Etudes en géomorphologie. Ancien professionnel de l’éducation à l’environnement. Actuellement écophotographe par vocation et coursier à vélo par prosélytisme.
Comment faire coexister l’obligation – ou pas – d’un fédéralisme global et sélectif avec la recrudescence d’un nationalisme aussi épidermique que fragile ?
Cet exemple de votre façon d’écrire nous laisse supposer que vous utilisez le célèbre tableau à 4 colonnes pour les amateurs de novlangue de bois . Que veut dire ce charabia ? Et quel rapport avec le texte initial ???
" Les hommes qui ont la passion des jouissances matérielles découvrent d’ordinaire comment les agitations de la liberté troublent le bien-être, avant que de s’apercevoir comment la liberté sert à se le procurer ; et au moindre bruit des passions publiques qui pénètrent au milieu des petites jouissances de leur vie privée, ils s’éveillent et s’inquiètent ; pendant longtemps la peur de l’anarchie les tient sans cesse en suspens et toujours prêts à se jeter hors de la liberté au premier désordre. Je conviendrais sans peine que la paix publique est un grand bien ; mais je ne veux pas oublier cependant que c’est à travers le bon ordre que tous les peuples sont arrivés à la tyrannie. Il ne s’ensuit pas assurément que les peuples doivent mépriser la paix publique ; mais il ne faut pas qu’elle leur suffise. Une nation qui ne demande à son gouverneur que le maintien de l’ordre est déjà esclave au fond de son cœur ; elle est esclave de son bien-être, et l’homme qui doit l’enchaîner peut paraître. "
Merci Helios, je comprends un peu mieux le problème. Cela donne effectivement à penser, indépendamment des autres arguments, que l’acharnement à faire passer une telle loi en dépit du simple bon sens technique offre quelque chose de suspect...
@ Olivier :
je suis bien d’accord. Et sur le fond, ce reportage est bien utile. C’est sa forme que je conteste : trop fragile, mal construit, pas assez "béton" (il n’y a qu’à constater comment le porte parole d’Aréva a renvoyé la journaliste dans les bâches). Tout émoustillés de lever un beau lièvre, et apparemment peu au fait que les industriels du secteur sont rompus à tout type de combat d’arguments, les journalistes ont un peu gâché une belle occasion d’éclairer les esprits. Ce que je déplore.