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Les policiers adaptent leurs pratiques aux réalités de la délinquance. Les contrôles d’identités qu’ils pratiquent sont régulièrement liés au signalement d’individus soupçonnés d’avoir commis des infractions. Or je ne crois me tromper en disant que ces signalement font très majoritairement référence à des personnes de type nord-africain. Il est donc logique que des individus de ce type ethnique subissent plus de contrôle que les autres.

De fait, les nécessités professionnelles des policiers imposent la discrimination. Discriminer est la base de toute investigation.

Rappelons que discriminer n’est devenu un gros mot que très récemment. En Français, cela signifie : "DISCRIMINER v. tr. XXe siècle. Adaptation, d’après discriminant, du latin discriminare, « mettre à part, séparer, distinguer ». Distinguer, établir une différence entre deux ou plusieurs personnes, deux ou plusieurs choses, d’après des caractères distinctifs."

Les lycées professionnels ne sont pas des poubelles. J’entend bien qu’il est déplorable que parfois des gamins y soient envoyés alors qu’il n’y a pas de raison de les vouer à une filière professionnelle tout de même assez définitivement. Néanmoins, vous n’avez pas à insulter ces filières. Tout le monde n’a pas vocation à devenir journaliste, les métiers appris avec peu d’études ne sont pas forcément sots.

J’attend avec impatience vos chiffres des années 1980 tout comme vos chiffres sur les véhicules incendiés qui auraient toujours été aussi nombreux depuis les années 1970.

Quant à dire que la délinquance était en baisse en 1998, alors que c’est l’époque même où se sont installées les habitudes aujourd’hui manifestes qui font que certains quartiers vivent la loi des bandes avant celles de la République, cela ferait presque sourire.

Quoi qu’il en soit, en matière de délinquance, ce qui intéresse la société n’est pas tant de savoir si le fait est neuf ou ancien mais de savoir si le fait est acceptable, supportable, ou pas.

La prison est en effet une invention récente. Auparavant, on privilégiait les chatiments corporels et la mise à mort. Suggerez-vous que nous y revenions ?

Croyez-vous que sans prison il n’y aurait pas de criminalité ni de déliquance ?

Le fait que la violence ne soit pas née hier matin n’implique pas qu’elle a toujours eu les mêmes formes, la même gravité et la même diffusion parmi la jeunesse.

A titre d’exemple, les vols de véhicule automobile n’étaient pas monnaie courante dans les années 1980. Les vols de vélos et d’autoradios oui - mais pas les véhicules entier. On ne brulait pas des milliers de véhicules chaque année. La police pouvait circuler partout sans être systématiquement cailassée.