Bruxman la petite cervelle.
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D’abord Bruxman l’état est un système organisé par le peuple pour le peuple et retransmis de génération en génération. Chaque politique reçoit du peuple un mandat pour le gérer dans les institutions par les institutions en notre nom, même les ministres qui sont responsables devant les représentants du peuple doivent se soumettre aux lois constitutionnelles, ainsi que le président de la république devant nous. L’état n’est pas une entité ni une abstraction mais une communauté vivante. Vous n’avez donc pas le droit de confondre vos propres pensées pour les attribuer à celles de la communauté qui s’exprime par ses représentants et non par votre bouche. Votre sensibilité n’est pas l’état bien que je vous trouve en fort mauvais état mais le mot ici prend une autre signification.
Lorsque vous dites que l’état se moque de ce que peuvent ressentir les fumeurs mais qu’il n’est pas du tout indifférent aux des dépenses qu’engendre les cancers.
D’abord le mot « état » que vous employez pour dire qu’il s’en branle n’a pas de signification dans votre phrase. L’état s’en branle ! Dites-vous. Mais de quel état parlez-vous ? Parlez-vous du corps médical ? Non ! Parlez-vous de la sécurité sociale ? Non mais vaguement d’un organisme payeur et vous rajoutez vaguement d’autres exemples pour la malle bouffe, du cannabis etc … pour mieux noyer le lecteur dans votre charabia.
Nous devons donc comprendre arbitrairement que vous parliez des législateurs sans les nommer avec ce mot état car ce sont eux qui ont pondu ces lois anti-fumeurs et vous utilisez leurs arguments dont ils se sont servis pour se justifier. Donc avec vous nous ne quittons pas le militantisme de droite et vous vous donnez du pain sur la planche puisque vous trouvez une extension à ces lois dites « d’économies sociales. » Or sachez que votre vision abstraite et fausse de l’état vous empêche de comprendre son fonctionnement. Il est impossible qu’il n’y ait pas d’état même dans les sociétés les plus primitives. Vouloir détruire l’état par une déréglementation au nom du libéralisme est une chimère. L’absence de loi est une loi où le plus fort imposera la sienne selon ses intérêts et pourra les changer le lendemain selon ses intérêts. La liberté comme vous la prêcher n’existe pas car votre comportement individuel est soumis à des principes de cause à effet dont vous ne pouvez vous soustraire.
Mais revenons à notre sujet. Les dépenses de l’état et son corollaire les recettes (impôt). Quand l’état verse 100 € de prestation à un rémiste. Ce rémiste les dépensera nécessairement, ainsi l’état récupèrera 20% d’impôt sur la TVA, sur les 80% restant le rémiste aura payé le bénéfice du marchant et avec ce bénéfice brute le marchant paiera ses cotisations sociales, ses impôts et avec son revenu il dépensera à son tour des consommations où l’état prélèvera encore des impôts ainsi de suite … si vous étiez capable de suivre par la pensée toute la chaîne économique de ce que l’état aura prélevé au passage sur son versement au rémiste, je suis sûr et certain que je vous aurais converti au socialisme sinon aux théories Keynes.
Donc quand vous suggérez que l’état soit gêné par le coût de sécurité sociale et ses prélèvements obligatoires d’où la nécessité de réduire les coûts sachez donc que tous ses prélèvements ne se font pas sur le dos des spéculateurs mais sur la valeur du travail si bien que tout le monde paie et ce qui paient le moins en rapport avec leur revenu ce sont les riches.
Ce poste est trop long pour votre petite tête, je l’abrège maintenant mais sachez que je reviendrais pour aborder le sujet de cet article. Vous m’aviez dit que je n’avais pas d’argument mais les vôtres ne sont que du baratin. Du vent dans votre cerveau.