Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.
Vous n’avez pas compris le sens de mon commentaire. Je n’excuse nullement les pédophiles : il faudrait les envoyer en prison, bien entendu, et pour le restant de leurs jours.
Mais un enfant qui est fait pour l’argent est un enfant condamné par ses parents.
En France nous avons les allocations familiales qui entretiennent une misère inutile (je suis pour que les enfants aient tous les mêmes droits mais pas pour donner l’argent aux parents : que les cours de musique, la cantine, l’internat, les cours de sport, l’accès à la culture soient entièrement gratuits pour les jeunes et que les études soient rémunérées). Avec les allocs, certains parents s’achètent une télé plasma pendant que leurs gosses mangent des sandwichs. Et certains parents jouent aussi le rôle de proxénètes, même en France.
Dans les pays de l’Est, c’est courant que les proxénètes payent le père pour « acheter » leur fille qui va venir « travailler » chez nous. Et en Thaïlande ou au Maroc, êtes-vous assez naïf pour croire que les parents ne touchent rien lorsque des pédophiles s’en prennent à leurs enfants ?
Arrêtons d’être naïfs. Les parents sont de plus en plus irresponsables, et le pouvoir de l’argent et son adoration sans limite sont en train de déstructurer la famille, la société... C’est comme ceux qui accusent les travailleurs non malades d’obtenir des certificats de complaisance : parlons aussi des médecins dans l’affaire et de cette médecine à la Knock (commerce). L’argent, l’argent. Voilà ce que tout le monde à en tête. Arrêtons de nous indigner des conséquences de l’adoration de l’argent. Cherchons plutôt à savoir si cette adoration ne finit pas par nous soumettre de plus en plus, à en perdre tout honneur...
L’expérience de la ville de Wörgl montre à quel point l’oligarchie mondiale (ceux qui possèdent les banques et imposent la monnaie conventionnelle) a peur de telles initiatives. Car nous devrions tous pouvoir choisir notre monnaie, mais nous ne sommes pas libres.
Notre éducation consiste à travers la publicité (consommation), les médias (films, sports, ...) à nous faire adorer cette objet de soumission qu’est l’argent, sans que les gens cherchent à savoir comment l’argent lui-même est géré. Pas facile de remettre en cause toute son éducation pour se mettre subitement à comprendre que n’importe quel système monétaire géré localement pourrait résoudre à très grande vitesse tous les problèmes de précarité, et cela, sans parasitisme... Et les échanges entre entités locales avec des monnaies différentes ne seraient aucunement impossibles (troc régional, ou inter-nations).
Les banques ne sont pas des facilitateurs économiques, ce sont des modérateurs, des gestionnaires de la précarité pour une meilleure soumission mondiale. Nous n’en avons absolument pas besoin. La monnaie peut être abondante et sans hyper-inflation si elle est créée lors de l’échange lui-même, lors du service. La thésaurisation n’est utile que dans un système tourné vers l’individualisme où la propriété et le « capital » sont monopolisés par une poignée d’oligarques qui cherchent à faire fructifier (rentes) leur « trésor virtuel » sans pour autant participer à la création de richesses (travail). La thésaurisation conduit nécessairement à la formation de bulles déstructurantes (monnaie en circulation totalement déconnectée de la vraie valeur des biens et services disponibles), elle est également responsable d’inégalités insensées.
Je trouve que l’auteur et les commentaires passent à côté des vrais responsables : les parents. Car pour celui qui pratique la pédophilie en rémunérant les parents, il considère avoir fait une transaction, point. C’est une transaction scandaleuse, certes. Mais elle serait impossible sans l’accord des parents.
Alors oui, il y a des enfants qui se font violer sans que les parents le sachent, et aussi de femmes qui se font violer. Mais je crois que dans notre monde du fric roi, cela commence à devenir minoritaire. Nous avons de plus en plus de transactions par précarité organisée. Des prostituées occasionnelles qui arrondissent rapidement leurs fins de mois (dû à leur métier et leur salaire misérables), comme les parents qui n’hésitent pas à faire des enfants et avoir un retour sur investissement rapide (prostitution en bas âge).
Réveillez-vous ! Cela ne sert à rien de jouer au gnangnan et de s’imaginer qu’un autre monde est possible. Si l’argent est votre dieu, alors ce monde hideux est aussi le votre.
On peut aller beaucoup plus loin est dire que la propriété privée d’un morceau de terre est interdite (c’est du vol, comme disait Proudhon) : pas de propritétaires fonciers, ni d’actionnaires.
Nous serions tous locataires de la collectivité mais en retour, nous pourrions distribuer une allocation universelle suffisante et ceux qui se contentent de peu (un logement simple) ne seraient même pas obligés de travailler (redistribultion égalitaire des rentes actuelles du foncier, du capital, de la création monétaire, ...).
Evidemment, il ne faudrait aucun représentant de la collectivité (pas de système pyramidal). De plus, il faudrait favoriser (mise à disposition du matériel et des infrastructures) tout un tas d’emplois qui intéressent le plus grand nombre mais qui seraient par conséquent peu rémunérés (recherche, développement, cinéma, arts en tout genre, sport,...) : de cette manière, ceux qui voudraient travailler et se rendre utile pourrait le faire avec un métier qui les passionne. Les métiers bien rémunérés seraient les métiers pénibles ou peu intéressants mais néanmoins indispensables au bon fonctionnement de la société.
Le chômage, qui est voulu par nos oligarques (maîtrise du taux d’inflation de la BCE, NAIRU), n’est que le résultat d’inégalités gigantesques permises par la propriété privée. Maintenant, il est vrai que ce sujet de la propriété privée est tabou dans nos cultures européennes : dans d’autres civilisations, il était évident que la Terre, ni même un morceau de celle-ci, ne pouvait appartenir à quelqu’un. Nos convictions sont responsables de notre propre misère : pour beaucoup, le but unique de la vie, c’est d’avoir plein de pognon et de posséder beaucoup, même si la possession n’apporte strictement rien, sauf pour un esprit faible qui n’existe qu’à travers une comparaison matérialiste.
« c’est pourquoi tout gouvernement a préféré et préfèrera laisser pourrir la situation ».
Contrairement à Lisa Sion 2, c’est effectivement ce que cherchent nos politiques : « Diviser pour régner ». Si nos politiques agissaient pour la majorité, les riches seraient bien plus taxés, il n’y aurait pas de problème de dette, pas de précarité, aucun chômage,... Mais la précarité, l’insécurité et les divisions profondent qu’elles engendrent permettent la soumission (soumission par la peur (emploi, insécurité), soumission par l’absence d’union pour lutter contre l’oligarchie). Et la soumission (esclavage) est tout ce que cherchent nos oligarques et leur pantins politiques.