Et je crois que c’est Jorion qui dans son plus jeune temps a été connu pour un logiciel permettant de trouver les linéaments communs de ce type, plus statistiquement j’imagine.
Ceci dit, à 12 générations, on se trouve 2^12 ancêtres, soit 4096. Les probablités que deux ensembles de 4096 personnes tirées sur une population de 150 Millions (à l’époque ?) aient une intersection strictement nulle sont sans doute pas spécialement faible, autrement dit, la proba de trouver un ancêtre commun sur un pool aussi réduit est assez forte. Il suffit pour cela de remarquer que 4096*4096 = 16 million, juste un facteur 10 (ou 20 allez) sous la population européenne pertinente. En effet, pour ne trouver personne dans l’intersection, vous coupez dans votre tête la population totale en 4096 tranches (qui feront donc 40000 personnes chacune dans mon exemple à 160 Millions d’européens), et vous essayez de faire les 4096 tirages de l’autre groupe en les faisant un par tranche (ca biaise sur le papier mais pas tant que ça), et donc avec une faible probabilité (1/40000) de tomber sur le bon gus dans chaque lot, sauf qu’on recommence 4000 fois, ce qui amène un « risque » de 10% de trouver la coincidence. Donc rien d’extraordinaire.
Pour les curieux, c’est pour la même raison que vous venez de respirer, là, la même molécule d’’azote (ou dit diazote) que Jules César himself dans une quelconque de ses respirations.
Il y a en gros 10^23 molécules par respiration (4 litre , 1/6 de mole dans les poumons, pardonnez les facteurs 10 enter respiration au repos et contenu du poumon, vous dis-je), et il y a 10^23 litres (à un facteur 10 près) dans l’atmosphère (cube de un peu moins de 10^8 m= 100 000 km de côté, vous empilez dix mille fois 100 000 km^2 pour pris par confettis de la taille de la Belgique sur la terre pour avoir l’atmosphère).
Enfin, pour revenir au même truc que le posteur précédent : on en déduit enfin que Polanski et le pape ont un ancêtre commun en Poméranie occiputale... roulez jeunesse !
Pour lire quelque chose d’intéressant sur les compétences et la façon de les ignorer dans les organisations modernes du capitalisme, j’ai apprécié les livres de Richard Sennett, récemment (« Ce que sait la Main », et « la culture du nouveau capitalisme »).
On y retrouve en effet que les choses principales dans le fonctionnement des organisations peuvent être la loyauté et la fierté, l’accumulation d’expérience, toutes choses qu’il est aisé de ne pas chiffrer, (si seulement on a pensé qu’il fallait aller y voir),et donc d’ignorer tout simplement.
Sinon, le concept de « grammatisation » est un peu plus général que celui quelquefois court de « domination du chiffre sur tout le reste » me semble-t-il (Deleuze, Stiegler) : C’est simplement l’influence de la structure du support de mémoire (via le langage , écrit notamment) sur tout le reste. Une fois qu’on vous ’apprend’ une langue avec sujet-verbe-complément dans cet ordre, énormément de chose vont en subir l’influence, et chaque message se trouve in fine mis en coupe par cette organisation pré-existante...
Il serait intéressant pour un sociologue aujourd’hui de voir combien de temps un indicateur chiffré reste inchangé dans son mécanisme de formation (comment on le calcule). Probablement ce n’est même pas assez stable pour espérer s’en servir dans des réformes aux échelles de temps de l’économie (> 6 mois). (Maya Beauvallet a par exemple montré les adaptations aux stratégie d’indicateurs en entreprise).
Enfin, lire l’interview de Jorion où il rappelle sa biographie : dans ses débuts d’anthropologue, al fomration du prix des ...poissons en Bretagne, qui refuse d’obéir à la loi de l’offre et de la demande, et obéit beaucoup mieux au modèle d’un certain ... Aristote, (peu contesté jusqu’à la renaissance), et qui donne plus de part au social dans la fixation du prix (Déjà la Rolex ...).
Pragmatiquement pour les agriculteurs, la France vient d’avoir une occasion unique de développer la distribution des fruits et légumes en faisant fi diktats des grandes surfaces et des prix trop bas de la Chine, avec le cas de M. Pierre Priolet qui a incroyablement passé la barre de l’attention des médias.
Organiser une distribution qui laisse un facteur 5 ou 6 entre prix producteurs et prix consommateurs, c’ est tout à fait jouable techniquement en France. Il suffit de 20 ou 30 grands entrepots dans les régions de production, et un bon système de distribution.
Cela permettrait d’avoir enfin à Paris plus de légumes du Sud que de légumes des bataves. Et cela renouerait le lien entre français et ressource écologique, « travail soutenable », etc.
L’espace étant saturé médiatiquement, les opportunités se trouve à des points de rencontres toujours peu probables en apparence entre ceux qui vivent l’agriculture (et crèvent des décisions des « gros joueurs »), et ceux qui croient aux bienfaits d’une organisation (comme la sécu, le chomdu, l’education, comme les trains à l’heure, ca marche pas si mal tout ca)
Bref, si Bayrou et Benhammias vont voir Priolet pour voir comment faire cela dans le dos de la FNSEA, je vote pour, meme si Dany recupère le tout et que Duflot devient premier ministre ! c’est dire ! Mais sans blaguer, c’est quand on sait qu’on peut FAIRE quelque chose qu’on peut construire un mouvement politique. Et pas seulement faire de l’agit-verte, pas très (agit) propre.
- D’un côté le monde privé —entre autres en version française — conduit à une destruction partielle des savoir-faire et savoir-vivre.
Et à un non-respect entre supérieurs et subordonnées (les petites boites qui vont bien tirent souvent leur épingle du jeu grâce à la la motivation qui nait de la logique inverse)
De l’autre, le secteur public a inventé une complexité sans fin qui le paralyse (le mille-feuille, la réticulation administrative) ; là c’est plus délicat : est-ce qu’il a fait cela structurellement comme l’effet du Léviathan sur lui-même ou est-ce que la techno structure capitalistique lui a fait colmater les trous un à un, ce qui finit évidemment par oter du sens au tout. Au niveau de la crise grecque et de la banque européenne, cela plaide pour la deuxième voie. Au niveau de la gestion francaise des régions et départements, ou de sa recherche ou de son enseignement supérieur, il faut aussi sans doute regarder dedans comment cela s’est fait...
Malheureusement il y a un cercle vicieux : seul un système « plutot efficace » donne envie de voter et de le modifier. Dans un système « compliqué ingérable », personne ne veut mettre les pieds, la débrouillardise individuelle parait un meilleur remède, le vote disparait et le clientélisme l’emporte. Toutefois, il rest des limites en France, comme la défaite extrême et insuffisamment soulignée de Penchard à la Guadeloupe (17% sur les DOM concernés je crois).
Vous êtes sûr Finael ? L’italie n’est pas mal placée non plus, ainsi que la Corse, qui eut un destin particulier.
Après, pour comparer, la durée et les conditions d’occupation par les Allemands, le degré de déliquescence local étaient différent dans les trois cas (France, Italie, Corse).
Vous avez des sources fiables (je n’ai pas le temps d’aller voir) ?