• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

perlseb

Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 1257 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • perlseb 3 juin 2011 18:01

    Finalement, le problème climatique est primordial pour la survie de l’homme et de nombreuses espèces, mais il est secondaire. En fait, il ne peut pas être résolu dans un système oligarchique.

    Pourquoi ? Parce que ceux qui décident se moquent parfaitement de l’augmentation des températures : si le paradis sur Terre de demain, c’est la Sibérie en bordure de l’Arctique, et bien avec le système oligarchique tel qu’il existe, le prix des villas en bordure de l’Arctique grimperont, et c’est là que s’installeront les décideurs. Les autres n’auront qu’à brûler, bloqués par manque de moyens.

    Seule une démocratie peut s’intéresser à la planète.



  • perlseb 3 juin 2011 16:57

    @ Tristant Valmour,

    Il y a quelques incohérences dans votre commentaire, même si en lecture rapide, cela peut sembler révolutionnaire.

    D’un côté vous dites « Bref, ils deviennent patrons, puisque c’est ce qu’ils veulent » et de l’autre « tout le monde a le même salaire ». A votre avis, pourquoi les gens veulent diriger les choses et prendre les responsabilités ? Parce que dans notre oligarchie, ce sont les métiers de décideurs qui sont les mieux rémunérés.

    Une vraie démocratie doit tenir compte de cette nature humaine à vouloir commander et diriger les choses. D’une part, une démocratie doit chercher à supprimer toutes les pyramides (elle doit être installée aussi bien en entreprise qu’au niveau de l’état). D’autre part, dans une démocratie qui plus est égalitaire, il n’y a justement pas égalité des salaires, mais des salaires qui viennent contrebalancer l’intérêt du travail. Par exemple, un décideur (un patron, un chef, un manager, ...) doit être sous-rémunéré : la demande pour ce genre d’emploi est plus forte que l’offre, donc le salaire doit être faible (cela doit aussi permettre d’éviter le plus possible ce genre d’emplois propres à un système pyramidal oligarchique : on doit toujours pouvoir s’en passer dans une structure démocratique). Pour d’autres métiers risqués ou sans intérêt mais qu’il faut faire de toutes façons (femme de ménage dans les lieux publics, ouvrier à la chaîne, ...), il faut au contraire augmenter la rémunération, car personne ne rêve de faire ce genre de métiers (cela permettrait aussi de favoriser la recherche pour augmenter la productivité de ces emplois et réduire leur nombre à un strict minimum). Quant aux étudiants, ils doivent avoir la meilleure rémunération possible : cela permet à la population d’être éduquée, productive, interchangeable,...

    Je suis pour l’égalité la plus parfaite qui passe forcément par une inégalité des revenus preque inversée par rapport à celle que nous connaissons.



  • perlseb 3 juin 2011 16:06

    "pourquoi nos pays et nos familles se sont tant endettés ?"

    Je n’ai, pour ma part, aucune dette. Quant à la dette de l’état nous la devons à l’oligarchie (Pompidou, Giscard, Rotschild, la loi de 1973 et tous leurs successeurs qui ne l’ont jamais remise en cause). De plus, pour voter des budgets déficitaires dans les années 1973 où il n’y avait pas de chômage, des caisses de retraite excédentaires ... il fallait réellement avoir envie de couler l’état (et permettre aux riches de gagner de l’argent sur le dos de l’état, donc sur le dos des pauvres et de la classe moyenne).

    Donc la dette est parfaitement odieuse et le peuple n’a aucune raison de la rembourser et encore moins de se priver. Il faudra peut-être que les riches songent à payer plus d’impôts s’ils veulent garder la tête bien attachée à leur buste.



  • perlseb 2 juin 2011 15:33

    C’est effectivement la bonne façon de faire une révolution douce. Cependant, cela existe depuis bien longtemps à travers les SEL. A noter que certains SEL pratiquent l’échange plus ou moins volontaire sans compter de façon précise, tandis que d’autres adoptent une monnaie de type horaire. Le gros avantage étant que cette monnaie est abondante car créée par l’échange, et sa gestion est décentralisée (chaque SEL gère sa monnaie : pas de dépendance envers un système centralisé (les banques), ni d’usure lors de son emprunt (intérêts), c’est donc beaucoup plus efficace (pas de parasitisme).

    Si ces échanges mériteraient d’être développés, il faut remarquer que l’état, ou plus exactement ceux qui nous exploitent, nous impose d’avoir de l’argent conventionnel (taxes foncières). De plus, la législtation rend hors-la-loi (travail au noir) tout travail régulier qui n’est pas rémunéré. Et tout travail rémunéré conduit à un parasitisme (charges et cotisations supérieures aux services rendus). C’est pour cela que les SEL ne restent (officiellement) que des systèmes d’entraide ponctuelle mais sans régularité.

    Nous sommes en dictature et le système est fait pour nous soumettre à une monnaie officielle centralisée par les banques, et ensuite, à nous exploiter au travers de cette monnaie lors de chaque échange (cotisations sur le travail, différence entre la valeur ajoutée du travail et le salaire payé, TVA sur les biens achetés). Je crois que c’est Albert Schweitzer qui expliquait que pour que les noirs soient plus sérieux dans leur travail (tendance à faire la fête et à profiter de la vie, quoi de plus normal !), il aurait fallu créer un impôt (genre taxe foncière). Bref, cela fait longtemps que nous avons perdu notre liberté en France et que nous sommes obligés de travailler pour gagner une monnaie conventionnelle volontairement rendu rare (la précarité est maintenue à un haut niveau pour un asservissement suffisant).

    Et toute la subtilité du système est de faire aimer l’objet de soumission : la monnaie.

    Cependant, à une époque où l’état n’assure plus ses missions de base (en particulier le droit au travail), notre salut passera par le contournement de ses lois oppressives. Un chômeur qui « travaille » et échange dans un SEL ne peut pas être considéré comme hors-la-loi si la société conventionnelle avec la monnaie conventionnelle ne veut pas de lui.



  • perlseb 1er juin 2011 14:03

    Pour comprendre, il faut relire l’article et les commentaires : les bénéfices sont privatisés (court terme) et les coûts seront socialisés sur le long terme (stockage, catastrophes).

    Comment faire pour vivre sans le nucléaire ? Consommer beaucoup moins en supprimant le système d’obsolescence programmée (surconsommation gigantesque d’énergie par gaspillage consummériste : consommatiion = emplois et bénéfices dans notre société incohérente), construire des maisons passives (ultra-isolées), récupérer ce que la nature nous donne gratuitement (solaire thermique,...)... Bref, le nucléaire ne sert à rien dans une société civilisée mais il a toute sa place dans un système qui se marche sur la tête.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv