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Patrick Adam

Patrick Adam

55 ans - Résident dans l’ex Rio de Oro, aujourd’hui Sahara marocain. Chercheur autodidacte intéressé à l’histoire de l’Ouest saharien et du Maghreb. Spécialiste du raid de Michel Vieuchange, jeune Français mort en 1930 à son retour de Smara, cité interdite du désert, et dont les Carnets de route, préfacés par P. Claudel, ont connu leur heure de gloire avant de sombrer dans l’oubli. Auteur de différents articles sur le sujet et d’un ouvrage paru en février 2006, aux éditions L’Harmattan, intitulé : "De Smara à Smara".
 [décédé début décembre 2006]
 

Tableau de bord

  • Premier article le 07/02/2006
  • Modérateur depuis le 27/02/2006
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Derniers commentaires



  • Patrick Adam Patrick Adam 30 juillet 2006 04:01

    A M. Xerxès le moraliste des deux fleuves

    Il me semble que le terme « Roi des Rois » n’a pas été utilisé que pour Cyrus. Tant s’en faut. Je crois bien que le terme a longtemps été en usage en Perse et qu’Alexandre, lui-même, a hésité à l’adopter. Mais je parle sans livre d’histoire. Alors, je vous laisse le bénéfice du doute. Mais je vérifierai un jour. De plus, si mes souvenirs sont exacts, il me semble que le Shah d’Iran aimait se faire appeler ainsi...

    Quant à l’ironie dont vous me jugez coupable, je l’endosse bien volontiers. Je l’utilise généralement quand je réponds à des personnes que je ne trouve pas correspondre au pseudo derrière lequel elles se planquent. Choisir un pseudo n’est pas ma tasse de thé. Je préfère utiliser mon nom, même si, à cause de lui, je me vois affublé d’épithètes qui ne me concernent pas. Quoiqu’il en soit, l’ironie me semblera toujours préférable aux insultes. Sur ce forum, un pseudo c’est une forme de proclamation d’identité, alors faut assumer... et ne pas venir pleurer pour les égratignures.

    Passons à autre chose. Vous ne l’avez peut-être pas remarqué, mais le but de mon article n’était pas de faire un cours sur la guerre du Liban. Je laisse à des gens mieux armés intellectuellement que moi de le faire. J’ai voulu mettre le doigt sur un fait qui me semble significatif d’une méthode bien rodée par les terroristes qui prétendent délivrer leur peuple des oppresseurs, et j’ai voulu souligner l’enjeu médiatique de cette méthode tant sur place que chez nous. Je le répète, au risque de devoir vous gêner, le Liban n’est pas le Vercors, et Nashallah n’est pas De Gaulle. Libre à vous de le penser. Mais vous ne ferez jamais avaler ça au moindre Français qui a les pieds sur terre et qui ne milite aveuglément pas pour la cause que vous défendez.

    Quoiqu’il en soit, pour me faire une idée de la situation au Liban et au Porche Orient en général je préfère écouter Antoine Sfeïr des Cahiers de l’Orient que les sordides menaces de Nashallah qui en connaît un rayon pour l’éducation des générations futures. A chacun ses références.

    Vous parlez de la résolution 242, mais relisez-là donc. Elle concerne essentiellement le sort des réfugiés et non la restitution de territoires. Il y est dit que ces réfugiés (chassés par la guerre) doivent regagner des (ou les) territoires. Le problème venant de ce « des » ou « les », qu’on ne lit pas de la même façon en français et en anglais. Notons au passage, que si la résolution avait été rédigée en français (langue diplomatique qui, dans bien des cas, a fait ses preuves), nous n’en serions peut-être pas là.

    Quant au sort des réfugiés qui s’entassent en Jordanie, au Liban (il en reste beaucoup) et en Syrie, Israël n’acceptera jamais de les réintégrer dans son territoire. Il faut l’admettre une bonne fois pour toutes. A moins de rayer Israël de la carte comme le réclame le fou de Téhéran, Israël ne le permettra pas. Alors, que fait-on ? On liquide Israël ou on tente de trouver une solution ?

    il faut cesser de prendre ses désirs pour des réalités. Depuis 67, la démographie a changé dans la région. Croyez-vous les israéliens assez stupides pour laisser entrer chez eux deux à trois millions de réfugiés qui ne pensent (et on peut difficilement leur reprocher après ce qu’ils ont vécu depuis 40 ans) qu’à les renvoyer à la mer. Arafat avait la paix au bout du stylo s’il avait accepté la clause qu’Israël cherchait à négocier à Tabah. Le refus du retour en échange de quelques territoires. On sait que le projet a fait long feu, malgré l’instance des Américains.

    Ce n’était sans doute pas la faute d’Arafat, mais c’était la dernière carte qu’il avait en main et il n’a pas voulu la lâcher et se retrouver seul à devoir expliquer que ce pour quoi il avait demandé à son peuple de se battre depuis des décennies devait être raisonnablement abandonné, en échange d’une paix durable et constructive. Pourtant il avait compris qu’il n’y avait pas d’autre solution et Mahmud Abbas le sait bien lui aussi. Les palestiniens qui, avec quelques Israéliens, ont signé l’accord dit de Genève, ne disent pas autre chose. Pourtant l’idée n’a jamais pu être reprise officiellement par les instances dirigeantes en Palestine, ni par l’OLP, ni bien évidemment par le Hamas qui sait bien qu’il a là le meilleur de son fonds de commerce. Il n’y a pas une famille de Palestiniens qui n’ait des réfugiés dans des camps.

    La grandeur d’un dirigeant c’est parfois de savoir amener son peuple à la raison. J’aimais beaucoup le Yasser Arafat des dernières années. Le vieux sage aimé de son peuple, souriant et chaleureux. Celui qui cherchait sérieusement une issue à un conflit millénaire. Il croyait à son destin et, comme Moïse avait conduit les Juifs hors d’Egypte, il pensait qu’il amènerait son peuple au pays de la paix. Mais il n’a été aidé ni par Sharon qui a su exploiter ses faiblesses (épisode de l’esplanade des Mosquées) alors qu’il aurait pu signer la paix avec Rabin, ni par son peuple manipulé par des groupuscules qui ont toujours joué la surenchère et qui la jouent encore. Il a fallu quarante ans pour que l’OLP reconnaisse l’existence d’Israël, combien en faudra-t-il pour que le Hamas en fasse autant. Et pas de façon implicite, ou explicite, mais CLAIREMENT et une bonne fois pour toute. Pas en laissant parler un ministre un matin et autre le soir pour le contredire comme on fait en Iran pour le nucléaire. Vous ne comprenez donc pas qu’il y en a marre de tous ces petits jeux qui se font sur le dos du peuple palestinien et des autres. Et ce n’est pas la peine de venir pleurnicher après.

    Les peules ont droit à un minimum de vérité, pas à un bourrage de crâne perpétuel. Le conflit du Proche Orient ne se règlera que par un échange du sort des réfugiés contre des territoires, et par la création d’un statut spécial pour Jérusalem qui tienne compte des intérêts de tout le monde et pas seulement des Juifs et des Arabes. Ça, c’est la réalité. Tout le reste, c’est de la littérature de brailleur, et d’agitateur inconscient.

    Alors, le jour où parmi les Palestiniens, je sentirai un courant de pensée puissant poussant ses dirigeants à étudier de près l’accord de Genève (pas l’accord dit des Prisonniers, ça c’est de la poudre au yeux et c’est destiné à gagner du temps), alors je commencerai à compatir vraiment. Je n’aime pas le sang, je n’aime pas la misère, je n’aime pas ceux qui commettent des exactions. Mais j’aime encore moins ce qui s’en servent à des fins personnelles.

    Votre compassion ne vous coûte pas bien cher. Vous ressemblez à la rue arabe. Vous défilez peut-être. La belle affaire. Avez-vous défilé à grand bruit pour fait un peu de pub à la proposition de Genève ? C’est peut-être par là qu’il fallait commencer à parler.

    Devant l’Iran qui pousse chaque jour un peu ses pions dans la région, Israël a décidé de faire du ménage là où ça sent le plus le roussi, c’est-à-dire au Liban, et la communauté internationale (en dehors des Norvégiens) ainsi que la plupart des capitales arabes pensent utile de le laisser faire. La France tente de jouer solo sur la pointe des pieds pour tenter de limiter les dégâts et pour tenir son rang de pays ami du Liban. C’est tout à son honneur. La trêve interviendra plus tard, quand le gros du boulot aura été accompli jusqu’à la frontière syrienne. On peut juger ce raisonnement cynique, j’en conviens, mais il reflète la réalité et non des lubies de géopoliticien en chambre.

    Le Hezbollah cherché à se substituer à l’armée libanaise. Dans un pays où se côtoient environ dix-sept confessions (d’où l’expression de poudrière confessionnelle que j’ai utilisée et qui m’a été reprochée) la population ne peut être encadrée par des milices et qui plus est par des milices religieuses exécutant les ordres de la Syrie ou de l’Iran. Défendre un tel concept de l’Etat est tout simplement criminel. Et vous parlez de démocratie ?... Alors, vous pouvez toujours vous réfugier derrière le droit international alors que le droit national est bafoué chaque jour.

    Quand le Hezbollah aura été (plus ou moins durablement - soyons réalistes) affaibli, la communauté internationale, une fois de plus, aidera à reconstruire le Liban et on peut penser qu’elle en profitera, puisque les Syriens ne sont plus là, pour aider à la reconstruction de l’armée libanaise. C’est la première décision qu’elle aura à prendre. Et elle devra y mettre le paquet. Désarmer les milices (à l’exception des gardes personnelles puisque c’est la tradition dans le pays) et former un armée pluriconfessionnelle, en contraignant les principaux cadres à un turn-over régulier. Les Romains ne faisaient pas autre chose pour garder leurs provinces. Les mandats duraient rarement plus de deux ou trois ans.

    L’avenir du pays se joue là et pas dans des cris d’indignation qui ne résolvent rien. C’était le sens de mon article. Merci de m’avoir donné l’occasion de pousser mon raisonnement.

    Je sais, tous les bien-pensants vont me tomber dessus en m’accusant d’inhumanité ainsi que vous le faites. Mais je préfère ma conscience meurtrie qui cherche un peu de raison parmi les décombres que votre bonne conscience stérile et la leur.

    Quant à « dévoyer le débat sur la religion » ainsi que vous le prétendez, relisez donc ce fil à tête reposée et vous verrez que ce n’est pas de mon fait. Les thuriféraires du Hezbollah ou du Hamas ont leurs références. Ce ne sont pas les miennes. Ce sont eux qui mélangent le politique et le religieux. Ce qui est normal puisque dans leur système de pensée, il n’y a pas de différence. Alors quand je constate qu’ils disent n’importe quoi, en nous prenant pour des ignares et des imbéciles, je me plais à sortir les crocs et j’essaie, à ma façon, de les renvoyer dans les cordes.

    Ça vous gêne, vous m’en voyez ravi. Apparemment nous ne sommes pas dans le même camp. J’aime bien l’idée que tout ça vous dérange.

    Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 30 juillet 2006 02:21

    @ Ka

    Toujours aussi ravi de te lire. Un petit incident domestique m’a fait rallumr le PC à 2 heures du matin. Et merci pour l’explication rationnelle donnée à Lalla. D’autant que, comme je l’ai indiqué à Lalla, le phénomène ne se reproduisait pas sur d’autres fils. Je n’aime pas me faire remarquer. Alors, moi aussi, je trouvais ce vert un peu incongru et prétentieux, s’il s’obstinait à habiller tous mes propos sans que je n’ai rien demandé.

    Alors va pour le vert si on doit faire avec et si c’est un vert officiel. Tant que ce n’est pas celui de la Kimmandatur.

    Note à usage de dame Lalla/Aicha qui doit être quelque peu daltonienne. Le vert que tu dénommes « vert caca d’oie » est couleur vers bronze ou vert kaki. Le vert dont il est question ici, est un « vert tilleul ». Donc plus doux et plus tendre. Si, si. Tu peux vérifier. C’est ainsi qu’on le désigne sur les nuanciers. A ne pas confondre cependant avec le vert amande qui, lui, est teinté de bleu. De toute façon, en général : le vert, à part Angela Merkel et les fous du Hamas, personne ne s’habille avec. Et en déco, c’est une couleur qu’il est souhaitable d’éviter (il n’y a que les Allemands qui aiment ça - peut-être une nostalgie bavaroise, va savoir).

    Tout le monde sera ravi de constater qu’une fois de plus tu n’en est pas à une approximation près.

    Bon, cette fois je me couche pour de bon. Ah, si au réveil Ka tu pouvais encore avoir résolu d’un coup de baguette magique et avec ton sourire si doux lui aussi, un ou deux de ces petits problèmes qui nous gâchent la vie... Bisous. Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 29 juillet 2006 22:16

    @ Aicha la soupçonneuse atavique

    La couleur verte qui englue mes interventions, je ne l’ai pas voulue. Tu dois comprendre quand même que si j’avais dû choisir une couleur, ce n’est certainement pas le vert que j’aurais choisi... Un peu de jugeote s’il te plait.

    Franchement je ne sais pas d’où elle sort comment et encore plus comment m’en débarrasser. Si tu as une solution, je suis preneur illico. Je n’aime pas me faire remarquer et Marsu n’est pas là pour me donner la solution. Mais mon PC est pourri. Alors, ça vient peut-être de là. Ce vert est apparu subitement, comme dans Alien, et il me gêne sans doute plus qu’à toi-même. D’ailleurs, bizarrement, il n’apparaît que sur ce fil et sur d’autres.

    Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 29 juillet 2006 21:52

    @ kader

    Pourquoi je vis au maroc ? Mais parce que tout le monde n’y est pas aussi con que toi. Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 29 juillet 2006 21:36

    @ mourir de rire (bi) alias Akad

    Je n’ai jamais dit que « le terrorisme en France de 1995 a été réglé par entente directe entre les gouvernements français et algérien ».

    Encore une fois, apprenez à lire. Le contact de la France avec l’Algérie n’était pas un accord au sens où vous l’entendez. L’un des protagonistes a usé sur l’autre de moyens de pressions sans doute percutants. Ce n’est pas la même chose. Si on va voir quelqu’un pour le menacer, quand il vous serre la main au moment du départ, croyez bien que son sourire est un peu forcé.

    Pensez-vous vraiment que le gouvernement algérien a attendu 1995 pour infiltrer les terroristes et négocier avec certains d’entre eux ? Et croyez-vous que l’armée algérienne n’était pas elle aussi infiltrée par des activistes qui cherchaient à profiter de la situation en en tirant les ficelles. Quelle naïveté !... Au début des hostilités, un fort pourcentage de l’armée lorgnait du côté d’Abassi Madani et du fou de Dieu, Ali Beladj. Plus tard, au fur et à mesure que se sont perpétrés d’horribles massacres, la situation a évolué.

    Quant aux déclarations de votre idole enturbannée, je vais essayer de faire comme Armand et de me retenir.

    Nasrallah aurait donc des « informations » en provenance d’Israël !!! Fichtre, Je ne savais pas qu’il y avait le téléphone rouge entre le cabinet israélien et le sud liban. Décrêtez, je vous prie, une trêve immédiate de 72 heures de fou rire sur Agoravox et profitez-en pour refaire vos munitions. Nous, on n’en peut plus.

    Je sais, la comparaison est lugubre. Un coup de blues peut-être, ou de fatigue. Bon, je vais faire comme Floyd Landis et je vais m’avaler quelques bonnes bières avant d’attaquer d’autres cols.

    Patrick Adam

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