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samregarde

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Etudes en géomorphologie. Ancien professionnel de l’éducation à l’environnement. Actuellement écophotographe par vocation et coursier à vélo par prosélytisme.

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  • samregarde samregarde 2 décembre 2008 21:01

    Le simple fait de diminuer la vitesse maximale autorisée conduirait ipso facto a une diminution de l’emprise des infrastructures routières. Il faut en la matière considérer le plus possible de paramètres : le 4x4 et les chemins de terre généralisés, c’est de toute façon polluant (donc une mauvaise alternative), et de plus moins pratique que les pavé et chars romains, surtout en terrain humide smiley. Autant revenir aux chevaux dans la prairie (ce qui après tout a constitué une très bonne solution pendant quelques siècles...).

    @Absurde : je vous suis quand vous parlez d’utopie... sauf en cette période tourmentée que nous vivons, et où l’on constate que des propositions bien plus folles et ne résolvant rien sont prises dans la panique et l’aveuglement général. Autrement dit, actuellement une telle mesure ne serait peut-être plus si utopique, car elle arriverait "au bon moment", dans un contexte propice au changement, dans un climat de ras-le-bol vis-à-vis des véhicules contemporains.



  • samregarde samregarde 2 décembre 2008 19:16

     Bonjour à tous.

    @ Lisa Sion : il y aurait peut être un moyen relativement - il faut toujours dire relativement smiley - simple d’accéder à votre rêve. J’avoue y réfléchir en dilettante depuis plusieurs mois, en discuter avec différents amis, et je me propose de vous le soumettre.
    En préambule, il faut préciser que ce moyen brise un tabou touchant au progrès via la mobilité, et que par conséquent sa simple évocation suscite de haut cris. Considérant que nous sommes sur un Forum de bonne tenue, j’invite plutôt tout un chacun à participer utilement à la critique.

    Ce moyen (j’y viens !), serait de limiter la vitesse de façon drastique (50 ou 60 km/h maximum, y compris sur les autoroutes). J’entends déjà une foule hurler au scandale, à l’utopie, à la régression, à la stupidité, à la caricature verte, etc...

    Une partie de mon cerveau hurlait de même en imaginant un monde se traînant minablement d’un point A à un point B. 

    Et pourtant, si l’on, y réfléchit, cette idée est logique et aurait beaucoup d’avantages.

    Il faut d’abord comprendre et considérer que l’augmentation de l’énergie nécessaire pour amener et maintenir un véhicule à une vitesse élevée n’est pas une fonction linéaire de la vitesse. C’est plutôt une fonction exponentielle, qui dépend de la résistance de l’air (laquelle augmente ne façon non linéaire), du poids du véhicule (qui augmente avec le nécessaire surdimensionnement du chassi et du moteur lui-même) et de l’accélération (laquelle augmente ne façon non linéaire également) .

    Une réduction de la vitesse induirait donc une réduction drastique de la puissance des moteurs (électriques, thermiques ou chimique). Cela aurait plusieurs conséquence. La plus évidente serait une forte réduction des émissions polluante et/ou de la consommation d’énergie (d’après Jean-Marc Jancovic, il faudrait doubler le parc nucléaire français pour rouler au tout électrique, aux vitesses actuelles s’entend).

    Une autre conséquence à laquelle on songe moins serait de pouvoir enfin utiliser de nombreuses techniques jusque là restées dans les cartons parce que pas assez performantes pour rivaliser avec les moteur thermique selon les normes de vitesses en vigueur (pourquoi pensez-vous que les véhicules électriques mettent tant de temps à se développer ?).

    Je passe volontairement sur la diminution du taux d’accident et des économies afférentes, de l’utilisation possible de toutes les routes simples comme routes à plusieurs voies (voitures ou vélos), sur la fluidification du trafic, qui verrait sans doute de nombreux bouchons sauter (la plupart de trajets étant du domicile/travail, le surcoût en temps serait vraisemblablement assez faible), pour passer à un autre avantage, très valable en cette période de criseS :

    Le premier pays qui réglemente ainsi sa vitesse permet aux industriels de se relancer sur un marché complètement nouveau et porteur à terme. Cela satisfait aux exigences écologiques, aux nouvelles donnes de la de consommation des citoyens, permet de redéfinir un espace de vie relocalisé et des rapports différents entre les individus (à 50n la vie sociale est différente), et enfin permet temporairement un leadership technologique (pas que j’y sois particulièrement attaché personnellement, mais il paraît que c’est important).

    Au chapitres des inconvénients (qui sont nombreux aussi, mais acceptable et souvents temporaires :
    La cohabitation de 2 générations de véhicules le temps que les millions d’utilisateurs soint équipés (bien entendu, nos voitures d’aujourd’hui seraient tenues de rouler à 60 aussi).

    Les problèmes possibles avec les ambulances et autres véhicules d’urgence.

    La rogne des malheureux routiers déjà contraints de rouler toute la journée pour un salaire pas toujours très élevé.

    Le temps passé pour aller en vacance en voiture (mais justement : on n’irait peut être plus en voiture, ou bien le chemin ferait partie des vacances : les vacances, c’est aussi parfois l’aventure). 

    Etc etc...

    Il va de soit qu’il resterait des véhicules puissants et solides (sinon comment ferait mon carreleur favori pour se déplacer ?), mais cela serait marginal (10 à 15 % du parc), et surtout des véhicules spécifiques pourraient être loués à l’occasion (certains achètent un break pour partir en vacance 2 fois par ans, c’est tout simplement un mauvais calcul...).

    Mais les nouveaux véhicules seraient sans doute plus rustiques, moins chers à l’achat et à l’entretien...

    En résumé, tout le monde y gagnerait, globalement, avec une telle mesure. Je pense même qu’un monde où la vitesse serait limitée à 50 km/h serait, avec les techniques qui sont les nôtre aujourd’hui, extraordinairement intéressant. et meilleure à vivre.

    Pour finir ce minuscule plaidoyer, pondu sur le coin du clavier, je voudrais préciser que je ne suis pas technophobe, mais juste rationnel. Et le rationnel conduit aujourd’hui à changer nos comportement en même temps que l’on cherche des solutions techniques.

    Qu’en pensez-vous ?





  • samregarde samregarde 9 janvier 2008 14:41

    Thierry JACOB, seriez-vous assez aimable pour réfléchir à une définition valable des mots "malades", "sains", "félés" ? Ce petit excercice est souvent salutaire. Vous rendrez compte que selon la norme utilisée, nous pouvons tous devenir des malades qui s’ignorent, et des félés en puissance... N’invoquez pas le bon sens, il ne sera d’aucun secours en la matière.



  • samregarde samregarde 8 janvier 2008 18:55

    @ Mescalina la réaction à l’encontre de cette loi ne porte sans doute pas tant sur le sort des « 10 abominables » (qui seraient d’ailleurs presque gâtés avec un centre « socio-médico-judiciaire » de 40 place, seraient-ils déjà plus nombreux, on nous aurait menti ?), que les possibles dérives qu’elle permettrait, par son principe même, qui est flou.

    En effet, concernant la dangerosité potentielle, qui peut dire où se situe le seuil de risque socialement admissible ???

    Ne pourrait-on imaginer à terme que tout bagarreur compulsif, voire toute personne un peu nerveuse, et pourquoi pas, allez, tout quidam parlant un peu fort sur la voie publique, aille faire son petit tour en maison de reconditionnementaprès un bref séjour en prison ???

    Le système actuel, lequel il est vrai ne répond pas à certaines graves interrogations au sujet du devenir d’êtres humains « non insérables » (?), préserve néanmoins un espace où le débat pourrait être sereinement organisé si des hommes de bonne volonté en avaient les moyens.

    Le projet de loi tel que je crois le comprendre permettra au contraire, par son principe, un basculement (qui a dit « rupture » smiley ?) vers une pente savonneuse et nauséabonde, où le curseur de la dangerosité potentielle pourrait atteindre insidieusement, au fil des réformes et des « tours de vis » approuvés par une population soumise au conditionnement abrutissimo-médiatique, des niveaux extrêmement bas.

    A noter enfin : plus les sociétés sont normatives, plus elles sont susceptibles de générer de la violence. Le nombre d’individus-anormaux-potentiellement-à-reconditionner augmente alors selon deux facteurs : cette violence latente ajoutée à la simple variabilité des normes.

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