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Wakizashi

Wakizashi

"Même lorsque je rencontre des gens ou que je me promène dans la ville, faisant des choses ordinaires, le monde m’apparaît comme des frémissements à la surface de l’être. Au dessous du monde des perceptions sensorielles et de l’activité mentale, il y a l’immensité de l’être. Il y a une vaste étendue, une vaste immobilité, et une petite activité frémissante à la surface, qui n’est pas séparée, tout comme les vagues ne sont pas séparées de l’océan."
Eckhart Tolle

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  • Wakizashi Wakizashi 3 juillet 2016 12:24

    @ Fergus

    "A commencer par les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui, persuadés de leur victoire, ont tacitement validé le principe du référendum et refusent maintenant d’en accepter le verdict ! "

    C’est vrai, et il n’y a malheureusement rien à redire là-dessus. Par contre, plus généralement, la démocratie et les référendums nécessitent des citoyens éclairés. S’exprimer sur une question dont on ne comprend ni les tenants, ni les aboutissants, n’a pas de sens.

    Dans une démocratie idéale, l’indépendance des médias est donc fondamentale. A quoi il faudrait ajouter des débats publics, c’est-à-dire non pas les tragi-comédies que l’on sert habituellement à la télévision, mais des réunions publiques dans lesquelles les citoyens pourraient auditer des experts de tous bords et les confronter entre eux, à l’image des jurés dans les tribunaux. Seule cette méthode permet de se forger une opinion fondée sur une question donnée.



  • Wakizashi Wakizashi 23 juin 2016 14:11

    @Fergus

    "C’est là que vous avez manifestement un problème : le sport en général, et le football en particulier, en sont pas la société tout entière.« 
    En même temps, comme je n’ai jamais dit que le football étaient la société toute entière (ce qui ne veut rien dire soit dit en passant), vous répondez à côté.

     »Ils sont - ou plus exactement devraient être - porteurs de valeurs, exactement comme l’éducation en milieu scolaire, comme l’éducation dans la cellule familiale, comme les pratiques religieuses.« 
    Parlons-en de l’éducation à l’école, dans les familles ou de ce qui se passe au sein des institutions religieuses : ce n’est pas glorieux non plus... Nous pourrions aussi parler des valeurs de votre génération, qui a renié toutes les siennes quand elle est arrivée à l’âge adulte, et qui après avoir défilé dans les rues pour »interdire d’interdire« , après avoir fumé sur les plateaux télé et dans tous les lieux publics, après avoir conduit à toute berzingue complètement bourrée sans le moindre flic pour l’emmerder, a subitement décidé de tout interdire, y compris faire un feu sur la plage (peut-être parce que le sable ça brûle ?), dans une obsession sécuritaire diamétralement opposée à ses valeurs passées. La jeunesse vous remercie, mais vous comprendrez que les leçons de morale venue de votre génération ont un peu de mal à passer auprès des générations postérieures...

     »Rien à voir avec les mœurs de l’économie débridée, ou de la politique politicienne.« 
    Vous avez une vision du monde réductionniste ; vous ne prenez pas la société comme un tout, mais comme une somme de parties indépendantes les unes des autres, alors qu’elles sont en interaction constante... C’est là que le bât blesse à mon avis.

     »Vous parlez d’« utopie », je parle de respect des valeurs. Non en tentant de promouvoir de nouveaux idéaux - ce serait pour le coup totalement utopique - mais en restant fidèle aux fondamentaux du sport. Ces fondamentaux qui ont encore cours - fort heureusement ! - dans la plupart des disciplines, mais qui sont bafoués par certains sports professionnels, le football détenant la palme des dérives en tous genres.« 
    Je m’inscris en faux, et je confirme le caractère utopique de vos propos dans une société où toutes les valeurs, absolument toutes, vont à vau l’eau. Au lieu d’opposer les sports les uns aux autres, vous devriez différencier le sport professionnel et le sport amateur, parce que j’ai sacrément l’impression que c’est cela qui vous dérange : vous demandez au sport professionnel d’être comme le sport amateur.

    Il y a pourtant une différence abyssale entre les deux. Le sport amateur est dans une recherche de plaisir, alors que le sport professionnel est dans une recherche de performance, à quoi s’ajoute la pression médiatique et financière, voire politique. Ça n’a absolument rien à voir.

     »Quoi que vous puissiez dire, vous ne me ferez pas changer d’avis sur le sujet.« 
    Ce n’est pas mon but, je suis là pour discuter, that’s all.

     »Mais sans doute n’avez-vous pas jamais été au contact des jeunes, en charge de leur inculquer le respect des autres et celui des règles. Ces règles si allègrement et si souvent bafouées par les instances du foot et par les joueurs professionnels eux-mêmes.« 
    Je vous renvoie à ce que j’ai dit plus haut : vous confondez le club amateur de Plouër-sur-Rance et le PSG, vous faites totalement abstraction du fait que ce sont deux univers différents. Vous ne tenez aucun compte du fait que le sport pro, c’est du business, ce qui le rapproche mécaniquement beaucoup plus des mondes politique et financier que de la sympathique ambiance campagnarde barbecue-merguez du club de Trifouilly-les-Oies.

    C’est la société du spectacle qui veut ça, mais vous allez encore me dire que ça n’a »rien à voir avec les mœurs de l’économie débridée, ou de la politique politicienne", dans un magnifique déni de réalité : le show business, le star system, ça n’existe pas !



  • Wakizashi Wakizashi 23 juin 2016 12:29

    @Fergus

    « Mais les dérives existantes dans d’autres sports ne justifient pas pour autant celles du football. »
    Évidemment, personne n’a dit le contraire. La question était de savoir pourquoi vous vous focalisez sur le football, alors qu’il est loin d’être seul dans ce cas ?

    "Notamment parce que ce sport est celui qui fascine le plus les jeunes et qui porte, à cet égard, les plus grandes responsabilités en termes d’exemplarité et par conséquent de construction des jeunes dans le respect des adversaires, des arbitres et du public.« 
    Utopie. Pourquoi les footballeurs devraient-ils être exemplaires dans un monde où, au hasard, les hommes politiques se comportent comme des mafieux ? J’ai décidément l’impression de me répéter, mais vous imputez au foot ce qui est le propre de la société toute entière. Vous dénoncez un symptôme au lieu de regarder la maladie. Pourquoi cette focalisation, c’est la question que je me pose.

    Quant aux footballeurs et leur exemplarité exigée, je mets n’importe quel jeune homme de 25 ans au défi de ne pas péter les plombs si on lui donne du jour au lendemain une notoriété mondiale et une fortune indécente. Les parangons de vertu ont beau jeu de venir faire les offusqués ensuite. Comme disait un anarchiste nazaréen, jetez-lui la première pierre.

     »Or, c’est bien cette dimension qui me préoccupe au premier chef. Libre à vous d’y être indifférent.« 
    Je n’y suis pas indifférent ; je ne mélange pas tout, c’est différent. On peut parfaitement aimer le foot et apprécier les match tout en dénonçant la corruption et le hooliganisme.

     »Mon article est peut-être « hors-sujet », mais apparemment cet avis est très loin d’être partagé si j’en crois les relais dont il est l’objet sur les réseaux sociaux et le taux d’approbation dont il bénéficie sur le site.« 
    C’est ce que je disais dans mon premier commentaire : c’est à la mode de taper sur le foot, ça ne coûte pas cher, et ça permet aux bonnes âmes de bêler tous en cœur face à l’ennemi commun. Sauf que, à défaut d’enfoncer des portes ouvertes en disant que »le hooliganisme et la corruption, c’est pas bien« , vous auriez pu par exemple vous pencher sur la sociologie du foot français pour expliquer pourquoi 80% des footballeurs en France proviennent des citées, et donc pourquoi la sociologie des footballeurs est si éloignée de la jeunesse du même âge dans le pays. Là il y aurait eu matière à discuter de façon un peu plus constructive.

     »Je me fiche de la « starisation » : elle n’est pas mon problème. Ce qui l’est, c’est le contexte d’affaires en tous genres qui l’accompagnent pour les raisons évoquées ci-dessus. Et si l’on peut faire un parallèle avec la société moderne - ce qui n’est évidemment pas faux -, c’est précisément là que la bât blesse car le sport devrait, par sa dimension éducative, se démarquer des pratiques d’une société du chacun-pour-soi et de la déréglementation.« 
    Encore une fois, vous nagez dans l’utopie. Le football comme tous les sports professionnels ne sont pas des milieux en vase clos, séparés du monde réel par une cloison étanche. Ils font intrinsèquement partie de la société, et vu les sommes folles qui sont en jeu, les milieux sportifs voient des cohortes de vautours sans foi ni loi graviter autour d’eux, avec toute les influences et pratiques négatives qui vont avec.

    C’est bien beau les pétitions de principe, »le sport devrait se démarquer des pratiques d’une société du chacun-pour-soi", mais que voulez-vous faire ? Mettre le monde du foot sous cloche, dans un aquarium séparé du reste du monde ? Il est évident que l’on ne peut pas changer le foot sans changer la société, et j’ai du mal à comprendre comment vous pouvez demandez au foot d’être exemplaire dans une société en pleine dégénérescence.



  • Wakizashi Wakizashi 23 juin 2016 10:52

    @Fergus

    "Si vous aviez lu l’article jusqu’au bout, vous auriez constaté que l’emploi de ce mot est volontairement provocateur, une manière de mieux faire ressortir mon amour pour le football, malheureusement dévoyé par les pratiques qui se sont installées durant les dernières décennies.« 
    Vous aimez le foot, donc vous écrivez un article titrant haut et fort que vous le détestez. C’est logique...

     »le professionnalisme du foot ne justifie pas toutes les dérives de ce sport, infiniment plus gangrené que d’autres sports tout aussi professionnels.« 
    Première nouvelle. Le basket US connaît exactement les mêmes dérives, ainsi que le baseball, le golf, le cyclisme, le hockey, les JO, et je ne parle pas de la boxe ou des courses hippiques, totalement gangrenées par les mafias en tous genres, ni du rugby qui est exactement sur la même pente que le foot depuis sa professionnalisation.

    Si vous étiez cohérent, vous dénonceriez tous les sports très médiatisés, puisqu’ils connaissent les mêmes dérives inhérentes au star system. Au fond c’est le star system que vous rejetez ; le foot n’en est qu’une victime parmi d’autres.

     »Désolé, mais le débat sur la technique et la qualité du jeu est hors-sujet : je ne nie pas du tout ces évolutions."
    Désolé de parler de foot, de technique, de tactique, et non des à-côtés uniquement comme vous le faites. C’est votre article qui est hors-sujet.

    Ceci dit, votre couplet sur votre nostalgie du foot des années 70 montre au contraire que vous niez ces évolutions. En rejetant la starisation du football, vous jetez le bébé avec l’eau du bain, en glorifiant un football préhistorique d’un niveau de jeu très faible pour mieux rejeter un football moderne qui, au niveau du jeu, est infiniment meilleur et plus beau, tout simplement...

    Le problème de votre article, comme je vous l’ai déjà dit, c’est que vous mélangez le foot et les innombrables dérives de notre société, en imputant au premier ce qui est caractéristique de la seconde. Vous mélangez les causes et les conséquences, ce qui fait que dans un article sensé avoir le foot comme sujet, vous ne parlez absolument pas de foot. Vous parlez de business, de corruption, de violences, bref... de notre société.



  • Wakizashi Wakizashi 23 juin 2016 10:21

    @petit gibus

    « quant on l’impose comme partouze universelle »

    Personne ne vous impose de regarder des matchs de foot. D’ailleurs, en-dehors des compétitions internationales, il faut payer pour les regarder, puisque les matchs sont diffusés par des chaînes payantes. Je n’aime pas « Plus belle la vie », et je ne regarde pas.

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