Ca devient n’importe quoi. La distinction privé-public ne se fait pas qu’avec l’origine du financement. Vos concept d’« orange-gouvernement » ne veut absolument rien dire. Tout le droit administratif francais vous contredit. Le partenariat public-privé par exemple existait dès l’ancien régime sous la forme de concessions, comme celle qui a permis le creusement du canal du midi par exemple.
On vous explique, définition du Droit International à l’appui, que ces évènements ne correspondent pas à un acte de piraterie. Votre obstination à essayer de plaquer ce terme à cette situation est ridicule et non-argumentée.
Le respect des résolutions onusiennes a une influence minimale voire nulle sur la qualité d’état qui repose avant tout sur la reconnaissance par d’autre pays.
"Vous allez voir que plutôt que de se voir accuser d’être fauteur de
guerre (i.e. acte politique), ce qui correspondrait à votre définition
20e siècle rigoureusement appliquée, ils vont préférer encore se faire
passer pour des ’donneurs d’ordres fous’."
Un état ne peut commettre d’acte de piraterie que lors d’opération clandestine non reconnue.
L’acte de guerre supposerait qu’un état quelconque de part le monde décide de considérer l’intervention Israélienne comme telle, ce qu’aucun n’a fait (et sans doute ne fera).
La piraterie est doté d’une définition juridique qui ne correspond pas à ce cas. L’acte de guerre est une décision politique qu’il appartient à un état de reconnaitre.
"Le caractère étatique de l’agresseur ne joue plus aujourd’hui comme il
jouait hier (?), maintenant que le secteur privé est financé par
l’impôt." Absolument rien à voir. Un état peut financer le secteur privé sans que cela enlève la moindre chose à sa qualité d’état (surtout que le financement du privé par l’impôt n’est pas à proprement parler une nouveauté). Israël reste un état, de fait doté de ses prérogatives.
Et pour information, la définition légale de piraterie pour le droit International est celle de la Convention sur le droit de la mer de 1982. Je ne vois pas ce que les « socialiste attaré (sic) français » viennent faire ici.
"- Les assaillants venaient s’emparer du butin : la cargaison des
bateaux.« Non, l’état Israélien ne visait pas à s’approprier la cargaison pour son propre compte.
»- Les assaillants s’arrogeaient le droit de ’voir ensuite se qu’ils
feront des membres d’équipage et passagers’« Comme l’état en a légalement le droit au nom de sa souveraineté. Sa décision est ensuite politiquement critiquable, mais pas légalement.
»- Cette fois-ci les membres d’équipage ont décidé de repousser les
pirates. « Les commandos n’étant pas des pirates au sens du droit international, le choix des occupants du bateau étaient ou d’obtempérer, ou de rebrousser chemin. Le choix de les repousser les commandos peut se défendre sur le plan moral, comme acte symbolique, mais comme ces commandos agissent légalement, choisir de les repousser en utilisant la force est considéré comme un acte hostile, pouvant entrainer une riposte proportionnelle à la menace ( et là les circonstances exactes de ce qui s’est passé sont encore des plus floues)
»C’est tout. Piraterie.« Pas au sens du Droit International
»S’agit-il d’un acte de guerre ? La destruction de bateaux sous
prétexte de blocus est un acte de guerre... (surtout en eaux
internationales.) Sinon : de piraterie." La destruction d’un bateau par un état n’est jamais un acte de piraterie s’il est reconnu. Il peut être acte de guerre si le navire a refusé d’obtempérer aux blocus et avertissement de la partie ayant établie le blocus et que l’état propriètaire du navire ou celui dont les ressortissants font partie de l’équipage endossent la décision de forcer le blocus.
Mais j’ai du louper quelque chose là, les Israéliens ont coulé un navire ?