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Rabelais

Rabelais

Scientifique de formation, financier de métier.

J’observe que les Français possèdent la force d’âme leur permettant d’être, à la fois de grands aventuriers du Monde, et des citoyens sachant garder à l’esprit que "Science (et Finance) sans conscience, n’est que ruine de l’âme".

Tableau de bord

  • Premier article le 03/04/2007
  • Modérateur depuis le 12/03/2009
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Derniers commentaires



  • Rabelais Rabelais 28 juin 2007 15:03

    @NPM : justement le contrat de départ était que nous contribuions tous au profit de chacun.

    Votre vision (partagée par bien des ultralibéraux) de la Justice Sociale est : que chacun paie pour soi. Bien évidemment, cela induit que chacun aura accès à des soins à la hauteur de ses moyens : première discrimination.

    Imaginer que chacun paie pour soi, c’est avoir une vision éminemment court terme du système de Santé.

    Imaginer que chacun paie pour soi, c’est ne pas connaitre les coûts réels des médicaments.

    Vouloir que chacun paie pour soi, c’est évidemment se dire que les autres seront malades mais pas vous même. C’est prétendre ne jamais risquer d’être paralysé à vie par un bête accident de voiture, ne jamais souffrir d’un cancer ou d’une autre maladie chronique.

    Soigner un cancer du sein (par exemple) avec des traitements récents et plus efficaces que les saloperies des années 60 (encore en service !!) c’est environ 15 000 euros/mois, 180 000 euros par an. Et vous pouvez vivre 10 ans, 20 ans ainsi : soit de 1,8 million d’euros à 3,6 millions d’euros.

    Vouloir que chacun paie pour soi, c’est soit avoir les moyens de payer ces 3,6 millions d’euros, soit laisser mourir votre mère, votre soeur, votre cousine, votre concitoyenne...qui n’aurait pas les moyens.

    Vous pouvez trouver que j’exagère, mais ce système est en place aux USA. et le parcours malheureusement classique la-bas est le suivant : vous bossez bien dans une grosse boite mais pas au point de faire partie du top management. C’est la cas de la majeure partie de la population salariée. Un jour, dans le cadre d’un controle médical obligatoire, on vous détecte une anomalie cardiaque. 12 mois plus tard vous êtes viré pour uen faute mineure (ou pour rien, il faut rendre plus fluide le marché du travail).

    Vous perdez l’accès à la mutuelel de votre société, et votre problème cardiaque, à vous d’en payer les frais. Alors cela commence par les économies, puis l’argent de la retraite, puis celui de l’étude des enfants, puis vous vendez la maison pour louer et continuer à payer les médicaments, finalement vous passer à la caravane (cela réduit le loyer) puis une fois lessivés par des traitements à 15 000 euros par mois, un jour vous n’avez plus d’argent. Vous avez vécu 10 ans ainsi, en sursis, mais aujourd’hui à 55 ans, et bien c’est fini, vous ne pouvez plus rien payer, tout y est passé...et vous allez mourir.

    Vous êtes toujours aussi sur que c’est cela la Justice Sociale ? En tout cas, c’est cela le « chacun paie pour soi ».

    J’espère vous avoir marqué, et fait toucher du doigt toute l’inestimable valeur de certains aspects du système français de Santé qui fonctionne à la solidarité.

    Et que nous sortions du seul débat financier. Car ce débat a en outre des relents putirdes, en posant en filigrane la question du coût la vie d’un individu ?

    Et avant d’entendre dire que les Français consomment trop de médicaments, par des élus qui ont pillé la Sécu pour équilibrés les comptes de l’Etat, commençons par moins de gabegie. Et pour un peu d’éducaton (décoiffante !) sur le « trou » de la Sécu, fabriqué par la droite comme par la gauche, voir ici (http://onala.free.fr/vraitrou.pdf).

    Bon désolé si le ton est vif, ce n’est pas dans mes habitudes mais cela va trop loin.



  • Rabelais Rabelais 22 juin 2007 21:12

    Je rejoins un peu Voltaire : cette éission avait le mérite de réellement chercher à décrypter les images. Et qui mieux que des pros de l’image pour faire cela ?

    Il est possible de critiquer le journaliste (qui n’est pas critiquable ?), mais j’avoue ma déception en ayant appris l’arrêt pur et simple de l’émission. Et sans encore savoir pourquoi, je n’ai pas été surpris.



  • Rabelais Rabelais 13 juin 2007 19:27

    Charles André. Soyons clairs : si les ralliés UDF ont du signer de tels engagements, pensez-vous une seconde que les élus UMP puissent en avoir été dispensé ?

    Et que les élus PS puissent être dispensés des engagements inverses : à savoir ne jamais approuver le gouvernement, toujours lutter par principe contre tous les textes, toujours poser une foule d’amendement (cela ne vous rappele-t-il rien ?).

    La proposition de Mr Bayrou était, est, justement d’agir avec discernement, dans l’intérêt du pays, du notre, de nos dans le respect des impôts payés par notre travail. Pas par pure application du jeu politicien pour/contre, droite/gauche, majorité/opposition. C’est cela que Mr Sarkozy a torpillé via Mr Morin.



  • Rabelais Rabelais 13 juin 2007 11:14

    Bonne synthèse.

    Je ne comprends même pas les commentaires qui peuvent prétendre que le parti de Mr Morin représente autre chose qu’une manoeuvre de Sarkozy pour tuer la naissance de la troisième force politique indépendant en France. Manoeuvre réussie au premier abord sur le plan des élus parlementaires. Ils ne doivent leur élection (ou future) qu’au fait qu’ils n’ont pas eu d’UMP en face d’eux et ont donc récolté toutes les voix non gauche.

    Mais il est bon de rappeler que les élus UDF qui ont ralliés l’UMP ont signé quatre engagements :
    - ne jamais voter la censure du gouvernement
    - voter tous les budgets durant le mandat présidentiel
    - toujours voter la confiance au gouvernement
    - voter toutes les lois de financement de la Sécu.

    Qui d’entre nous peut penser que ce sont toujours des représentants du peuple français, indépendants et objectifs, qui vont siéger à l’Assemblée nationale. Evidemment il y a eu assez peu de pub sur ces engagements...



  • Rabelais Rabelais 1er juin 2007 13:10

    Qui ne dit mot conscent. Donc : « mot ».

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