Merci pour votre article qui parle de ces deux capitales surprenantes.
Au risque de vous surprendre moi je l’aime bien ce nouveau pont novi most à Bratislava ! La tour qui le surplombe est superbe, on dirait une tour de controle, et le contraste avec le château a côté est impressionnant. Sans parler de la vue imprenable depuis ce pont (et encore je ne suis pas monté en haut de la tour mais j’imagine que ca doit etre possible). Et le passage piétonnier rempli de tags juste sous l’autoroute, un vrai bonheur... Et oui ce pont est à deux étages !
Quant à l’autoroute sur le parvis de l’église, je vous accorde que c’est complètement nul !
Un commentaire un peu tardif pour dire que je suis bien d’accord que le débat sur la Turquie européenne est nauséabond.
Cependant, à chaque fois qu’on parle de l’élargissement à un nouveau pays, je me pose la question suivante qui demeure à chaque fois sans réponse : qu’est-ce que le nouvel état attend de son adhésion ? Quelle vision du futur de l’UE défendra cet état ?
En effet, il est urgent pour les pays de l’UE de débattre ouvertement de la direction qu’ils veulent donner à l’Union : toujours plus étroite vers une fédération ou juste un espace de libre échange ?
Je suis personnellement de coeur et de raison pour la première voie et je m’inquiète à chaque fois qu’un nouvel état semble préférer la deuxième (cf Pologne, CZ, et il y a une vingtaine d’année l’UK). Alors, si vous pouviez m’éclairer sur la Turquie, ca m’aiderait à me forger un avis sur la question de soutenir son adhésion ou pas.
Merci d’avoir répondu à mon commentaire.
Votre analyse est très intéressante. J’ai moi-même hésité longtemps entre le oui et le non et je dois dire que j’ai cru aussi me rendre compte un peu de ce que vous dites...
Mais bien sûr il faut nuancer. La gauche , celle du non, est opposée au libre-échangisme non régulé (le « libéralisme sauvage ») ; cela ne veut pas dire pour autant qu’elle soutient un repli national protectionniste (contrairement à de Villers ?), mais qu’elle voudrait que les règles mondiales du commerce soient plus encadrées et plus justes.
Ainsi une grande partie des gens qui ont voté non voyaient ou voient dans l’Union Européenne un espoir : celui d’etre assez fort pour pouvoir peser sur les instances mondiales et redéfinir les règles des échanges commerciaux, faire en sorte que le laisser-faire actuel qui menace nos environnements, nos systèmes sociaux, et nos salaires, cesse. Ceux-ci ont été outrés par la lecture de la partie 3 (le condensé des anciens traités) qu’ils ont jugé comme un traité du libéralisme.
Ceux à « gauche » qui pointent du doigt les Polonais ou les délocalisations se trompent de cible selon moi, et ceux-là (malheureusement trop nombreux je vous l’accorde) peuvent être parfois comme vous le dites des « souverainistes » qui s’ignorent. La solution (de gauche) est dans un nouvel internationalisme aux règles justes et acceptées de tous. Cet internationalisme sous-entend le développement d’une sorte de démocratie à l’échelon international. Et là, on arrive à un deuxième point fort qui a mené nombre d’électeurs de gauche à voter non : le traité ne réglait pas suffisamment (il en était mm très loin) les problèmes de déficit démocratique de l’UE.
Si vous m’assurez que je comprends mal le non « souverainiste » et que vous souscrivez complètement aux vues exposées ci-dessus, je serais agréablement étonné.
« »non« du 29 mai qui fut un »oui« à la souveraineté du peuple inscrite dans la Constitution française. »
Vous sous-entendez là que le non fut un non souverainiste à la de Villiers...
Mais qui vous permet de sous-entendre de telles choses ? C’est complètement faux !!!
Un fédéraliste européen qui, après avoir le le traité constitutionnel, a voté non (et qui est prêt à expliquer pour la nième fois pour quelles raisons)