C’est pourtant simple : plus on cotise moins longtemps, moins on devrait avoir plus d’argent ! Par opposition, les régimes spéciaux c’est tout l’inverse du contraire. D’ou problème !
Il faut bien avouer que Bush sait parfaitement identifier et résoudre des problèmes qui n’existent pas. Encore une fois il ne m’a pas déçu. J’imagine qu’il essaie encore de fourguer une petite croisade supplémentaire à ses concitoyens, avant d’être prié d’aller se faire voire ailleurs.
Comment diable les américains ont-ils pu élire un tel excité, superstico-religieux à un poste aussi importants ? Consternant !
Je crois que le ton condescendant de certains intervenants sur l’héroïsme syndical du public comparé à la lâcheté des salariés du privé, qui n’ont par conséquent que ce qu’ils méritent, ne laisse plus planer aucun doute. Le public est devenu l’ennemi du privé. Les avantages du public se font surtout au détriment du privé. Il est donc tout à fait logique que les usagers et les contribuables se rebiffent. Certain appelleront ca de la jalousie. Je dirai plus prosaïquement, que bon nombre de français ont enfin oublié d’être con.
Il faut par conséquent soutenir le gouvernement lorsqu’il veut supprimer les régimes spéciaux. Et il faut aller plus loin : la sécurité de l’emploi dans le public doit être le prochain sur la liste des privilèges à abolir. C’est même le verrou à faire sauter, pour enfin avoir un service public digne de ce nom.
Il ne faut pas se leurrer. Certaines entreprises comme la ratp, sncf ou edf ne peuvent être assainies qu’après une privatisation en bonne et due forme. Les français sont en train d’abandonner leur romantisme marxiste-léniniste hérité des 30 glorieuses. Profitez-en : au travail messieurs Sarkozy et Fillon.
Que Sarkozy et Fillon ne s’y trompent pas. Ils seront jugés sur cette épreuve de force avec ces 1,6 million de fonctionnaires des secteurs du transport et de l’énergie. S’ils ne tiennent pas bon, ils perdront le soutien de bon nombre de leurs sympathisants. En effet beaucoup on voté à droite pour que justement la France des nantis de la fonction publique et assimilés soit enfin mise au pas.
Tout a fait d’accord pour se passer de transport public pendant le temps qu’il faudra, mais il n’est pas question de refaire la même erreur qu’en 95. A bon entendeur salut !