Emile Red nous ressasse les poncifs de la méritocratie syndicale des fonctionnaires. Soit il est il ne sait pas de quoi il parle, soit il ment. Un gréviste dans le privé a toutes les chances de se trouver en tete de liste lors du prochain dégraissage. Un gréviste dans le public ne craint pas grand-chose, sinon une perte de salaire, et encore ce n’est pas sur. Alors, devinez pourquoi le public a fini par cumuler autant de privilèges.
Cette situation est intolérable. Apres tout cette invincibilité des salariés du public et les avantages qui en découlent, est financée par tous les salariés publics ou privés.
Quant à la proposition de mettre tout le monde au niveau du public, elle est complètement irréalisable, et nos défenseurs des régimes spéciaux le savent bien. Comme je ne les crois pas stupides, je les crois tout simplement un brin malhonnête.
Le diagnostic est simple la guerre public/privé est nécessaire et aura lieu.
Je suis sceptique face à ces appels incantatoires à la croissance. Nos sociétés occidentales, anglo-saxonnes ou pas, se sont durablement installées dans le chômage et/ou la précarité et les inégalités croissantes. La croissance ne changera que marginalement la donne.
La question est en effet importante pour le salarié occidental. Préférez vous être licencié parce que votre entreprise délocalise en Chine vers une société qui s’adonne à la contrefaçon ou vers une autre société, toujours en Chine, qui elle respecte le droit de la propriété industrielle ?
Nul doute que le salarié en question, qu’aucun esprit revanchard n’habite, choisira la seconde solution.
J’ai découvert Tintin au Congo assez tard, car il était épuisé il a y une trentaine d’années, ainsi d’ailleurs que Coke en Stock et l’Ile noire. Ces 3 albums étaient pour moi en tant qu’enfant quasi-mythiques. Avec le recul il m’arrive très rarement de relire Tintin au Congo, surtout par nostalgie, mais c’est quand même très lourd.
Ceci-dit, si la les associations antiracistes pouvaient un peu nous lâcher la grappe, ca nous ferait des vacances. Bien sur Tintin au Congo est aujourd’hui pesant et embarrassant mais son interdiction elle est franchement ridicule. Il y un peu du syndrome ‘caricature de Mohamed’ la dedans.