Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.
Vous oublié de parler des décideurs principaux outre-Atlantique : ceux qui vivent de l’industrie de l’armement (les mêmes qui ont fait assassiner JFK lorsqu’il a commencé à initier le retrait du Viet-nam, immédiatement annulé par son remplaçant).
Les vrais dirigeants USA ont perdu énormément en 1989 avec la chute de l’URSS : leur propagande anti-communiste qui était ancrée dans le coeur de tous les américains s’est éteinte brusquement. Ils se sont littéralement retrouvés à poil, avec aucune raison valable de faire la guerre. Le 11 septembre est le meilleur moyen de remplacer le « diable communiste » par le nouveau « diable islamiste ». Maintenant, les américains sont tous convaincus par la nouvelle propagande anti-islamiste et prêt à faire la guerre sans discernement aucun.
Les américains adorent les armes et ils réfléchissent après avoir tiré. La propagande fait énorménent de dégâts, avec de tels arriérés. Ils devraient peut-être faire d’abord le ménage dans leur état fasciste où il n’y a plus aucune limite au soutien financier des partis politiques. Quel pourrait être l’intérêt de soutenir un parti politique s’il était au service du peuple ? Le soutien financier à un parti politique devrait tout simplement être interdit dans toute démocratie.
Merci Helios pour ce commentaire et je crois que nous sommes plus ou moins d’accord.
Dans un conflit, l’affront vient toujours de la population surpeuplée qui devrait se restreindre si elle devait se contenter de son territoire. Prenez les Indiens d’Amérique (du Nord ou du Sud), la religion était là pour donner bonne conscience aux européens lorsqu’ils massacraient les indiens et prenaient leur terre. Mais les indiens (surtout les nomades du nord, en fait) n’étaient pas en surpopulation.
De même l’Europe, lorsqu’elle était peuplée normalement, a subi de nombreuses invasions orientales plus ou moins conflictuelles (quand on s’installe et qu’il n’y a personne, normal que les conflits ne soient pas trop nombreux).
A noter l’attitute défensive de la Chine vis-à-vis des invasions avec sa grande muraille.
La conclusion, c’est qu’une région qui décide le malthusianisme (ou qui vit simplement en harmonie avec la nature, avec une population faible et stable) est condamnée à plus ou moins long terme par ceux qui se reproduisent sans compter et qui finiront par s’imposer (pacifiquement ou avec les armes et l’avantage technologique que donne une population plus nombreuse). Donc la population de la Terre ne fera que croître jusqu’à l’insupportable, c’est mathématique (et c’est cette forme de fatalisme que j’explique avec la sélection par l’inconscience).
Certains diront : « oui mais la population de l’Allemagne diminue... ». Pour l’instant la population mondiale est de 45 hab/km2, celle de l’Allemagne de 231 hab/km2 Faudra-t-il attendre d’être 34 milliards pour voir la population mondiale diminuer ? Non même pas. En fait les villes sont des laboratoires vivants où l’on cherche à tester la résistance humaine : le résultat est plutôt surprenant : des densités de plus de 10.000 hab/km2 sont couramment supportées. De plus, quand on regarde le mode de vie des gens, ils seraient dans l’espace en orbite, ça serait pareil (la Terre, finalement, il l’ignore complètement). Le sport en salle se multiplie : c’est mieux qu’en nature, sur tapis roulant, on peut draguer des filles qui courent moins vite que vous (et même celles qui courent plus vite !) et puis, surtout, avoir tout un tas de chiffres en direct avec tous pleins de boutons, écrans LCD (voire le dernier Rambo projeté en même temps : la nature à côté, c’est naze et pas motivant).
Mais rassurez-vous, la nature ne manquera pas à ceux qui ne l’auront jamais connu, la vraie nourriture ne manquera pas à ceux qui n’auront connu que la nourriture synthétique : on ne manque pas de ce que l’on ne connait pas. Seule la vie et la reproduction de ses propres gènes sont belles ! L’homme est un mammifère qui s’adapte à son environnement : s’il le détruit, il s’adaptera à sa destruction et ne s’en trouvera pas plus mal (les râleurs seront éliminés par sélection). Dans tous les cas, cette évolution sera suffisamment lente pour être acceptée par tout le monde (mon grand-père, qui avait des poules, jetait le poulet qu’il achetait parfois au supermarché, tellement il le trouvait dégueulasse : maintenant, tout le monde est habitué et presque personne n’a mangé dans sa vie du vrai poulet : peut-être même que les gens n’aimeraient plus ça !).
Entièrement d’accord avec l’auteur. Les génocides n’existent que parce qu’il y a surpopulation. Si il y avait un habitant par km2 (en fait il faudrait peut-être un homme pour 50km2 pour être à l’aise), les génocides seraient impossibles.
Mais la surpopulation est un sujet tabou. Les gens croient qu’ils sont libérés en parlant facilement de sexe mais quand il s’agit de réfléchir aux conséquences, ils sont extrêmement coincés. Mais comment faire dans cette société quand on ne s’intéresse à rien du tout et que l’on veut se divertir, consommer à tout va ? Et bien on fait des enfants : vous aurez les allocs, des raisons d’acheter tout un tas de choses cul-cul à souhait ... et l’énorme responsabilité de la déforestation de la forêt amazonienne : il faudra bien le nourrir, ce merveilleux chérubin.
La surpopulation est à l’origine de tous les conflits (et de toutes les destructions) mais on ne peut pas l’empêcher : ceux qui vivent aujourd’hui sont les descendants des plus fous d’hier et ceux qui vivront demain seront les descendants des plus fous d’aujourd’hui : quand on réfléchit un peu, on ne fait pas d’enfants dans un monde pareil. Il y a une forme de sélection par l’inconscience, donc l’homme ne sera jamais raisonnable. Il se reproduira tant qu’il peut se reproduire (comme une vulgaire bactérie) et l’énergie gratuite (nous y arriverons, hélas), transformera la Terre en un bloc de béton surpeuplé. La reproduction est inscrite dans nos gènes animaux les plus instinctifs et l’homme montre qu’il n’échappe pas à cette règle animale.
Merci pour ce commentaire. J’en cherchais justement un qui parlait de Jean Sarkozy et je l’ai trouvé.
Pourquoi ? Tout le monde parle d’un monde de merde, d’une jeunesse qui se fait enc... Ce n’est pas la règle pour tous. D’ailleurs je suis sûr que ceux qui s’amusaient à Saint Tropez l’été pendant que l’auteur bossait ont eu plus de facilités pour trouver un emploi rémunéré décemment (disons, en rapport avec le diplôme).
La plus grosse illusion de cette société est de croire qu’elle fonctionne au mérite. Pour gagner de l’argent, il faut déjà en avoir par son milieu. Si quelques pauvres (triés sur le volet pour leur cupidité infantile sans limite) réussissent à partir de rien, c’est justement pour entretenir cette illusion (mythe du « self made man » en Amérique, ou de la méritocratie en France).
Bien évidemment, quand on est issu d’un milieu favorisé et qu’on trouve (par relations : tout le monde fait pareil !) un boulot bien payé, c’est que l’on est doué et que les autres sont mauvais. On peut avoir bonne conscience quand on a un culot monstre (il n’y a qu’à voir Jean Sarkozy).
Pour ma part, j’ai connu 2ans et 2/3 de chômage après mes 10 mois de service militaire (passés à faire du ménage en tout genre), tout ça avec un diplôme d’ingénieur d’une école très connue. J’ai démissionné depuis car mon travail, même bien payé à la fin, était sans aucun intérêt.
J’aimerais bien savoir quand même qui achète les Tbons américains (à part la FED). On nous dit que la Chine et le Japon, de loin les plus gros détenteurs, s’en débarrassent.
Si personne n’en veut, dans un marché juste et non trafiqué, les taux devraient flamber, non ? C’est en principe la seule manière de convaincre des éventuels acheteurs qui voudraient être mieux rémunérés pour leur achat jugé, sûrement et à juste titre, très risqué (car personne n’est dupe de la notation AAA des agences américaines pour leur propre nation).
Si c’est la FED qui rachète tout (le dollar serait donc de facto une monnaie de singe, qui ne chute pas immédiatement uniquement à cause de son inertie liée à son statut de monnaie de réserve), alors les taux trafiqués (car ils ne représentent nullement un équilibre entre l’offre abondante et la demande réelle, totalement absente) sont volontairement au plancher pour ne pas faire exploser le déficit et donc la dette.
Si seulement chaque nation avait autant de facilités à imprimer de la monnaie sans que cette création ex nihilo ne produise une hyperinflation (les Zimbabwéens doivent l’avoir mauvaise) ! Définir la monnaie de réserve d’un seul pays comme monnaie de réserve mondiale donne au pays qui imprime cette monnaie la possibilité de vivre sur le dos des autres. Pour un nouveau Bretton Woods (qui était peut-être l’unique objectif des 2 guerres mondiales : à qui a profité le crime ?).