Salut Sylvain,
Comme j’ai répondu plus haut à Stéphane, je n’ai aucune crainte au sujet du potentiel indien et chinois. Bien au contraire. C’est plus pour notre « pauvre » occidentaliste qui va en prendre un coup. Vous n’y voyez que de l’égalité ou de l’équité. Bien, je suis prêt à vous suivre en théorie. En pratique, que se passe-t-il réellement ? 5% de la population chinoise bénéficie de 50% des richesses produites. Le cercle vicieux joue à plein. Ce n’est pas demain que les travailleurs, qui forment les 95%, vont se retrouver avec un niveau de vie comparable. Ils parviennent à revendiquer des salaires plus élevés, mais il ne faut qu’ils poussent le bouchon trop loin ou trop vite. Dans les villes, on semble plus ou moins bien s’en sortir. La vie est moins chère et on parvient à nouer les 2 bouts. Mais on se bat pour garder sa place, car ceux des campagnes se pressent au portillon pour prendre leurs places s’ils deviennent trop capricieux.
Tien Allmen version 2, ce n’est pas au programme. On subit et la sécurité d’emploi et de vivre ne sont pas dans le cahier des charges des entreprises minières, par exemple. Parfois, des produits s’échappent et polluent les rivières. Accidents de parcours inhérents à la volonté d’écraser à fond la pédale d’accélérateur.
Alors, quand on pense à nos entreprises qui accusent le coup en ne parvenant plus à produire dans les créneaux de prix chinois... Le rouleau compresseur est en marche de plus en plus vite.
Les Chinois n’ont pas de frais fixes à payer en fin de mois : locations, assurances, abonnements...
Quand ils auront atteints un bon niveau et que les prix auront montés en conséquence, nous seront simplement là à vendre des tickets à l’entrée des musées dont ils seront friands.
Tableau noir ?
Pas tout à fait, mais presque. Ca dépend pour qui naturellement. A+