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Pascal GILBERT

Pascal GILBERT

Ancien médecin généraliste.

Tableau de bord

  • Premier article le 27/03/2008
  • Modérateur depuis le 16/09/2008
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Derniers commentaires



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 25 avril 2008 21:36

    On peut dire que, à la louche, les PSA ne sont un mauvais test de dépistage du cancer de la prostate.
    Mais le problème n’est pas avec les PSA mais autre part : à ce jour il apparait que la durée de vie des patients chez lesquels on a dépisté, puis traité, un cancer de la prostate n’est pas supérieure à celle des personnes chez lesquelles on a attendu que ce cancer se manifeste pour les traiter. Le cancer de la prostate fait, lui aussi, mentir l’adage qui dit que, plus on traite tôt une maladie, mieux le malade se porte. Par ailleurs la qualité de vie des patients traités est souvent altérée du fait de complications liées aux traitements. Si bien que, au bout du compte, les patients dépistés puis traités ne gagnent rien, au contraire.
    Ces notions déjà anciennes résultent, essentiellement, d’études scandinaves. Actuellement depuis plus de dix ans se déroule une étude européenne multicentrique (ERSPC - European Study of Screening for Prostate Cancer ) qui veut faire un point récent sur cette question. On attend les résultats mais, devant l’absence de publications intermédiaires, on peut penser que cette étude ne va pas, fondamentalement, révolutionner l’approche.



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 23 avril 2008 20:50

    Tout a fait en phase.
    Dans le même genre que J. Bleich il y a le livre de Marcia ANGELL : La vérité sur les compagnies pharmaceutiques. (Les Editions le Mieux-Etre.)
    Ouvrage canadien rédigé par une ancienne rédactrice en chef du NewEngland Journal of Medicine, où elle démonte les turpitudes et coups tordus de Big Pharma.
    Et si j’osais, je citerai mon travail, qui va dans le même sens et dont on peut trouver la présentation sur mon site.



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 23 avril 2008 20:39

    Bonjour,

    Je n’ai pas inventé les règles qui président au dépistage, elles sont nées de l’expérience et du bon sens. Je vous les donne :

    • la maladie doit poser un problème de santé individuelle et/ou public
    • les suites du dépistage : les examens nécessaires pour arriver au diagnostic évoqué par le test ainsi que le traitement qui en résultent doivent être accessibles à tous les sujets dépistés,
    • le test de dépistage doit être simple, non dangereux, fiable et peu coûteux.
    • on peut envisager d’imposer le dépistage d’une maladie contagieuse pour éviter sa propagation. Ce fut fait pour la tuberculose dans les années d’après-guerre. On peut aussi le proposer comme c’est fait pour le test HIV lors l’examen prénuptial.
    • l’information des patients doit être honnête et leur accord obtenu hormis s’il existe une obligation légale.
    • la maladie que l’on cherche à mettre en évidence doit avoir un traitement. Le mot traitement doit être pris au sens large. Traiter par ailleurs ne veut forcément dire guérir, faire disparaître la maladie chez le sujet. Il peut s’agir de rallonger l’évolution, d’améliorer le confort.

    Il ressort de ces règles que, malgré votre opinion, l’on ne peut pas proposer un dépistage tant que l’on n’a pas de traitement efficace.
    Par ailleurs l’information que l’on peut lire est à mon sens trop monolithique trop pro, raison pour laquelle j’ai posté cet article.

    Cordialement



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 22 avril 2008 23:16

    En effet, on peut penser à Knock.

    Mais ici, ça ne me chatouille pas, ça ne me gratouille pas et je lui dénie toute légitimité pour fourer son nez dans mes processus cognitifs.

    Leriche (chirurgien du siècle dernier) disait que la santé était "la vie dans le silence des organes". Tout dépistage cherche à me renseigner sur ce que ces derniers complotent à voix basse, le jeu n’en vaut la chandelle que si j’en retire un bénéfice en terme de quantité ou de qualité de vie. Là ce n’est pas le cas.

     

     

    PS : le correcteur orthographique m’a joué un mauvais tour : ce n’est pas se démentir que j’avais écrit mais se démentifier, la moulinette a fait n’importe quoi et je ne m’en suis pas aperçu.



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 20 avril 2008 10:37

     Bonjour,

    Merci ce votre commentaire, il m’a permis de me rendre compte que je m’étais emmêlé les crayons et que ma conclusion n’était pas la bonne. Elle devrait être :

    "L’existence de psychotropes efficaces et bien tolérés, la généralisation de leur emploi, leur utilisation potentiellement perverse comme substitutif au jeu social (dans un sens extensif), sont des phénomènes qui ne pouvaient s’envisager lors de l’écriture de la définition en 1946. Il est maintenant indispensable de réexaminer le problème."

    J’ai employé à tort le terme bobo de l’âme car il fait référence à quelque chose qui n’est pas évoqué dans mon article : la prescription de psychotropes dans des indications où ils n’ont rien à faire : le blues, le mal-être diffus, le lifting moral... et autres choses du genre. A jeter donc ici.

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