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Romain Baudry

Adulescent de 28 ans, sciences-potiron, esclave en droit international et européen, écrivain imaginaire, girouette chronique, apérivore, voyageur statique, angéliste sceptique, asianisant, dilettante diversifié, photodépendant mais vespéral, quelque peu gynocentrique, partageant de nombreux traits de caractère avec le requin-baleine. De façon générale, complètement inutile.

Tableau de bord

  • Premier article le 17/10/2006
  • Modérateur depuis le 14/11/2007
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Derniers commentaires



  • Romain Baudry 30 mai 2007 07:59

    Je pense avoir compris ce que vous vouliez dire, au contraire. La répugnance que nous inspirent certains crimes ne doit pas nous écarter de la juste proportion entre crime et châtiment. Faire souffrir un criminel par pur désir de vengeance est une dérive qu’il est important d’éviter (même si c’est parfois difficile).

    Quand je dis que je souhaite qu’il la joue profil bas, ça ne vise pas tant son rôle de chanteur (à chacun sa vocation) que le tintouin médiatique qui va nécessairement accompagner la reprise de sa carrière. Je ne tiens pas tellement à ce qu’il commence à s’épancher dans les émissions TV ou les hebdomadaires, voire à (faire) écrire un livre. Ce serait son droit, mais cela me déplairait à moi, particulier totalement extérieur à l’affaire et à ses parties. De toute façon (et heureusement), mes opinions personnelles n’auront aucun impact sur l’avenir de Cantat.

    Vous semblez penser que la souffrance morale qu’éprouve Cantat est une punition plus que suffisante. En fait, j’ai eu l’impression que vous pensiez qu’elle aurait pu justifier qu’il soit totalement dispensé de peine, voire considéré comme une victime lui-même. Il y a tout de même une différence importante entre l’exemple tragique que vous citez et cette affaire-ci. La femme dont vous parlez est coupable de bêtise. Enorme, certes, mais elle n’avait pas d’intention criminelle. Cantat, lui, a frappé sa compagne de façon répétée et violente. Peut-être qu’il a des circonstances atténuantes, peut-être qu’il souffre toujours de ses actes et peut-être effectivement que si un juge absolument parfait nous descendait du ciel il dirait que cet homme ne mérite pas de rester plus longtemps en prison, mais ce qu’il a fait n’était pas un accident et personne ne l’y a forcé.



  • Romain Baudry 29 mai 2007 20:42

    Merci pour ce concentré de bêtise émaillé de clichés complaisants. A vous lire, on pourrait croire que la violence est une expression normale de l’amour ! Même s’il est vrai (ça se voit mieux, au moins dans mon cas, avec le recul) qu’on a trop facilement concentré sur Cantat la haine qu’inspirent les violences conjugales, il n’en reste pas moins que son acte inspire l’horreur et la répugnance.



  • Romain Baudry 29 mai 2007 20:10

    Il y a des crimes qui soulèvent davantage l’indignation publique que d’autres et la violence faite aux femmes (surtout lorsqu’elle entraîne la mort) en fait partie. Ajouté à la célébrité des deux acteurs du drame, cela explique sans doute l’opprobe qui a été jeté sur Cantat. Il est devenu la représentation des violences conjugales, une croix certainement trop lourde pour lui.

    Il aimait sa compagne ? Sans doute, mais Bill Sikes aimait Nancy, si on va par là. De toute évidence, son amour n’était pas assez fort pour retenir sa violence (qu’on ne vienne pas me dire qu’il s’agissait d’un « acte d’amour extrême », ce genre de billevesées est absolument répugnant).

    C’était un accident dans le sens où il n’avait sans doute pas l’intention claire et résolue de tuer Marie Trintignant. Il l’a juste frappée jusqu’à ce qu’elle ne bouge plus...

    Les peines sont censées correspondre à la faute, c’est la base de notre système pénal (certes imparfait). Personnellement, je trouve que 4 ans est une période d’emprisonnement trop courte pour un tel crime, mais je veux bien reconnaître que je ne suis sans doute pas objectif (c’est probablement une bonne chose que j’ai renoncé à devenir juge). Il est certain que le risque de récidive est faible et que cela doit être pris en compte.

    Je trouve la dernière partie de votre commentaire méprisable. Son oeuvre artistique n’a rien à voir avec le sujet, ne l’excuse en rien et ne devrait pas affecter d’un iota sa condamnation. Par ailleurs, j’espère personnellement que, s’il sort de prison après n’avoir purgé que la moitié de sa peine, il aura la décence de se taire et de la jouer profil bas pendant un certain nombre d’années.



  • Romain Baudry 23 mai 2007 19:53

    A l’instar des défenseurs américains du Second Amendement (ou du moins de l’interprétation qu’on en fait aujourd’hui), l’auteur semble considérer qu’il existe une frontière rigide entre d’un côté les criminels sans foi ni loi et de l’autre les honnêtes citoyens qui ne sauraient en aucun cas faire un mauvais usage d’une arme à feu. Ce n’est pas mon opinion. Certes, certaines personnes sont bien plus susceptibles de faire un mauvais usage d’une arme à feu que d’autres. Mais ce n’est pas parce qu’on est un « honnête citoyen » qui n’a jamais rien fait de bien mal jusque-là qu’on est miraculeusement immunisé aux faiblesses humaines comme la peur, les accès de colère, les impulsions sous l’effet de l’alcool ou de médicaments, les crises de désespoir, etc. Porter une arme, c’est avoir la tentation de s’en servir à chaque fois qu’on se sent menacé (à tort ou à raison), à chaque fois qu’on a une altercation violente, qu’on est émotionnellement blessé et ainsi de suite. Perdre le contrôle de ses moyens a des conséquences bien différentes selon qu’on porte une arme à feu ou non.

    Plusieurs autres considérations sont à prendre en compte. D’abord, les accidents domestiques. Aux Etats-Unis, on ne compte plus les épisodes tragiques où un enfant a tué ou blessé quelqu’un (parfois lui-même) en manipulant une arme à feu appartenant à l’un de ses parents. Certes, ces accidents pourraient être évités en suivant des mesures de sécurité strictes. Mais comment serait-il possible que tous les gens portant une arme trouvent un moyen absolument sûr d’empêcher leurs enfant d’y avoir accès et le respectent absolument toujours ?

    Il faut aussi songer que porter une arme ne signifie pas nécessairement savoir s’en servir. Quelqu’un qui qui porte une arme à feu sans connaître les consignes de sécurité ni savoir viser est un danger pour lui-même et pour les autres.

    Aux Etats-Unis, le gros argument pour le port d’arme est qu’il offre les moyens de se défendre contre les criminels (qu’on suppose tous armés, quelle que soit la législation). Mais, si tout le monde porte une arme à feu, les criminels réagiront en conséquent. Ils feront feu sur leurs victimes s’ils pensent qu’elles sont armées et sur le point de se défendre. Si un criminel veut tuer quelqu’un, il ne lui offrira pas un duel au soleil à la John Wayne, il lui tirera dessus par surprise, sans lui laisser le temps de réagir.

    J’ajouterai qu’il est absurde d’essayer de justifier le port d’armes en comparant les armes à feu à des objets potentiellement dangereux comme les ciseaux et autres, qu’on est libre de transporter comme on le souhaite. Il existe, c’est certain, des tas de façons d’occire son prochain. Mais les armes à feu en font quelque chose d’extraordinairement facile.



  • Romain Baudry 1er mai 2007 22:31

    Ce n’est pas souvent que je dis ça, mais cet article est grotesque. Opposer la démocratie aux droits de l’homme relève de la manipulation sémantique telle que la pratiquaient les régimes totalitaires du siècle dernier. La démocratie, c’est le système majoritaire ET les droits de l’homme. Sinon, ça veut dire que les lois de Nuremberg sur les Juifs étaient démocratiques.

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