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  • Saï 3 janvier 2008 14:44

    Evidemment, à apprendre que l’invalidité physique protège de toute subversion de la pensée, que jamais personne n’a attenté à ses jours à l’arrivée de la police avant l’élection de Sarkozy, et que toute personne n’adhérant pas corps et âme au TSS est un réactionnaire incapable de tenir un raisonnement qui ne voit dans ses contradicteurs que des bobos trotskistes, on se sent déjà bien plus instruit.



  • Saï 3 janvier 2008 11:07

    Le principal problème avec l’église évangélique n’est pas tant les valeurs qu’elle véhicule et sa façon de les diffuser, toutes critiquables qu’elles soient comme l’auteure le pointe d’ailleurs avec justesse, que le contrepoids idéal que sa nature offre au fondamentalisme islamique, en justifiant ainsi l’influence et la progression.

    Ceci à trois niveaux en particulier : le prosélytisme militant et standardisé tout d’abord, qui provoque une sorte d’enchère plus ou moins tacite sur les conversions ; les nombreuses références à une interprétation littérale des Ecritures ensuite, pilier de l’islamisme et ici faiblesse du relativisme occidental face à la contradiction de valeurs que la nature de l’approche des évangéliques engendre ; la perception de la religion comme un combat pour la prédominance mondiale de celle-ci, enfin, avec la notion centrale de peuple élu pour sa foi en la vraie cause. On peut en distinguer d’autres.

    Mettons-nous un instant à la place des religieux islamistes. Devant eux se dresse le monde occidental, incarné en particulier par la culture américaine, laquelle ne saurait être dissociée, désormais, du poids considérable qu’y représente l’église évangélique. Face à tant de mimétisme perçu dans les principes d’action de celle-ci, comment ne pas voir dans la rivalité religieuse ainsi érigée l’un des fondements de la nécessaire expansion de leur propre doctrine ? Eglise évangélique et islam militant évoluent sur le même terrain, celui de la diffusion active et massive de leur idéologie. Et sur le terrain, la présence d’un adversaire oblige à jouer la partie. Ainsi, les méthodes des évangélistes apportent par leur nature sinon une caution, du moins une justification à l’expansion d’un islam dit traditionnel.

    Alors bien sûr, on n’est pas près de voir un converti évangéliste se faire sauter au milieu d’un marché en hurlant « Dieu soit loué ». Bien sûr, le fondement de la doctrine évangéliste repose sur les principes chrétiens, qui sont des valeurs d’humilité, de respect du prochain et de tolérance, toute interprétation personnelle qu’on puisse en faire. Mais en portant l’opposition entre culture islamique et culture occidentale sur le plan de l’expansionnisme religieux, l’église évangélique offre une assise confortable aux revendications islamistes, leur permettant de ne pas circonscrire les différends au domaine géopolitique et renforçant ainsi leur légitimité. L’approche du débat en France est souvent plombée par la relative absence de prise en compte de ce facteur, au profit d’une problématique plus souvent réduite à la compatibilité entre islam et démocratie.



  • Saï 2 janvier 2008 17:18

    Déblatérer sur le pensum annuel de communication que sont les vœux présidentiels en espérant en tirer des leçons politiques revient à se soucier de l’avenir mondial du fruit après avoir aperçu un cageot de pommes rabougries au primeur du coin. Le catastrophisme sarko-critique, sport national depuis plus d’un an, symbolise la pauvreté de la réflexion collective, saturée de bourrage de crâne médiatique et suspendue à la moindre élucubration présidentielle, à l’affût de la faille à analyser et de la reconnaissance virtuelle de telle ou telle remarque pertinente. On retrouve le schéma de ce guide-sauveur que tout le monde espère inconsciemment, ce grand homme d’Etat qui détiendrait la solution-miracle à la crise, pour n’en percevoir finalement que mieux l’antithèse dans le personnage du président.

    Fut un temps où les vœux présidentiels réunissaient la famille devant un vénérable récepteur en noir et blanc, on enjoignait alors aux enfants de se taire, et on écoutait religieusement le leader de la nation tracer les lignes de la politique française pour les douze mois à venir. L’information était précieuse. On est aujourd’hui à l’ère de la sur-information et du traitement médiatique de masse, ce qui exclut toute comparaison de cet énième exercice de style noyé dans un trop-plein de tapage avec la portée des allocutions de ses prédécesseurs quelques décennies en arrière de cela.

    Ah, si seulement on n’avait pas élu Sarko... ce serait pareil, eh si. Il n’est qu’un pion dans le jeu économique mondial, dans l’avenir de la France et de l’Europe. Un pion haut placé, certes. Mais un pion quand même. Qu’on voudrait voir en maître de l’échiquier pour se rassurer, et identifier ainsi un dépositaire de problèmes structurels largement plus vastes. Méfiance, l’illusion coûte cher.



  • Saï 19 décembre 2007 15:39

    Vous avez raison, y en a marre de cette propagande contre un président démocratiquement élu. Est-ce qu’on se permettrait ça sur le nôtre, hein ? Bon, alors.



  • Saï 19 décembre 2007 15:14

    Mais comment on s’en fout... Les donneurs de leçons progressistes qui se vautrent dans la spéculation de comptoir sur les trolls, ou comment claironner sa propre soif de statut social virtuel sur un forum anonyme. Z’êtes beaux tiens.

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