Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.
J’ai plussé l’article, il y a néanmoins 2 petites phrases que je n’ai pas apprécié (normal, dans un texte si long) :
Nous vivons à crédit, au dessus de nos moyens, nous avons
emprunté des milliards de milliards depuis des dizaines d’années pour
maintenir notre leadership de modèle civilisationnel.
C’est parfaitement faux. Les banquiers (Rotschild ou autres) vivent effectivement bien au-dessus de leur moyen mais pas le peuple. Ce n’est pas le peuple qui a emprunté des sommes qu’il ne possédait mais des représentants achetés par les banquiers (dette odieuse, donc, voir la collusion Pompidou-Rotschild pour la loi de 1973).
Oui, c’est bien toujours le peuple qui dirige chez nous
Ah bon, parce que voter pour un représentant qui a déjà été acheté par les oligarques avant d’être élu, c’est avoir du pouvoir ? Si nous étions en démocratie, la loi de 1973 n’aurait jamais été voté et notre dette serait nulle aujourd’hui.
Ce n’est pas juste les banques qui posent problème, mais l’individualisme forcené qui détruit petit à petit les bases de la civilisation. Si on remplace tous les échanges par des arnaques profitables, on finit par arrêter les échanges et revenir à cultiver son lopin de terre avec des outils rudimentaires : c’est peut-être ça le futur : « on n’est jamais si bien servi par soi-même », c’est à ça que mêne l’individualisme forcené. Or il y a pourtant une grande richesse posible de la mutualisation des efforts avec une spécialisation des tâches : mais elle doit se faire dans un esprit fraternel, avec une monnaie horaire où les biens vaudraient ce qu’ils ont coûté comme travail et non pas un esprit de vol, où chacun cherche à vendre le plus cher possible un bien sur lequel il a travaillé le moins possible (exemple parfait : l’achat et la revente d’action (spéculation) : travail absolument nul, mais extrêmement rentable).
La conclusion, c’est que l’agriculture ne s’industrialise pas. Seule la polyculture locale est relativement respectueuse de l’environnement (repas équilibré pour les abeilles, associations d’espèces qui s’auto-défendent...). Le meilleur respect pour l’environnement étant bien évidemment, de ne pas naïtre (laisser la forêt en place, ne pas la couper pour en faire des champs). On a beau dire, la vie est forcément violente, même si quand on fait ses courses, on n’a pas l’impression d’avoir délogé un sanglier de sa forêt, ce qui est pourtant le cas...
Il faudrait être bien plus nombreux dans le secteur primaire si l’on veut manger mieux mais les gens préfèrent travailler dans un bureau et bouffer de la merde. Allez savoir pourquoi...
Il faudra que la démocratie soit instaurée avant que l’utérus artificiel soit opérationnel. Car sinon, ça sera virus mortel pour tous les hommes normalement conçus et qui sont sujets à risque (mécontentement voire révolte, et reproduction incontrôlable).
Si l’oligarchie en place dispose de cette invention, ils fabriqueront une armée de clônes non reproducteurs et extrêmement serviles. Et nous auront une société monarchique réelle, comme chez les fourmis (seuls les oligarques pourront se reproduire, les autres seront des « ouvrières »).
Mais on ne peut pas empêcher les recherches scientifiques, même les pires : les oligarques peuvent toujours rémunérer des chercheurs fous dans des pays où aucune loi ne viendra les importuner et on ne peut pas non plus empêcher des dégénérés encore plus fous d’appliquer leurs trouvailles. Vive la libre circulation des capitaux, elle permet aux oligarques apatrides d’agir les mains libres.
Je ne suis même pas sûr à vous lire que les mentatilés évoluent favorablement en faveur de l’écologie.
Oui, pour ceux qui raisonnent argent, l’écologie est à la mode (aliments bio, produits verts) et permet de faire plus de profits donc plus de croissance. Mais l’écologie ne s’adapte pas à notre société. Elle ne peut pas être greffée dessus. On ne peut pas évoluer lentement vers l’écologie, il y a une cassure profonde qu’elle entraine, si l’on raisonne bien, qui remet en cause totalement les fondements de notre société.
Premièrement le travail : la plupart des gens ont besoin d’un salaire pour vivre. Nos politiques misent d’alleurs sans arrêt sur la croissance pour résorber le chômage. Une société écologique chercherait au contraire à minimiser le travail. Moins il y a d’agitation, moins il y a de dépenses, plus il y a d’économie. La voiture était, en ce sens, une aberration écologique. Moins de travail dans une société différente, ne signifierait pas mourrir par absence de revenu ou vivre moins bien. On peut imaginer un système de planification individuelle où chacun « commande » ce qu’il veut avoir et que l’on organise le travail en conséquence. Mais, contrairement à notre société, le but serait de fabriquer des choses durables et garanties systématiquement à vie (tout le contraire de notre obsolescence programmée, nécessaire au travail du plus grand nombre).
Deuxèmement, la recherche du profit : dans un système capitaliste, les actionnaires veulent tout faire pour rentabiliser leur capital au maximum. Cela conduit à l’obsolescence programmée et à une diminution graduelle mais constante de la qualité de tout ce que nous pouvons acheter. Prenons un exemple avec l’alimentation : le capitalisme favorise naturellement l’agriculteur ou l’éleveur le plus voyou : celui qui va produire la plus grande quantité pour un meilleur coût (quitte à faire de la merde qu’il ne mange pas lui). Après, certains diront « oui, mais il y a l’agriculture bio ». Mais, on rentre dans la filière de la mode légalisée avec ses contraintes scrupuleuses (et pas toujours sensées) à respecter. De l’agriculture industrielle de merde, on va évoluer vers une agriculture industrielle de paperasse avec la corruption qui va avec : ceux qui contrôleront les fermes bio toucheront de l’argent en dessous de la table pour donner le label bio à des grosses fermes qui ne respectent absolument pas les contraintes bio.
Quelque part, lorsque l’on produit en gros (voire très gros) et que l’on vend sa production à des gens que l’on ne connait pas du tout, les hommes ont tendance à fabriquer de la merde pour gagner plus (c’est plus rapide et moins coûteux de faire de la merde).
Le système généralise l’arnaque et ceux qui auront la meilleure qualité de vie demain seront ceux qui auront leur propre potager et qui feront de l’autoconstruction de choses robustes. Les autres mangeront des produits toxiques et travailleront toute leur vie pour remplacer ce qui a été conçu pour se détruire rapidement. Dans ce système inepte, ceux qui sont écolos dans l’âme sont obligés de se retirer du système, il n’y a pas d’autre alternative.
Mais vous pouvez croire, avec l’espoir d’un idiot, que l’on va créer tout un tas de lois qui vont réussir à se greffer sur ce système déjà complexe, et que miraculeusement, elles vont avoir l’effet escompté : tout le monde va produire de la qualité ! La seule chose que vous aurez créé, ce sont des emplois improductifs (contrôleurs) très fortement tentés par la corruption mais qui consommeront pourtant beaucoup de ressources pour effectuer leurs contrôles (chouette ! le PIB va augmenter gràce à ces nouvelles légilisations !, vive la croissance et la « richesse » économique).
Le capitalisme conduit à l’arnaque et à la paperasse-corruption fatalement nécessaire pour essayer de contrer l’arnaque.
Je crois que le capitalisme est allé jusqu’au bout de lui-même une fois que la disparition du communisme ne le menaçait plus. Or, lorsque le monde est unipolaire, bizarrement, il est très instable. Quelque part la Chine a adopté le système capitaliste et les chinois raisonnent comme tous les occidentaux maintenant, en se soumettant au dieu argent.
Si le système ne donnait pas naissance à un nouveau système concurrent, alors nous devrions assister à une déflation généralisée (comme en 1929), car quand chacun cherche à rembourser ses dettes, l’argent disparait et l’économie se grippe.
C’est sûrement lors du grippage complet du système (encore quelques années pour avoir 25 à 30% de chômeurs dans les pays occidentaux), qu’il se passera quelquechose, mais quoi ? Est-ce que les peuples vont encore se faire avoir par leurs prédateurs (organisation d’une guerre mondiale, lâché de virus dont on connait l’antidote à la « V pour Vendetta », mise en place de systèmes fascistes ultra-sécuritaires,...) où est-ce que le peuple se débarassera enfin des quelques familles qui nous manipulent depuis des siècles (Rotschild & Co) ?
J’ai peur que l’histoire ne se répête inlassablement, la raison la plus évidente, c’est que la grande majorité du peuple n’a aucun malaise à avoir un travail immoral (obsolescence programmée pour l’industrie, agriculture et élevage qui nous empoisonnent pour le sectaire primaire, tertiaire aussi inutile qu’hypertrophié). Si le peuple est comme les prédateurs qui nous dirigent, comment pourrait-on espérer un quelconque changement ?
Il faut croire que personne ne se satisfait d’une vie facile et sans histoire, telle que la technique bien utilisée pourrait nous y conduire. L’homme est violent dans le fond, il a besoin de la violence pour ne pas sombrer dans la décadence. C’est dommage mais c’est comme ça.