Rabelais

@Voltaire : s’inscrire sur la liste électorale est en effet un geste politique républicain, dans son sens noble d’intérêt de la chose publique. Ces nouveaux inscrits sont sans doute moins partisans mais ont probablement été motivés par des faits, des gestes, des évènements.

En comparaison d’autres élections du même type (j’ai atteint l’âge d’en avoir vécu plusieurs !), il est très clair que les indécis sont aussi alimentés par les décidés des élections précédentes. La force médiatique (inédite) de la vision centriste les atteint et pour beacoup les fait réflechir.

Juste un fait rapporté par la même source que l’auteur (Le Canard) et d’autres journaux (dont Marianne, en partie pro-Bayrou) mais aussi confirmé personnellement par un ami sondeur : dans les sondages Bayrou est systématiquement rabaissé dans son score brut. Or depuis environ 10 jours il arrive DEVANT Ségolène Royal.

Vous en tirez les conclusiosn que vous voulez.

Si relever Le Pen se justifie (il est normal d’avoir de la peine à avouer voter pour lui dans un pays comme le notre), baisser spécifiquement Bayrou est statistiquement totalement injustifié. Ou alors au prorata des autres candidats, ce qui n’est parait-il pas le cas.

Et je rappelle que dans TOUS les sondages de TOUS les instituts, Bayrou bat tous ses adversaires au second tour. Je suis juste étonné que ce fait soit si peu repris dans le cadre des analyses de cette campagne.

Un rapide commentaire à la volée : l’opinion de chaque internaute est celle d’un Français et d’un futur électeur d’avril et mai. C’EST du factuel ! Si chacun d’entre nous s’exprimait nous aurions l’exacte vision de la réalité. Chacun en représentant un petit bout.

Le principe même du « Web2.0 » quoi (ou 3.0 ?).

(et tout ça sans jarretelle ! 

@ Voltaire : à plusieurs mois d’écart, les Français en général ont exprimé à 65% et 66% leur volonté d’un gouvernement de rassemblement (ça fait quand même 2/3 !). Selon le clivage politique, les deux extrêmes sont 60% au sein des adhérents UMP et 88% au sein de ceux de l’UDF. Cela répond d’ailleurs à la question de votre article sur la majorité pour FB : avec 65% des Français derrière lui suite à son éventuelle élection, la question ne se pose même plus.

@ Charles : il me semble que, sauf à être des extrémistes politiques en permanence, nous oeuvrons au quotidien sans nous poser la question de savoir si ce que nous faisons est de droite ou de gauche. Nous recherchons simplement l’efficacité, grâce à notre experience et notre bon sens. Il est donc facile de comprendre que ce bon sens réunit les Français, là ou un choix ou gauche ou droite les divise. Quant à Mr Blanc, il parait aisé de comprendre une part de sa motivation (comme d’autres) : toujours plus !

@Tristan Valmour : oui comme vous le dites de Gaulle l’a fait. Notamment avant 58 évoqué par tout le monde. Il l’a fait en, et nos parents ont connu une période de croissance et de progression sociale hors du commun « Les Trente Glorieuses ». Je veux bien participer à refondre le système et gouter aux Trente (Quarante ?) Glorieuses de ma générationet de celles de mes enfants.

@77 : PMEs et TPEs sont en effet les forces vives de la France. Un article des Echos d’hier donnait les chiifres (Insee) des emplois nets créés entre 1981 et 2005 :
- PME (moins de 10 salariés) : +2,1 millions
- PME (10-199 salariés) : +0,8 million
- entreprises de 200 salariés et plus : -0,5 million. Si l’emploi est un sujet important dans notre pays, alors les PMEs sont clés pour l’avenir de notre pays.

@ arno : nous sommes un peuple cohérent et intelligent. Je pense qu’aucun d’entre nous n’est dupe sur la situation de notre pays (même si je refuse la France qui tombe, quelle « co....ie »). Je suis d’accord avec votre analyse sur le non au référendum européen. Mais contrairement à 2002 et au référendum, 2007 me semble être l’occasion d’adhérer plus que de refuser. De dire oui plus que de dire non. Oui à un avenir que nous prendrons en main tous ensemble. C’est mon analyse ; Tristan (au-dessus) citait de Gaulle, et de Gaulle disait (et a démontré) que rien ne résiste aux Français, pour peu qu’ils soient unis.