Etudes en géomorphologie. Ancien professionnel de l’éducation à l’environnement. Actuellement écophotographe par vocation et coursier à vélo par prosélytisme.
Tout à fait d’accord. Mais il faudrait un signe fort de la part des utilisateurs et des politiques pour montrer que le changement de paradigme est attendu.
@ Asp explorer : tu n’as pas lu complètement mon propos : je disais qu’il serait inconséquent pour nous et le reste de l’humanité (y compris les X milliards d’indo-asiatiques) de continuer à rouler selon les normes actuelles. C’est pourquoi je propose de rouler beaucoup moins vite, ce qui permettra aux technologies alternatives de s’implanter, et autorisera d’autres pratiques de mobilité. Ceux qui veulent rouler rouleront, d’autres pourrons agir différemment sans être pénalisés. Rouler à 100 km/h, en l’état actuel des techniques et des ressources, conduit inéluctablement à une impasse, sans doute climatique (quelque soit ton avis là-dessus, la suspicion est vraiment forte), avant tout énergétique, et également urbanistique. Ce n’est donc pas le progrès, par définition.
Certains projets visent à transformer les véhicules individuels en autant de petit transporteurs collectifs, via les nouvelles technologie de l’information et de la communication.
@ Maharadh : à titre purement personnel, je suis bien d’accord avec vous sur l’emprise automobile (je dirais même 1400 kgs de métal et de plastique ).
Selon moi, l’objectif à atteindre prioritairement via la réduction drastique des vitesses serait évidemment l’augmentation des transports en commun, des transports à énergie musculaire, corrélée avec un "way of life" moins axé sur la mobilité à outrance, et à une réappropriation de l’espace par autre chose que le goudron...
La relance d’une économie s’appuyant sur le véhicule individuel léger serait juste un avantage collatéral, si tant est que l’on sache faire cela proprement (et effectivement, ce n’est pas gagné).
Faire miroiter que 9 milliards d’individus peuvent continuer à se déplacer comme on l’envisage majoritairement aujourd’hui n’est pas seulement illusoire : c’est inconséquent...