme qui traque les idées reçues, la pensée-réflexe, dénonce l'embrigadement et les conditionnements, et essaye modestement d'oeuvrer à un monde plus intelligent et plus humain.

Tableau de bord

  • Premier article le 30/06/2008
  • Modérateur depuis le 13/06/2009
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Derniers commentaires



  • Nycolas 31 juillet 2020 16:30

    @Nycolas
    Dernière remarque tant que j’y suis : j’ai vécu 8 ans en face d’une boite de nuit en ville, et mes parents ont eu à subir cela également dans un autre endroit.

    Je peux vous dire que les tenanciers de ces établissements se moquent éperdument, quant à eux, de la liberté des voisins de passer des nuits paisibles. Certains n’hésitent pas, par contre, à prendre la liberté de vous menacer ou de vous intimider.

    Donc je laisse à d’autres le soin de soutenir ce métier là, par manque d’envie de soutenir d’anciens « bourreaux » (le syndrome de Stockholm n’a jamais été ma tasse de thé) qui pourrissent la vie de quartiers entiers. Hors-sujet et anecdotique, mais il y a des réalités que certains ignorent visiblement qu’il faut peut-être rappeler.



  • Nycolas 31 juillet 2020 16:24

    @HELIOS
    Ensuite, si on voulait philosopher sur la liberté, qui est de toute façon une chose relative, on pourrait dire que je dénie à ceux qui nous gouvernent la liberté de nous imposer tout et n’importe quoi.

    Quel crime !



  • Nycolas 31 juillet 2020 16:20

    @HELIOS
    J’ai dit que ces gens avaient le droit d’exercer leur métier... Etes-vous capable de faire une différence entre l’opinion et l’argument ?

    Je parle de la notion d’homo festivus, qui tend à faire croire que ceux qui sont contre le masque sont des immatures égoïstes qui ne pensent qu’à faire la fête, ce dont je me distancie par cet argument, sans leur dénier le droit de faire ce qu’ils veulent par ailleurs, ni mon propre droit à estimer l’importance de ce métier, qui fait souvent partie des nuisances urbaines que je dénonce par la suite.

    C’est un problème social à résoudre parmi d’autres, pas une chose que je préconise en soi d’interdire... Bien que les discothèques urbaines dérangent les habitants, et que les discothèques rurales où l’on sert de l’alcool la nuit sont une cause de mortalité des jeunes sur les routes... Mais c’est un autre débat que je ne voulais pas aborder ici.

    Toutes les libertés sont bonnes, y compris celles de juger de l’importance ou de la nuisance de certaines choses, ou de critiquer la liberté des autres de faire ceci. Chipotez donc tant que vous voulez.



  • Nycolas 31 juillet 2020 14:23

    L’infantilisation, évoquée par l’auteur est effectivement aussi un vaste problème, comme si les citoyens étaient illégitimes à réclamer des débats démocratiques et à protester contre sa confiscation par des « experts ». On retombe dans les vieilles conceptions des « lumières » où certains penseurs de l’époque pensaient qu’il fallait absolument tenir le peuplé éloigné du pouvoir. Bien sûr, ce n’est pas un problème nouveau en soi, par contre je vois qu’on trouve toujours de nouveaux outils pour parvenir à cette fin, et la division sociale fait le reste, en montant les « responsables qui veulent protéger les autres (ou surtout eux-mêmes d’un risque et d’une culpabilité éventuelle ?) », contre les « égoïstes immatures qui se moquent de tuer leurs prochains en refusant le masque »... sauf que la plupart de ces derniers le portent quand même, par contrainte, par indécision, par peur du flic, bref par le fait que quelque chose leur a été imposé avec paternalisme et de manière anti-démocratique, et tout cela sans tenir compte des problèmes sanitaires, sociaux, et même économiques et écologiques que comporte le masque, qui est tout sauf une panacée, et me semble plutôt être symbolique par rapport à une maladie qui demanderait surtout un minimum d’hygiène et d’isolement des malades, plutôt que la paralysie ou la démoralisation de toute une société...



  • Nycolas 31 juillet 2020 14:16

    Mon point de désaccord est peut-être un détail, mais il me semble d’importance. Sans être foncièrement antimoderne, je n’adhère pas du tout à ce concept d’homo festivus. A titre personnel, par exemple Je me moque éperdument que les discothèques soient fermées, et je ne considère pas que ce soit une mauvaise chose. Même si ceux qui travaillent dans ce domaine, en revanche, ont tout à fait le droit d’exercer leur métier...

    Par contre, je suis fondamentalement favorable aux libertés individuelles, et plus particulièrement à celles qui permettent à l’homme d’exister pleinement en tant qu’être lié à la nature, dont il est déjà coupé par la civilisation urbaine moderne. Le masque n’est qu’une barrière supplémentaire entre lui et son environnement, qui engendrera nécessairement des dommages psychiques, physiques et sociaux, ce qui est déjà un problème préoccupant depuis les débuts de l’urbanisation, de l’exode rural et donc de la rupture avec l’environnement naturel dont nous sommes issus, et que, me semble-t-il, comprenons de moins en moins.

    Le masque n’est pas qu’une contrainte qui serait refusée par des gens aux moeurs égoïstes et infantiles. C’est un obstacle entre la personne et le monde, ses composantes physiques, naturelles et psycho-sociales. C’est un objet de malheur qui est effectivement pénible à certains physiquement, qui rajoute de la laideur au monde, qui rend difficile l’expression verbale, qui complique la communication non-verbale, qui décourage le simple fait de prendre les transports, de visiter les lieux de culture et d’échanges sociaux que peuvent être les musées, les cinémas, les restaurants, lieux que personnellement je fréquente très peu, mais dont je comprends l’importance pour la société. Donc qu’on m’épargne les arguments sur l’égoïsme...

    Affecté d’autisme léger, j’ai aujourd’hui encore plus de mal qu’avant à franchir cette barrière qui permet le contact social avec les autres. Le masque ajoute à mon handicap, me fatigue, me rend plus fatigant tout effort de communication, et plus difficile toute interprétation des expressions. J’ai pu me rendre compte que cela n’est pas vrai que pour moi, puisque des gens de mon entourage dans le commerce ou le social sont également handicapés sur ce plan, désormais... C’est donc bel et bien toute la société qui pâtit temporairement on l’espère de ce « choix » qui nous a été imposé... Tout à fait d’accord avec l’auteur pour dire qu’il se pose un sérieux problème, aujourd’hui, avec ces conseils scientifiques qui court-circuitent ce que nous considérons encore comme les mécanismes de la « démocratie » déjà bien entamée pourtant. Plus grave encore, il semble que ces conseils comportent essentiellement des médecins et des « techniciens » de la science, mais où sont les sociologues, les philosophes, les psychologues/psychiatres, les anthropologues, les historiens, bref les sciences humaines pour gérer des problématiques humaines ?

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