C’est vrai que du coup ...j’ai bien envie de prendre un peu l’air vu le formidable écran de fumée lancé derrière ce « donc manifestement » et qui prend la forme d’une indignation totale à des propos que je n’ai pas tenu ce qui est bien commode je n’en doute pas. Il m’apparait donc complètement inutile de commenter ces points. Mon cher monsieur ffi si tout ce constat fantasmé sur l’état de l’archéologie française, dont sous ignorez tout visiblement a pour but simplement de signifier « il faut fouiller Mont-Saint-Vincent ! » alors là je suis complètement d’accord ... fouillons partout tout le temps ! de là à affirmer comme l’auteur de cet article que c’est une haute priorité car c’est ici que l’on trouvera les preuves de l’existence d’un Bibracte fondé par les phéniciens ...hé bien… oui fouillons et rions un peu.
Le problème c’est que si aucune découverte n’apporte de l’eau au moulin de E. Mourey il en conclura comme toujours que « selon lui » c’est impossible et que donc ce sera un échec des archéologues à voir des choses pourtant évidentes.
il s’agirait de ne pas renverser les rôles ce n’est pas moi d’argumenter et de chercher les information a la place de l’auteur ....si ça vous dit je vous laisse le faire
C’est le problème de l’imprécision systématique de E. Mourey. Sans lui faire de procès d’intention, ça veux dire quoi « anciens » ? beaucoup de vestiges que l’on peut qualifiés « d’anciens » peuvent bien être postérieurs à la question qui nous intéresse.
Si on résonne en dehors de toute l’historiographie du
sujet (et donc que l’on jette à la poubelle le travail de tout ces archéologues
incompétents), oui, c’est de la logique élémentaire s’il s’agit de répondre
précisément à la question y a-t-il des traces d’une occupation militaireau
Mont-Saint-Vincent ? si la réponse est non …bien ce n’est
pas Bibracte. Si la réponse est oui… et bien …. Ce n’est pas forcément Bibracte
non plus…
Maintenant l’archéologie doit-elle faire un trou sur tous
les sites ayant une(des) qualité(s) stratégique(s) (désignés par n’importe quel
individu posant une hypothèse qui va à l’encontre de tout les résultats déjà
obtenus) pour y chercher des traces d’occupations militaires afin de prouver
que chacun de ces sites est ou n’est pas Bibracte ? et ça c’est en
admettant que les archéologues creusent où et quand ça leur chante.
Je ne vois rien dans l’argumentation de E. Mourey qui puisse
permettre d’être prétexte à la conduite de fouilles. En effet l’argument
topographique à lui seul est plus que léger. On ne peut pas d’un côté nier en
bloc les méthodes et les résultats de l’archéologie qui ne nous conviennent pas
et d’un autre invoquer la nécessité de fouilles pour obtenir les résultats que
l’on souhaite.
Enfin, pour tout ce qui concerne le thème « Une science étudiant l’homme est à placer au
même rang que les sciences exactes, en ce qui concerne l’obtention de preuves,
la seule différence c’est ce à quoi son étude s’applique :
non pas à des objets inertes, mais à des sujets pensants. Il faut
donc prendre en compte justement la pensée des hommes » C’est
globalement le courant de pensée dominant chez les archéologues français depuis
« la révolution des annales » en histoire et l’introduction en France
de la « new archaelogy » (et ça ne date pas d’hier). Pensez vous donc
vraiment que ce type de raisonnement ai vraiment échappé aux archéologues ?
et que la topographie militaire soit totalement absente de leurs raisonnements ?
"Selon vous, la linguistique est-elle une science exacte, ou bien une science humaine ?
Peut-elle servir en tant que preuve définitive, ou bien seulement en tant qu’indice ?"
Dois-je comprendre que selon vous que seules les sciences dite
« exactes » peuvent apporter des preuves de la validité d’une hypothèse ?
Si
c’est le cas, je me permet de vous rappeler que l’archéologie (en
dehors du fait qu’elle semble, selon vous, pratiquée par des individus
manquant singulièrement de logique élémentaire) n’est, pas plus que la
linguistique, une science exacte.