J’ai personnellement des liens culturels très forts avec l’Allemagne et la Suisse alémanique.
Il y a bien sur déculpabilisation totale de la nouvelle génération d’allemands nés après la seconde guerre mondiale. L’ancien apport culturel et scientifique allemand est bien évidemment important et ne peut être minimisé.
J’éprouve cependant une certaine gêne quand vous parlez de l’Allemagne de façon aussi dithyrambique. Les allemands que j’ai pu connaitre professionnellement ne sont pas plus sérieux et travailleurs que les anglo-saxons ou les français. Il n’y aucun modèle allemand qui s’impose aujourd’hui par sa supériorité a une modèle français.
L’écrasante supériorité qualitative des produits et la glorification du travail à l’Allemande sont des mythes tenaces hérités des 30 glorieuses.
Supprimer un tyran, installer une démocratie : ces buts sont nobles, qui pourrait les contester ?
Ouvertement bien sur personne, mais au fond qui est près à payer de sa personne pour atteindre les atteindre ? Ne devrions-nous pas simplement nous avouer que nous l’Iraq nous indiffère dans le fond ? Les choses seraient plus claires et les consciences moins artificiellement culpabilisées.
L’opinion publique américaine a, sous le coup de l’humiliation suscitée les attentats, réagit comme un seul homme et suivi Bush sans discuter et en agitant le drapeau. Car c’est bien évidemment d’une humiliation dont il s’agit : quelques barbus armés de canifs détruisent 2 tours symboles de la puissance américaine. Et comme tout le monde le sait : un affront se lave dans le sang. La logique n’a plus rien à voir la dedans. Tout autre pays et tout autre prétexte que les armes de destructions massives auraient parfaitement fait l’affaire pour justifier la gesticulation américaine.
Malheureusement quelques années plus tard, cette même opinion publique réalise que l’interventionnisme a un cout. La seule justification restante de cette guerre reste ces fameux (fumeux) buts nobles que personne ne peut ouvertement contester, mais qu’il faudra bien passer sous silence si on veut sortir du bourbier.
Comme on aimerait croire à ce réveil de la conscience libérale américaine. Malheureusement je crois que fondamentalisme et conservatisme sont profondément ancrés dans cette société.
Sans vouloir bien évidemment mettre tous les américains dans le même panier, il faut quand même constater, que les invectives après les refus français et allemands de partir en guerre étaient d’une spontanéité, d’une force et d’une quasi-unanimité qui trahit bien l’inconscient collectif américain.
Il suffirait d’un rien pour que les usa repartent en croisade comme un seul homme. Le divorce entre les usa et la vieille Europe est bel et bien consommé et ce des 2 cotés de l’atlantique.
Oups, il me semblait bien entendre encore quelques râles d’agonie
La gauche des enseignants, des professeurs et des fonctionnaires
C’est presque caricatural : le pléonasme dans son paroxysme s’il ne manquait une mention spéciale pour la SNCF. Bien vu quand même !
en a besoin plus que jamais pour la défense de ses intérêts sociétaux,
La ca mérite réflexion (c’est du second degré ou pas ?) : le ‘ses intérêts’ se rapporte a la gauche (pluriel ?) aux enseignants ou bien c’est dans un sens universel ?
menacés par l’ultra-libéralisme rampant et triomphant.
C’est la lutte finaaale....
Même les militants de gauche en ont encore vachement besoin, ne serait-ce que pour apprendre à écrire français aux contributeurs de gauche de ce forum de gauche.
Ca me fait penser que mon gazon a sacrément poussé. Si un militant de gauche pouvait s’en occuper
Les malheurs du parti socialiste sont sans nul doute dus à des querelles intestines. Mais pas uniquement. Je pense que la crise est plus profonde et ne touche pas seulement le parti lui-même, mais aussi le socialisme en tant qu’idée.
La mise en œuvre même limitée de mesures sociales se heurte à un scepticisme croissant, non pas concernant leurs justifications mais plutôt leur faisabilité. Ces dernières décennies ont vues une victoire sans précédent du libéralisme économique. Le social ressemble de plus en plus a un délire de doux lunatique. Alors pourquoi continue à défendre une idée dont le seul résultat tangible reste les privilèges de la fonction publique ou les acquis sont bétonnés ?
Quant a évoluer, qu’entend-t-on par la ? Sans doute plus ou moins accepter les nécessités réelles ou supposées de l’économie de marché. A-t-on vraiment besoin d’un parti socialiste acceptant la pensée unique avec quelques nuances pour marquer sa différence ? Pas vraiment la droite fait ca très bien et n’a surement pas besoin de la gauche.
Certaines pointures du PS on senti cela et se sont dit qu’il était peut-être temps de quitter le navire et de faire carrière politique ailleurs.