Michel Koutouzis,
Voilà un lexique d’assez bonne qualité, dont le contenu explicite des notions que vous-même dans votre texte vous en aviez détourné les sens.
Vous avez une belle plume, cela est indéniable.
Vous avez rédigé ce texte pas en quelques heures, mais en plusieurs jours. Il est assez long. Il tient sur 8 pages winword. Hé oui, pour ceux qui eurent du mal à le lire, c’est pratique de copier/coller le texte (en faisant un collage spéciale du texte non formaté), et de l’aérer soi-même par un remplacement des ^p par des ^p^p.
Votre texte est richement doté de mots exotiques, cela certes ne pouvait que doser davantage l’exotisme de votre essai qui tente de traiter d’une thématique beaucoup méconnue par la majorité et assez singulière : le rapport de l’Islam avec l’argent ; et c’était à partir de là que commençait votre (ou vos) dérapage(s).
Je vous accusais d’être un documentariste trafiquant et blanchisseur ; et je persiste à le redire.
Le glossaire que vous venez de fournir in sus élucide partiellement des défitions de notions exotiques que vous avez bellement trafiquées dans votre essai, semant pas mal de confusion et d’admiration (à la fois) dans l’esprit de vos lecteurs.
Par blanchisseur, j’insinuais que vous aviez pas mal détourner des acceptions philologiques, des syllogismes religieux, des concepts théologiques, des stations géographiques ou historiques, des pratiques économiques, des usages financiers anodins, des rouages politico-économiques... des sens qui leur sont propres, des préceptes et finalités qui les définissent, du cadre linguistique assez riche qui les caractérise, du contexte administratif, géographique et social loin de leur être atypique (et qui pourrait être aisément transposé à celui occidental) et de leurs authenticités exotiques souvent troublantes (mais loin d’être étonantes quand on prend suffisement de recul pour les comprendre).
Sur la forme, votre texte est de très très bonne facture. Sur le fond, vous vous jouez et de l’exotisme, et de l’ignorance déjà présente ou faussement suscitée chez l’autre.
Votre texte est long, j’aimerais vraiment bien revenir sur beaucoup beaucoup de détours empruntés par votre plume.
Vous avez de la chance : il se fait que j’ai une fin de semaine trop chargée ; c’est par petites bribes que j’aurais à relever quelques irrégularités dans votre texte ; irrégularités trop maquillées par l’exotisme masquant souvent les détours intellectuels qui s’y glissent.
Je vous dis donc : à tantôt, dans les quatres prochains jours (je serais absent demain).
Le chmilililiblik quand il est absent, certains l’inventent n’importe comment.
Cordialement.