oui, les gens devront accepter de payer plus cher leur fruits, légumes, céréales.Mais après tout, mieux vaut dépenser plus pour mieux se nourrir, ou payer un portable à chacun de ses gosses ?
« soft-goulag »
Ce n’est pas du soft-goulag. C’est un retour à ce qui nous nourrit. C’est un devoir pédagogique et un apprentissage du respect de la terre et de ceux qui la travaille.
Les gens qui « prouvent » que la longévité augmente ont par définition plus de 70 ans. Ces personnes n’ont pas été exposées aux pesticides avant l’âge de 30/40 ans voir plus si on prend en compte les centenaires.
En revanche, le nombre de cancer chez les jeunes augmente, le diabète augmente, etc...
Mon avis est qu’il faut attendre 30 ans pour faire une analyse du phénomène.
« Il est préférable de laisser les agriculteurs choisir leur éthique de production, et les consommateurs l’éthique de leur alimentation »
Pour avoir le choix, il faut connaitre la vérité. Quel choix y a t-il lorsque l’on ment par omission sur l’état de nos champs ?
Vous savez comme tout le monde qu’après une pluie, les rivière sont boueuse. C’est normal, la terre s’en va.
Et bien non, ce n’est pas normal. C’est une conséquence du labour et de la desctruction chimique des sols (destruction du complexe argilo-humique par disparition des lombric. La potasse, ça tue les lombrics).
On perd nos champs dans nos rivières, mais tout le monde s’en fout parce que personne ne le sait. C’est quasiment culturel. Combien de fois j’ai entendu mon père dire : « paturage et labourage son les deux mamelle de la France ».
Je ne suis pas un écologiste, ni béa, ni bobo. C’est bien pour cela que j’ai commencé mon premier texte par :
« Il ne faut pas promouvoir l’agriculture biologique, il faut détruire les idées reçues concernant l’agriculture intensive (ou conventionnelle) ».
Et vous êtes la preuve vivante de ces idées reçues.
Vous me citez des chiffres de rendements qui ne montre qu’une seule chose. Les plantes en agriculture biologique ont le désavantage de ne pas bénéficier d’engrais en étant cultivé sur des sols quasi mort.
Preuve à l’appuie, les quantités de matière organiques : humus en 1950 : 4%, humus en 2000 : 1.5%
Dans ces conditions, seule l’apport d’engrais permet encore d’obtenir des rendements corrects. Mais qu’est ce qui a fait disparaitre le taux d’humus ??? L’apport d’engrais issus de la petrochimie.
Nous avons actuellement tué 90% de la faune vivant dans le sol.Cette faune représente plus que la masse des êtres vivant dans l’atmosphère.
Voilà. C’est simple. L’agriculture conventionnelle n’est PAS perenne.
Quant à faire un service dans les champs, on faisait bien à une époque un service militaire qui durait 2/3ans, pendant lequel on risquait de mourrir. Il n’y a pas eu de révolution, nous n’étions pas pendant les heures sombres de l’histoire, ce n’était pas un régime nazis ni un communiste totalitaire.
Je ne vois aucune objection à ce que tout le monde participe un peu (les vendanges ça dure 15 jours). Ce n’est pas le goulag.