@ dernier treeEnt de la TdM
« Je suis pour la »concurrence libre et non faussée« , là où elle est utile et pas partout. Et je suis pour l’étatisme à 100% dans les autres cas. »
« concurrence libre et non faussée » sont des termes très ambigus : qu’est ce qu’une concurrence non faussée ?
Exemple imaginaire : un artisan français peut il être en concurrence « non faussée » avec un artisan chinois sachant qu’ils n’ont pas les mêmes coûts pour produire ? Pour « compenser » le coût inférieur du chinois, le gouvernement français pourrait subventionner l’artisan français : ce serait équitable si on considère que cette subvention permet au français de produire au même coût que le chinois, mais inéquitable si on considère que l’un est subventionné et pas l’autre.
La question revient à se demander ce qui « fausse » la concurrence : est ce l’inégalité des conditions ou la subvention qui tente d’annuler cette inégalité ?
En toute rigueur, une concurrence non faussée entre deux entités n’est possible que si ces deux entités sont parfaitement identiques, ce qui est impossible et rendrait le choix absurde (choisir entre X et X...)
J’éviterai ce débat sémantique un peu stéril en mettant de coté la question de savoir qu’il faut un système « libéral » ou non, s’il faut que la concurrence soit « libre » ou non, « équitable », etc.
Il faut surtout définir un système économique où on serait tous gagnant (ou, au moins, on minimiserait le nombre de « perdants »), càd un système de coopération à la place d’une compétition.
(La compétition, c’est bon dans le sport, elle existe dans le règne animal mais il me semble que l’homme est sensé être un peu plus malin que les animaux...)