Pourquoi donc rapporter un propos dont vous n’êtes pas sûr ?
Quoiqu’il en soit, l’Etat et les collectivités locales ont déjà entamé des processus pour juguler l’inflation immobilière, mais que voulez vous, les forces du marché génèrent tellement de capitaux que la manne publique ne peut pas tout faire.
Je donne un exemple qui est du ressort des communes : la loi sur la densification urbaine a nettement abaissé les coeficients d’occupation des sols, ce qui permet de construire plus de mètre carrés habitable sur une surface foncière identique. Mais ce sont des mesures à effet moyen/long terme.
Egalement, des dispositifs d’incitation fiscale existent pour que les contribuables les plus fortunés orientent leurs investissements sur du patrimoine locatif. Or, ces même dispositifs sont critiqués par la gauche comme étant des niches fiscales : faut savoir ce que l’on veut !
Egalement, chaque année, des communes rendent constructibles des zones foncières qui ne l’étaient pas. Mais cela pose des problèmes de réseau, cela génère des frais supplémentaires, etc. Tout n’est pas si simple. Et il ne suffit pas de dire l’Etat n’a qu’à, l’Etat n’a qu’à pour résoudre les problèmes.
L’Etat a lui aussi des problématiques financières et il ne peut pas se permettre d’acheter des logements à prix forts pour les louer à des prix trop faibles : L’Etat n’a pas vocation à fausser les lois du marché à entretenant artificiellement une baisse du marché immobilier. D’abord, son efficacité serait illusoire compte tenu des besoins, ensuite, le coût serait astronomique et enfin, les effets éventuels seraient limités dans le temps tant que durerait la mesure.
Moi quand je vois ceux qui se plaignent de ne pas pouvoir acheter leur maison, parfois (je ne dis pas toujours), ils me font bien rigoler : ils s’endettent à qui mieux mieux chez médiatis pour acheter une quantité extraordinaire de biens luxueux et superflus de type salons cuirs, équipements audio-vidéo dernier cri ou ils changent de voiture neuve tous les trois ans et puis après ils se plaignent, les pauvres bichons, de ne pas avoir de capital de départ pour un achat immobilier et d’exploser les ration d’endettement.
On vit dans une telle société de consomation que les gens, même à faible revenus, veulent à tout prix vivre au dessus de leurs moyens. Faut pas s’étonner après que ces gens soient sans le sou lorsqu’il s’agit d’investir sur une maison.
Icks PEY