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perlseb

Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.

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  • perlseb 7 juin 2011 18:16

    @ jpm

    Serieusement je prefere laisser les gens libres de choisir l´activite ou l´inactivite qui leur convient le mieux

    Et vous croyez vraiment que la société actuelle y arrive ? Que la plupart des travailleurs sont satisfaits de leur emploi ? Avec un diplôme d’ingénieur, je n’ai pas trouvé dans ma spécialité (2 ans 2/3 de chômage) et tous les emplois que j’ai dû accepter faute de choix étaient sans intérêt (emplois de bureaux improductifs). J’ai donc arrêté de travailler dès que j’ai pu financièrement.

    N’est-ce pas là un gâchis énorme ? A quoi le doit-on ? A l’argent, nécessaire à toute activité et rendu rare. Ce n’est pas en se rendant dépendant du système actuel (en essayant de taxer ceux qui travaillent et qui ne sont déjà pas heureux : stress, travail débilitant, sans intérêt, ...) que vous arriverez à votre objectif.

    Pour vivre décemment, il y a des travaux indispensables à faire (mais en nombre insuffisant pour la totalité de la population active : productivité trop forte). Certains sont fastidieux : il faut les rémunérer mieux que les autres. Et tous les autres sont superflus, alors autant les créer selon l’intérêt des gens, non ? Si vous ne vous intéressez à rien, et bien ne faites rien, mais votre vie va être longue et ennuyeuse. Libre à vous. Je n’impose aucun métier à personne, au contraire. Que chacun puisse faire réellement ce qu’il a envie dans la mesure où son activité ne conduit pas à la destruction de l’environnement (ou à des nuisances pour les autres). Et c’est loin d’être le cas, aujourd’hui.

    En fait, à partir du moment où un travail n’est pas indispensable à notre bien-être, il faut considérer que c’est une activité, un passe-temps... Mais il faut que les passe-temps soient facilités. Car si le RU ne permet que de manger et d’être logé décemment (ça serait déjà pas mal, c’est sûr), à quoi ça sert d’empêcher ces gens de s’ammuser. Puisque que quelque part, si on les empêche de s’organiser pour se distraire (par manque d’argent !, la belle cause), alors c’est cette société qui est coercitive, pas celle que j’imagine. La société doit faciliter l’organisation des choses : elle ne doit pas être bloquante et imposer la passivité (tout en la permettant, on est d’accord). Et ce n’est pas demander le bonheur, c’est juste demander de la cohérence dans un système qui laisse les gens libres.

    @ PhilVite,

    Toutes les vidéos qui parlent du RU sont religieuses : c’est de la foi. Car l’inconnue la plus importante est le nombre de travailleurs qui va continuer à travailler avec l’instauration d’un RU décent. Et quand je vois le niveau de soumission et de stress que l’on impose au travail pour rentrer dans les clous, j’ai peur que plus personne ne travaille. Et l’argent n’a aucune valeur si rien n’est produit en face (ceux qui parlent du RU ne parlent que de transferts monétaires sans intérêt car parfaitement hypothétiques).

    En gros, si la société est si productive, c’est parce que la soumission est très forte. Ce que vous proposez, c’est de supprimer la soumission : je suis entièrement d’accord. Mais toute la base de cette société s’écroule.



  • perlseb 7 juin 2011 15:48

    Du travail pour tous ? Facile. On crée des infrastructures pour faire des films (studios), on met à disposition du matériel (caméras, projecteurs, costumes, ...) et on forme au passage les gens au métier de comédien. On peut faire pareil pour la musique (construction de studios, mise à disposition d’instruments de musique, cours de musique), pareil pour la recherche (construction de laboratoires, mise à disposition de matériels), pareil pour le sport (construction de gymnases, cours de sports, organisation de plus de compétitions). Et quand les gens produisent un film, une chanson ou trouvent quelquechose, c’est mis immédiatement à la disponibilité de tout le monde (libre) : donc ces gens qui n’auraient rien fait, se mettent à offrir aux autres.

    Alors vous allez me dire, où trouve-t-on l’argent de faire tout cela ? Mais plutôt que de payer les gens à un RU forcé, ne croyez-vous pas qu’ils préfèreraient être actifs en s’investissant dans une activité qui les occupe et qui peut apporter un gain à tous les autres. Et si l’argent n’était pas centralisé au sein des banques, tout le monde sait que l’argent ne manquerait pas et qu’il n’y aurait pas de problème économique comme aujourd’hui (dire qu’il n’y a pas d’argent, c’est déjà méconnaître notre système oligarchique).

    Le RU obligatoire pour ceux qui veulent se rendre utile est une forme de soumission : « tu te mets en position OFF, merci ! ».

    Dans notre société, un scientifique peut se retrouver au chômage, ou peut faire un métier de bureau improductif parce qu’il n’a pas trouvé dans son domaine. Le RU est de cette trempe : on n’utilise pas les compétences des gens, le RU, c’est un gâchis monumental pour la société avec une mise au rebut d’un grand nombre de personnes que l’on méprise en ne s’y intéressant pas et en ne leur donnant aucune chance. L’actuel marché du travail est aussi un gâchis monumental de ressources humaines car l’argent est volontairement rare et sa création est totalement absurde.

    Dans notre système, des personnes travaillent trop à créer du matériel bas de gamme et fragile (obsolescence programmée : parfois, certains ingénieurs travaillent pour diminuer la durée de vie des produits afin de ne pas casser le marché !) et à côté, les recherches qui permettraient d’éviter de polluer l’environnement ne sont pas faites car le système n’a pas les moyens de faire de l’utile. Donc on a les moyens de faire travailler les gens à de l’inutile, mais on n’en a pas pour les faire travailler à de l’utile ! Ce n’est pas le RU qu’il faut mettre en place, c’est le système entier qu’il faut changer (capitalisme destructeur, inefficace et générateur d’exclusion).



  • perlseb 6 juin 2011 21:04

    Le bonheur est très subjectif, l’état (qui n’est rien d’autre que la collectivité, à mon sens) ne peut pas imposer l’amour comme un droit, ni le bonheur, c’est évident.

    Mais il y a 2 grosses tares dans notre société. D’un côté l’éducation est tronquée pour la plupart des jeunes (combien peuvent s’initier à la musique ?), de l’autre le marché de l’emploi est extrêmement réducteur. Une société évoluée doit utiliser au maximum le potentiel de ses citoyens. Il n’est pas question de bonheur mais de synergie : chacun donne plus en étant intéressé par ce qu’il fait, et la société s’enrichit d’autant plus, donc elle peut donner beaucoup plus à chacun en retour.

    Une société qui ne trouve aucun moyen pour que certaines personnes produisent de la richesse (au sens très large) est une société sous-développée qui se prive de compétences qu’elle ne soupçonne même pas. Nous sommes dans une société barbare mais la profusion de matériel nous donne l’illusion du contraire. Notre société ne fait que cultiver la précarité pour une meilleure soumission : c’est pourquoi le RU ne sera de toutes façons jamais mis en place dans l’oligarchie actuelle. C’est plutôt tous les acquis sociaux ainsi que les services publics que nous allons faire disparaître à cause de la dette (créée de toute pièce).



  • perlseb 6 juin 2011 16:40

    Si la précarité existe avec la technique et les moyens humains que nous avons, c’est qu’elle est volontairement entretenue.

    Le revenu universel ne pourra pas être installé dans l’oligarchie actuelle. De plus, à supposer que l’on soit en démocratie, le revenu universel n’est pas suffisant à lui seul.

    Il faut avant tout donner la possibilité à chacun de donner le meilleur de soi-même : c’est ça une société civilisée. La société qui ne sait pas occuper ses citoyens et qui leur donne un RU en leur expliquant que pour eux, il n’y a aucun travail disponible, c’est une société d’échec, de soumission et d’insatisfaction (c’est le RU et ferme ta gueule : ça pourrait être rien du tout !). Si certains peuvent se contenter du RU, d’autres voudront se rendre utiles et on ne peut pas leur interdire. Il faut donc favoriser les métiers de recherche, d’arts (musique, cinéma, ...), le sport, ... en créant des infrastructures pour pouvoir englober tout le monde sans être obliger de détruire la planète. Car construire des maisons jusqu’à en recouvrir le moindre mètre carré est anti-écologique. Il faut donc favoriser des emplois qui ne s’enferment par dans un matérialisme sans limite et destruteur : c’est la seule façon de proposer des emplois dignes d’intérêt à tout le monde et d’une façon durable.



  • perlseb 6 juin 2011 16:16

    il faut sortir de l’euro

    Qui nous a mis dans cette Europe et dans cette euro là ? Nos dirigeants.

    Encore une fois, la cause des causes, ce n’est pas la monnaie. Car si avant 1973 c’était OK et après c’était KO, pourquoi avons nous fait une telle erreur ? Qu’est-ce qui pourra nous garantir à l’avenir que nous ne referons pas la même erreur ? La cause des cause, c’est l’absence de démocratie, une constitution élitiste (représentants) qui conduit naturellement à l’oligarchie lorsque les élus sont achetés (Pompidou par Rotschild).

    S’intéresser à l’écologie, à la monnaie, à la suppression des services publics, à l’augmentation de la précarité, au nucléaire, ou à tout le reste c’est passer à côté du sujet primordial : l’absence totale de démocratie. Mais c’est vrai que c’est dur d’avaler ça quand on croit, depuis tout petit, que l’on vit dans une démocratie.

    Donc pour revenir au système d’avant 1973, il ne sert à rien de sortir de l’euro. Ce qu’il faut avant tout, c’est instaurer une démocratie.

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